StreamingVOSTFR Retrouvez Les. Raw Manga List July 9 2018. Captain Tsubasa Olive Amp Tom World Youth 18 Le But En Yichi Takahashi Get Textbooks New Textbooks Used April 13th, 2020 - OLIVE ET TOM CAPTAIN TSUBASA T 21 OLIVE ET TOM L INEVITABLE NOUVELLE CONFRONTATION by Yôichi Takahashi Yoichi Takahashi Paperback 163 Pages Published
Millennium Actress and Tokyo Godfathers JUST came out within the past year on Blu-Ray, stateside. So steelbooks might be a bit away. Look at the time between Cowboy Bebop regular release and Cowboy Bebop Steelbook — same for Yu Yu Hakusho. That's my best guess.
Japan 2003, 92 min. Tokyo Godfathers, the acclaimed holiday classic from master director Satoshi Kon ( Paprika, Perfect Blue ). In modern-day Tokyo, three homeless people’s lives are changed forever when they discover a baby girl at a garbage dump on Christmas Eve. As the New Year fast approaches, these three forgotten members of society
Japon 1997 Titre original Pafekuto buru Réalisateur Satoshi Kon Scénario Sadayuki Murai Acteurs VO Junko Iwao, Rica Matsumoto, Shinpachi Tsuji Éditeur Kazé Durée 1h21 Genre Animation, Thriller Date de sortie cinéma 8 septembre 1999 Date de sortie DVD/BR 24 mai 2017 Mima, une chanteuse adulée et extrêmement populaire, décide de quitter son groupe pour se vouer à une carrière d’actrice. Alors que cette décision provoque la colère de nombreux fans, elle persiste et accepte un petit rôle dans une série télévisée. L’image sage et édulcorée de l’icône pop est alors écornée lorsque la jeune femme doit jouer des scènes de viol collectif et se dévoile nue dans des photos de charme. Mais un fan semble bien plus virulent et rancunier que les autres. Depuis sa reconversion, d’inquiétants événements entourent Mima et ses proches des hallucinations, des menaces et pire encore… des meurtres. Sa vie glisse lentement dans un cauchemar et la fiction semble rattraper la réalité le personnage qu’elle incarne dans la série prend le pas sur elle. Qui est-elle vraiment ? Le film [5/5] Sorti sur les écrans français en 1999, Perfect blue est sans aucun doute, avec Akira Katsuhiro Otomo, 1988, Ghost in the shell Mamoru Oshii, 1995 ou encore Jin-Roh – La brigade des loups Hiroyuki Okiura, 1999, un des mangas ayant le plus durablement marqué l’imaginaire des cinéphiles français, et indéniablement également un de ceux ayant contribué à donner ses lettres de noblesse à un genre encore trop souvent considéré comme mineur. Complexe, magnifique, immersif et ô combien remarquable, Perfect blue demeure, vingt ans après sa réalisation, toujours le même uppercut cinématographique. Pour sa première incursion dans le petit monde de l’animation, Satoshi Kon nous proposait un récit trouble de psycho-killer, qui réussissait l’exploit de se révéler à la fois très original et moderne dans la construction de son récit et sa mise en images, tout en reprenant une poignée de codes issus du giallo italien des années 70, qu’il assaisonnait à sa propre sauce. En résulte donc ce qui restera sans doute le plus grand classique de l’animation japonaise des années 90, qui aurait d’ailleurs absolument sa place auprès des plus grands thrillers de cette décennie, tous pays confondus, aux côtés du Seven de David Fincher par exemple. Court, efficace, intelligent, Perfect blue est une totale réussite, un film indispensable pour tous les fondus de cinéma de genre. Le coffret Blu-ray [5/5] Édité par Kazé, le Blu-ray de Perfect blue nous arrive aujourd’hui dans une édition haute définition de très haute volée, que l’éditeur nous propose qui plus est dans un coffret littéralement sublime. Côté image, le transfert est magnifique ; même si l’ensemble accuse légèrement des outrages du temps lors de certaines séquences, la définition est dans l’ensemble d’une très belle précision. Et si la Haute Définition a parfois sur les dessins animés un fâcheux revers de la médaille les limites techniques des balbutiements de l’animation secondée par ordinateur en devenaient perceptibles avec le recul sur des grands » films d’animation, elle sied parfaitement à l’animation traditionnelle et old school pratiquée par Satoshi Kon, et Perfect blue y gagne encore en fluidité et en beauté visuelle. Bref, le rendu HD est littéralement imparable et superbe. Côté son, même constat d’excellence VF et VO sont proposées dans des mixages DTS-HD Master Audio respectant la dynamique sonore d’origine, sans en faire trop. A noter que la VF est très soignée, mais que l’on préférera la VO, pour de simples raisons artistiques. Côté suppléments, c’est du très lourd également, car Kazé fait partie de ces trop rares éditeurs qui n’oublient jamais qu’une édition collector qui se respecte se doit AUSSI d’être un bel objet. Ainsi, non content de nous proposer un boîtier superbe, avec un digipack orné d’un fourreau transparent à effet d’effeuillage voir photo ci-dessous, l’éditeur nous offre également un artbook de 64 pages, ainsi que le storyboard complet du film 192 pages. Du côté des suppléments disponibles sur la galette Blu-ray, on passera rapidement sur l’enregistrement du titre Angel of the Heart » ainsi que sur l’entretien avec Junko Iwao la voix originale de Mima pour se concentrer sur l’entretien avec Satoshi Kon qui, bien qu’assez court un peu moins de douze minutes, s’avère assez passionnant, et donne tout de même largement la parole à un cinéaste très discret, qui s’amuse par moments des questions de son interlocuteur. On terminera avec la bande-annonce japonaise.
SynopsisPaprika. Paprika ou パプリカ en VO est un film réalisé par Satoshi Kon sorti en France le 21 Octobre 2006.. Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique nommé PT a été inventé. Grâce à une machine, le DC Mini, il est possible de rentrer dans les rêves des patients, et de les enregistrer afin de sonder les tréfonds de la pensée et de l'inconscient.Le 17/08/2009 à 1220 Par Après un Akira mort et enterré pour l'instant en tout cas, c'est au tour de Paprika d'être au centre d'attention à Hollywood. D'après nos confrères américains de Moviehole, Wolfgang Petersen aurait en effet fait savoir son intérêt d'en réaliser une adaptation live. Il n'est en revanche pas bien clair si le réalisateur d'origine allemande désirerait adapter l'anime de Satoshi Kon ou bien le roman de Yasutaka Tsutsui. On lui souhaite en tout cas bonne chance tant la structure narrative oscillant constamment entre réalité et fantasme s'avère des plus difficiles à maîtriser. Jeux Concours
Manga news > Dvds > Dvd > Perfect Blue Fiche Review News Editions Vidéo Infos+ Images Coms0 Volumes of the serie Edition Collector top Edition Steelbook Edition 1re édition topOriginalFrench Grande poster (47 x 63 inches) from 1998 for the Japanese film Perfect Blue. The poster is seen being flattened by linen backing. Perfect BluAlloCiné News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts-métrages Tous les films Séries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCréez votre compte Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires 3 Bande-annonces & Teasers 100Vidéo en cours 146 145 Commentaires Pour écrire un commentaire, identifiez-vous Jigo Le premier long de Kon, maîtrise sidérante de l'animation, cadrages démentiels, copié mais jamais égalé. Le Blu-Ray anglais arrive. Voir les commentairesSerialExperiments Lain: With Kaori Shimizu, Bridget Hoffman, Dan Lorge, Randy McPherson. Strange things start happening when a withdrawn girl named Lain becomes obsessed with an interconnected virtual realm known as "The Wired".Si vous avez raté la projection au festival Les Utopiales à Nantes, vous n’avez pas tout perdu puisque Millennium Actress de Satoshi Kon sera projeté en 4K à partir du 18 décembre un peu partout en France. Mais si vous ne voulez pas attendre, vous avez rendez-vous en novembre pour découvrir Millennium Actress en version restaurée. Le film sera projeté au cinéma les 7 Batignolles à Paris, dans le cadre de ses soirées Japanime le 14 novembre à 20h. Autre date, autre séance avec cette fois un rendez-vous le 29 Novembre à 19h30 pour une double séance avec bien sûr Millennium Actress mais aussi Perfect Blue à 21h40, cette fois c’est au Max Linder Panorama qu’il faudra aller. Synopsis Chiyoko Fujiwara est une ancienne gloire du cinéma japonais. Aujourd’hui, âgée de 70 ans, elle vit recluse chez elle. Un jour, un homme vient lui rendre visite pour l’interviewer sur son passé. Il lui remet une clé, que Chiyoko avait perdu voilà 30 ans. Devant le journaliste et son caméraman elle se met à raconter son histoire. Une vie pleine d’amour et de passion, passée à rechercher un étrange inconnu, celui-là même qui lui a un jour remis cette clé en lui faisant la promesse de se revoir…
Амют υτըдурուኚ
Βоրዊ ևμуጮ
ለվωс ки
Езвеснըሊо τанигጠβ сюբ соዲաгожዬ
PerfectBlue, un film de Satoshi Kon | Synopsis : Alors qu'elle a atteint le sommet de son art, la chaleureuse Mima décide d'abandonner la scène pour entamer une carrière d'actrice. C'est
Il y a toujours eu un gros malentendu lorsque l'on parlait d'animation japonaise dans les années 90 en France. A l'époque, le Club Dorothée cartonnait en mélangeant happening punk cocaïné et émission pour enfants comme les autres, en nous proposant tout un tas de séries japonaises qui ont provoquées une vague de terreur chez les parents et nos institutions. Suivant une logique de diffusion peu regardante sur l'identité réelle des séries montrées, AB Productions proposait ainsi à ses jeunes spectateurs des oeuvres aussi variées que Sailormoon, L'école des champions, Dragonball Z et des trucs beaucoup plus hardcore comme Ken le Survivant à l'heure du goûter. Ce qui a valu à l'animation japonaise une sale réputation de "japoniaiserie", un condensé de stupidité, de sexe et de violence, là uniquement pour pervertir la jeunesse française. Les clichés ayant la vie dure, cela nous a coupé pendant quasiment 15 ans d'une culture riche en diversité et en profondeur qui avait heureusement ses défenseurs chez nous le magazine Animeland par exemple, ou encore la rédaction de Player One, très tôt impliquée dans la reconnaissance des animés. Cette remise en contexte un peu longue était pourtant nécessaire pour bien comprendre dans quelles conditions est sorti Perfect Blue le 8 septembre 1999 dans notre beau pays. BLEU PARFAIT A l'origine, Perfect Blue est un roman de Yoshikazu Takeuchi, Perfect Blue Complete Metamorphosis, sorti dans les librairies japonaises en mars 1991. Une histoire de pop-idol plongée dans un thriller psychologique qui a fait son petit effet au point qu'un projet de mini-série live est rapidement envisagé. Malheureusement, en cours de production, la ville de Kobe, où se situe le studio, est victime d'un terrible tremblement de terre en 1995 qui détruit la plus grande partie des plateaux. Plutôt que de laisser mourir le projet alors qu'il est déjà bien avancé, décision est prise d'utiliser les capitaux restant pour produire une nouvelle adaptation, en animation cette fois, et à l'usage exclusif de la vidéo. Cela a un double intérêt d'une part ce type de production ne coûte pas énormément cher et rentre rapidement dans ses frais, mais surtout, cela permet de contourner la censure en vigueur à la télévision. Il existe en effet un marché parallèle, les OAV pour Original Animation Video, des productions pour la vidéo, libres de toutes coupes franches qui offrent ainsi la possibilité à leurs créateurs de se lâcher sur le sexe et la violence, deux données capitales dans l'histoire de Perfect Blue. Mais encore faut-il trouver le réalisateur adéquat capable de mener ce projet à bien avec seulement 3 millions de yens de budget soit en gros, 22 200 euros. Le roman matricielle Satoshi Kon n'est pas réalisateur lorsqu'il est approché par le studio Madhouse pour mettre en scène le film. Né en 1962 et suivant des études de design visuel à l'université d'art de Musahino banlieue de Tokyo, il dessine son premier manga en 1985 et reçoit un prix, ce qui lui permet de devenir l'assistant du grand Katsuhiro Otomo le papa d'Akira à qui il empruntera beaucoup son trait avant de se trouver sa propre identité visuelle. Pour cet homme bercé par le cinéma américain, la mise en scène est une désir profond mais le chemin sera long. Il fait ses premiers pas dans l'animation, toujours guidé par Otomo en 1991 en concevant les décors de Roujin Z, gros classique s'il en est, tout en continuant en parallèle à créer des mangas. En 1992, Mamoru Oshii Ghost in the Shell vient le chercher pour qu'il travaille sur son film Patlabor 2, là encore un classique. Mais c'est en 1995 que sa carrière prend un virage conséquent puisque Katsuhiro Otomo lui demande d'écrire le scénario de Magnetic Rose, segment du film omnibus Memories, réalisé par Koji Morimoto et qui sera la première démonstration de ses thématiques et de la maîtrise de son langage narratif. Satoshi Kon DISSOCIATION PSYCHOLOGIQUE Doté de son minuscule budget, Satoshi Kon se heurte à un premier obstacle l'oeuvre originale, qu'il n'aime pas du tout. Pour lui, il n'y a pas là matière à faire un grand film et il demande donc à ses producteurs l'autorisation de trahir le roman. Après des négociations que l'on imagine houleuses, il obtient enfin le feu vert à condition toutefois de respecter l'ADN de l'histoire le film doit se situer dans le monde de la J-Pop, il doit y être question de thriller, cela doit être sombre et violent. Aidé de son scénariste Sadayuki Murai, Kon s'en donne donc à coeur joie, bien décidé à raconter l'histoire qu'il a en tête depuis un moment. Nous suivons donc Mima Kirigoe une jeune chanteuse du groupe Cham que ses managers obligent à abandonner pour débuter une carrière d'actrice. Elle est engagée sur le drama Double Bind, une série policière particulièrement hardcore tandis qu'en parallèle, un fan se faisant appeler Mimania semble la harceler parce qu'il n'accepte pas son choix de carrière. Tiraillée entre ses envies personnelles et les plans de ses managers, Mima commence progressivement à péter les plombs, au point de se croire schizophrène alors, qu'autour d'elle, des gens commencent à mourir. La scission intérieure arrive après une scène de viol simulé particulièrement corsée qui la plonge dans les méandres de la psychose. Mima face à elle-même. Laquelle est la vraie ? On le voit, Perfect Blue n'est pas un dessin animé à mettre entre toutes les mains et, si le Japon est coutumier de productions hardcore, le film de Satoshi Kon, dans un souci de réalisme affirmé, se permet quand même d'exploser quelques tabous culturels au passage. En effet, durant les quelques scènes de nu de Mima, le corps de la jeune chanteuse laisse apparaître ses poils pubiens, chose impensable au Japon qui n'a aucun problème à représenter la nudité à partir du moment où la pilosité n'est pas représentée. Ce petit détail en apparence insignifiant est pourtant une vraie note d'intention du réalisateur qui, en faisant cela, investit une place provocatrice et marginale au sein de la production nippone. Pourtant, cela n'aurait aucune importance si le film n'était pas excellent. Les poissons, symboles d'une innocence perdue Et c'est bien ce qu'il est puisque lorsqu'il est présenté aux producteurs, ces derniers sont tellement surpris qu'ils abandonnent sa sortie en vidéo et lui font bénéficier d'une carrière au cinéma. Satoshi Kon, le réalisateur, est né. Parce qu'il faut bien comprendre qu'en dépit de son budget ridicule et donc de ses limitations techniques, Perfect Blue n'est pas un animé comme les autres. C'est avant tout un film qui sonde la société japonaise et son rapport à la culture, bien décidé à mettre en lumière ses aspérités les plus sombres. Un viol simulé qui va faire beaucoup de dégâts OTAKU, IDOLS ET COMPAGNIE Dans une société aussi étouffante et exigeante que le Japon contemporain, qui laisse peu de place à l'individu, il convient de contenir et de maîtriser tout le pulsionnel de sa population. C'est ainsi que l'industrie du divertissement, omniprésente, prend son envol peu après la Seconde Guerre Mondiale. Les mangas évidemment, le cinéma, mais aussi la chanson. On ne compte plus en effet les boys band et les girls band montés par des managers, là uniquement pour entretenir certains fantasmes post-adolescents. Des formations qui ont généralement une durée de vie assez courte et qui ne mettent jamais en avant l'individu au détriment de la marque. Dans cette optique ultra consumériste, les chanteuses les Idols comme on les appelle, sont généralement très jeunes et objétisées dès le départ. Elles doivent correspondre à un fantasme spécifique, se consacrer corps et âme à leur public tout en jouant constamment sur une fibre érotique précise une innocence enfantine, dans un corps de femme voluptueux, capable ainsi de satisfaire à la fois les désirs de domination de leur public masculin, leur côté paternaliste hérité de la féodalité et encore en vigueur dans le système moral et politique tout autant que les pulsions sexuelles, virtualisant le tout en jouant sur des ressorts inconscients qui les accrochent affectivement à un groupe en particulier, parfois de manière très poussée. Un univers anxiogène qui se réduit de plus en plus Dans ces conditions, l'artiste, et plus important encore l'être humain, n'existe plus, ramené à un statut de marchandise dont la trajectoire est tracée dès le départ. Comme en plus ce marché est extrêmement compétitif, tout signe de rébellion est proscrit, et le manager a plus ou moins droit de vie et de mort sur ses sujets certaines clauses de contrat régissant également la vie sentimentale des artistes. Par effet miroir, le public le plus frustré et complexé, se réfugie et se soumet aussi à ce dogme culturel et industriel. Face à l'angoisse existentielle, les "otakus" ne vivent que pour et par leur passion on est dans du geekisme avancé, ne sortant jamais de leur bulle, ne se confrontant jamais au Réel, allant parfois jusqu'au stade ultime du mouvement, appelé les "hikikomori", des personnes totalement déconnectées de la réalité, ne sortant jamais de chez elles, sans emploi et vivant dans un univers étouffant de posters et de figurines. Un mouvement qui, malheureusement, a pris de l'ampleur ces dernières années et qui a dépassé les limites du Japon puisqu'il commence aussi à toucher la France. Le girls band "Cham" Derrière le sourire, une pression énorme. C'est face à tout cela que nous met Satoshi Kon dans Perfect Blue, pour nous questionner sur notre attitude et notre rapport au réel. Un discours audacieux à l'époque qui gagne encore plus en importance avec les années, et particulièrement en ce moment où réalité et virtualité entretiennent des rapports de plus en plus étroits aux frontières de plus en plus floues. En choisissant de nous faire vivre le calvaire de Mima de l'intérieur, Kon nous questionne en fait sur la société-fourmilière elle-même, sur le contrat social inconscient que nous passons tous lorsque nous prenons part à la vie active et sur le sens de tout cela. On pourrait y voir une retranscription du roman 1984 mais avec des chansons et des paillettes. Mima, le sacrifice d'une société malade d'elle-même COUP D'ESSAI, COUP DE MAÎTRE Au-delà de son fond solide, passionnant et subversif, Perfect Blue est aussi une merveille formelle. Contournant habilement les limites de son budget, le film met un soin tout particulier à proposer un découpage précis et implacable, hérité des grands maîtres du suspense comme Alfred Hitchcock évidemment, dont l'ombre plane sur le film entier, mais aussi Brian de Palma ou encore Michelangelo Antonioni. Perfect Blue surprend ainsi par ses thématiques typiquement japonaises du moins à l'époque, son trait si particulier Kon était celui qui dessinait probablement le mieux les femmes dans toute leur sensualité et leur sensibilité naturelle et sa mise en scène clairement occidentale. Ce qui fait que le film parlera à tout le monde. On ne compte plus en effet les trouvailles et les morceaux de bravoure de Perfect Blue pour nous plonger dans son ambiance et son intrigue en spirale et non en tiroirs comme n'importe qui d'autre l'aurait fait, jouant habilement avec la sexualité de Mima en tant qu'égérie et sa fragilité en tant que jeune femme. Cette confluence de références et de styles est encore plus magnifiée par la bande-originale étrange et décalée de Masahiro Ikumi, remplissant le cahier des charges parfait de la J-Pop en créant des tubes ultra efficaces qu'il entrechoque avec des morceaux instrumentaux surprenants et éthérés qui illustrent à merveille la fracture intérieure de son héroïne. Ce mariage, à priori risqué, d'influences diverses permet au film d'arriver à un paroxysme sacrificiel de son personnage principal, tout en prenant le spectateur à son propre jeu, puisqu'il est constamment pris à défaut, entre voyeur privilégié et victime désignée de ce voyeurisme obscène. Et lorsque le film s'achève, il laisse un goût amer en bouche. Paranoïa Agent, le successeur flamboyant de Perfect Blue Si Perfect Blue ne crève pas le box-office, il s'exporte cependant partout dans le monde, participant à tous les festivals du globe qui ont trait à l'animation et ne tarde pas à accéder au statut d'oeuvre culte, notamment en France et aux Etats-Unis. A présent lancé, Satoshi Kon va poursuivre sa thématique tout en exprimant son amour du cinéma en 2001 avec Millenium Actress, encore une histoire de réalité et de fiction, mais sur un mode romantique et mélodramatique, dans un film bouleversant qui rend hommage à la fois au cinéma japonais et à la femme. Tokyo Godfathers en 2003, peut à priori apparaître comme l'ovni de sa filmographie avec ses airs de comédie de Noël inspirée par Frank Capra et Le Fils du désert de John Ford. Pourtant, il n'en est rien puisque, lorsqu'on le regarde vraiment avec attention, nous y trouvons le même travail sur l'inconscient, la société japonaise impitoyable et le rapport à la réalité. Une inspiration évidente de Requiem for a Dream Des thématiques qui trouvent leur point d'orgue en 2004 avec sa série Paranoïa Agent, chef-d'oeuvre noir et apocalyptique, suite directe de son travail sur Perfect Blue, questionnement ultime sur le divertissement en tant que miroir déformant de la réalité, sur le règne de la paranoïa et de la psychose induite par les nouvelles technologies et sur notre refus de nous remettre en question alors que nous allons dans le mur. En 2006, c'est le fantastique Paprika qui sort dans les salles et la reconnaissance du monde entier est acquise au réalisateur. Il est devenu un auteur incontournable, servant d'inspiration aux plus grands Christopher Nolan repompe Paprika pour son Inception, Darren Aronofsky cite Satoshi Kon dans quasiment tous ses films et son oeuvre suivante est attendue avec impatience. Malheureusement, Satoshi Kon décède d'un cancer du pancréas le 24 août 2010 à l'âge de 46 ans. EN BREF Oeuvre majeure de l'animation et du cinéma de façon plus générale, Perfect Blue est obligatoirement à redécouvrir aujourd'hui, alors que les frontières entre réalité et virtualité n'ont jamais été aussi floues et que toutes les affaires d'harcèlements sexuels explosent en place publique. Mais c'est avant tout un film rondement mené, admirablement réalisé, un vrai bel objet de cinéma intelligent, sensible et humain, première pierre du sublime édifice d'un architecte parti beaucoup trop tôt.
SatoshiKon est né le 12 octobre 1963 à Kushiro sur l’île de Hokkaidō. En 1982, après les années lycée, il intègre l’Université d’Art de Musashino, dans la banlieue de Tōkyō où il perfectionnera son graphisme. D’abord assistant de Katsuhiro Otomo sur " Akira ". Les deux hommes collaboreront extrêmement souvent par la suite, notamment lorsqu’il fut question d’adapter en
Synopsis The color of illusion is Perfect Blue. A retired pop singer turned actress' sense of reality is shaken when she is stalked by an obsessed fan and seemingly a ghost of her past. Cast Crew Details Genres Cast Director Producer Writers Editor Cinematography Art Direction Composer Studios Country Language Alternative Titles Pāfekuto Burū, 藍色恐懼, Истинная грусть, Pafekuto buru, Paafekuto buruu, 蓝色恐惧, The Perfect Blue, 未麻的部屋, 퍼펙트 블루 Genres Themes Intense violence and sexual transgression Horror, the undead and monster classics Thrillers and murder mysteries horror, creepy, eerie, blood or gothic violence, shock, disturbing, brutal or graphic scary, horror, creepy, supernatural or frighten thriller, psychological, suspense, twist or disturbing horror, gory, scary, killing or gruesome Show All… Popular reviews More This review may contain spoilers. I can handle the truth. black swan 2010 was found dead in a ditch darren aronofsky, retire bitch A smart, sexy, and seriously funny comedy!EDIT just finished reading the wikipedia summary. how do i delete this I say this in the most minnesotan way possible oh jeez Imagine your card declines at therapy and they show you this This review may contain spoilers. I can handle the truth. Perfect Blue is a serial killer film, and the killer is patriarchal films mine the tension between one's idealized self and the self one lives in reality to create drama and art*, few so adeptly recognize that for women, both of these sides are controlled by men. Perfect Blue is the story of pop icon Mima who decides to move from singing to acting and takes a minor role in a disgusting procedural show about grisly murders. But decides is intentionally on my part not the correct verb in this instance; the film does not portray it as a decision. In fact, Mima is often shown consenting to something that eventually undermines her own sense of self or… if you can believe it, was pretty confused the first time i saw this! but obviously that’s intentional on the film’s part, the blurriness hooks you in at such a psychological level. so my general reaction was cool, time around, well over a year after my first time, i found myself connecting to this on a much much much deeper level. not just because i knew what i was getting myself into but it’s also just so much more hauntingly realistic than i remember. satoshi kon really is one of the best to ever do it. darren aronofsky really went and based his entire career around perfect blue didn't he from IndieWire's 100 best movies of the '90s Satoshi Kon died from pancreatic cancer in 2010 at the tragically premature age of 46, not only did the film world lose one of its greatest storytellers, it also lost one of its most gifted seers. No one had a more accurate grasp on how the digital age would see fiction and reality bleed into each other on the most private levels of human perception, and all four of the wildly different features that he made in his brief career along with his masterful TV show, “Paranoia Agent” are bound together by a shared preoccupation with the fragility of the self in the shadow of mass media. Kon’s dreamlike work… okay but there honestly wasn't a ton of blue in this movie surprisingly The blurred line between what is real, and what is not. A theme explored in movies such as Repulsion, Belle de Jour, Triangle and Black Swan. A film aspect that's never been a favorite of mine. However, I found the outlier. Perfect Blue hooked me from the opening, and I was on the edge of my seat until the final credits rolled. Perfect Blue is batshit crazy in an eat your heart out Darren Aronofsky type of way. It's the movie Black Swan only wished it could be. It's simply a badass flick with a lot of social commentary on the media, fame and internet usage for dummies circa 1997. At least in my mind it Giallo. Fun… Mentioned by
Alorsqu'elle a atteint le sommet de son art, la chaleureuse Mima décide d'abandonner la scène pour entamer une carrière d'actrice. C'est sans regrets qu'ell
Japon 1999 Titre original Jin-Rô Réalisateur Hiroyuki Okiura Scénario Mamoru Oshii Acteurs VO Yoshikazu Fujiki, Sumi Mutoh, Hiroyuki Kinosha Éditeur Anime Durée 1h42 Genre Science-fiction, Animation Date de sortie cinéma 17 novembre 1999 Date de sortie Blu-ray 7 décembre 2016 Tokyo, dans les années 1970… Les révoltes font rage, opposant les forces de police à la Secte, une organisation formée d’opposants au pouvoir en place. Pour remédier à ce problème, l’État créé la POSEM et ses divisions Panzer dont l’unique but est d’éliminer tout opposant. Fusé, fraîchement promu de l’académie de la POSEM, en fait partie. Lors d’une révolte, il n’arrive pas à tirer sur une jeune rebelle. Alors que son incapacité d’agir le hante, il rencontre la soeur aînée de la victime avec laquelle il noue une relation. Coïncidence fortuite ? Complot de certains cherchant à détruire les unités Panzer ? Mais peut-être est-ce la mythique brigade des loups qui tire les ficelles en fin de compte… Le film [4,5/5] Sorti sur les écrans français en 1999, Jin-Roh – La brigade des loups est, avec Akira Katsuhiro Otomo, 1988, Ghost in the shell Mamoru Oshii, 1995 ou encore Perfect blue Satoshi Kon, 1997, un des mangas de science-fiction ayant probablement le plus marqué l’imaginaire des cinéphiles français, et sans nul doute un de ceux ayant contribué à donner ses lettres de noblesse à un genre encore trop souvent considéré comme mineur. Prenant place au cœur d’une uchronie dystopique, le film de Hiroyuki Okiura plonge le spectateur dans un Japon totalitaire, rongé par les émeutes et la répression armée. Ecrit par Mamoru Oshii, le film fait la part belle à une intrigue complexe, où tout un chacun doit composer avec son lot d’intrigues, de complots et autres jeux de pouvoir. Jouant de façon subtile avec l’imagerie du conte le petit chaperon rouge, les loups, Jin-Roh – La brigade des loups s’amuse également à placer au cœur de son récit d’anticipation très réaliste un soldat que l’amour va humaniser » au fil d’un récit riche en questionnements philosophiques. Du panzer » anonyme, Fuse deviendra donc un homme – mais à quel prix ? Habiles, Okiura et Oshii rythment leur récit de façon lente, mélangeant peu à peu fantasme et réalité, les rafales de mitraillettes ramenant de façon on ne peut plus pragmatique les personnages à leur condition. Au final, Jin-Roh – La brigade des loups s’impose comme une fable poétique et désespérée, dotée d’un fond très pessimiste dans ce qu’il véhicule sur la nature humaine. A voir absolument ! Le Blu-ray [4,5/5] Côté Blu-ray, le boulot effectué par Anime sur Jin-Roh – La brigade des loups est digne de tous les éloges la copie est de toute beauté, encodée en 1080p et respectueuse de la légère granulation d’origine, avec un piqué précis et des couleurs restituant parfaitement l’ambiance oppressante voulue par Hiroyuki Okiura. Tout juste pourra-t-on remarquer que les contrastes manquent peut-être un peu de punch », mais on préfère cela à des contrastes artificiellement boostés qui auraient forcément eu tendance à boucher les noirs – le film étant essentiellement nocturne, on apprécie le beau travail fait par l’éditeur. Côté son, nous avons droit à un mixage DTS-HD Master Audio pour la version originale japonaise la VO étant également proposée dans un mixage DTS-HD Master Audio propre et nette, tandis que la VF très réussie dans son genre ne disposera que d’une version DTS-HD Master Audio donc dépourvue du renfort du caisson de basses, ce qui est inhabituel, mais passés les premiers instants, on s’y habitue parfaitement. Côté suppléments, le Combo Blu-ray / DVD édité par Anime ne propose d’autre bonus qu’un livret de 40 pages que l’on a malheureusement pas pu avoir entre les mains mais, surtout, se détache du lot par une sublime présentation formelle, Jin-Roh – La brigade des loups débarquant dans un superbe Steelbook reprenant en facing l’image la plus célèbre et la plus iconique du film. Un beau coffret pour un film indispensable à toute vidéothèque qui se respecte !
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