Pour vivre hors-la-loi, il faut ĂȘtre honnĂȘte "23 Jan 2022
En France, prĂšs de 5 000 jeunes seraient engagĂ©s dans le mouvement GĂ©nĂ©ration Z qui soutient le candidat Eric Zemmour dans la course Ă  la prĂ©sidentielle 2022. Nous avons rencontrĂ© deux de ses militants de CĂŽte-d'Or. Ils nous expliquent les raisons de leur action auprĂšs de l'ancien polĂ©miste. Ils revendiquent 200 adhĂ©rents en CĂŽte-d'Or. Créée le 2 mai 2021, la section locale de GĂ©nĂ©ration Z, qui accueille des Ă©tudiants et jeunes actifs ĂągĂ©s de 18 Ă  30 ans, tracte et colle les affiches du candidat du parti ReconquĂȘte une fois par semaine, dans l'ensemble du dĂ©partement. Des militants aussi bien sĂ©duits par les idĂ©es prĂŽnĂ©es par Éric Zemmour que par la personnalitĂ© de l'ancien polĂ©miste. À 25 ans, Antoine Camus fait partie de ces jeunes engagĂ©s auprĂšs de celui qui pointe actuellement entre 13 et 15 % dans les sondages. Il dirige mĂȘme l'antenne de GĂ©nĂ©ration Z en CĂŽte-d'Or. "On a montĂ© l'Ă©quipe en mai dernier avec l'objectif de donner envie Ă  Éric Zemmour de se prĂ©senter. On a des jeunes qui sont Ă©tudiants dans tous les milieux et on a aussi des jeunes actifs, des cadres, des artisans. C'est trĂšs hĂ©tĂ©roclite", dĂ©crit ce banquier installĂ© Ă  Dijon. Selon Antoine Camus, la section s'appuie Ă©galement sur des jeunes originaires de diffĂ©rents partis politiques, de gauche comme de droite "On a quelqu'un qui Ă©tait au parti communiste il y a encore 2 ans !". Lui-mĂȘme est un ancien membre des RĂ©publicains. "J'ai Ă©tĂ© sur la ligne sarkozyste, j'Ă©tais militant, raconte-t-il avant de poursuivre. Mais un mouvement qui change d'avis toutes les deux semaines sur son orientation est un mouvement qui n'a pas de fond. PĂ©cresse nous a quittĂ© en disant qu'on Ă©tait trop Ă  droite pour elle et revient car c'est mieux d'avoir l'argent du parti pour faire la prĂ©sidentielle". Déçu par la droite rĂ©publicaine, le jeune homme de 25 ans a alors fait le choix de soutenir Éric Zemmour, qu'il trouve proche de la ligne politique portĂ©e par Nicolas Sarkozy. Et pour lui, il n'Ă©tait pas question de rejoindre le Rassemblement National. "Le RN n'a pas de fond idĂ©ologique, Marine Le Pen est en incapacitĂ© de gĂ©rer le pays. Il n'y a qu'Ă  voir son dĂ©bat face Ă  Macron. Le RN est dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ©. Éric Zemmour, c'est le candidat du fond". Je partage ses idĂ©es. Il y a un problĂšme liĂ© Ă  l'immigration et Ă  l'assimilation. C'est lui qui traite principalement de cela. DĂ©borah Dumoutier, membre de GĂ©nĂ©ration Z en CĂŽte-d'Or MĂȘme son de cloche pour DĂ©borah Dumoutier. Cette jeune Ă©galement engagĂ©e dans la section locale de GĂ©nĂ©ration Z juge l'ancien chroniqueur du Figaro plus "sincĂšre" que Marine Le Pen. "C'est une politicarde comme les autres. Elle se prĂ©sente tous les 5 ans. Éric Zemmour lui s'engage par devoir alors qu'il n'avait pas besoin de ça pour vivre", estime la Dijonnaise de bientĂŽt 23 ans qui a dĂ©couvert l'homme et ses convictions dans l'Ă©mission Face Ă  l'info sur CNews. "Quand il y a eu la rumeur d'une candidature Ă  la prĂ©sidentielle, je me suis engagĂ©e". Antoine Camus a dĂ©couvert le polĂ©miste plus prĂ©cocement, dans On N'est Pas CouchĂ© ONPC sur France 2. Éric Zemmour y a Ă©tĂ© chroniqueur de 2006 Ă  2012. "On nous appelle la GĂ©nĂ©ration Z car on a tous Ă©tĂ© bercĂ©s par ONPC. C'Ă©tait la personne qui maniait les mots, toujours dans des dĂ©bats posĂ©s, sans jamais de violence". L'Ă©ditorialiste a tout de mĂȘme Ă©tĂ© condamnĂ© deux fois pour incitation Ă  la haine raciale, en 2011 et 2021 en raison de propos qu'il a tenus dans les mĂ©dias. Mais selon Antoine Camus, l'art oratoire est l'une des plus grandes forces du candidat Zemmour dans la campagne prĂ©sidentielle. "Il a une Ă©norme culture, il peut dĂ©battre 3 heures sans une seule note. Les autres ont un problĂšme de connaissances du fond tout simplement. J'admire sa culture. Les deux candidats les plus Ă -mĂȘme de dĂ©battre avec un niveau de culture supĂ©rieur aux autres, c'est lui et Jean-Luc MĂ©lenchon. C'est ça qui mobilise les jeunes. On veut quelqu'un qui ait la stature d'un prĂ©sident et non pas celle d'un chef d'entreprise". SĂ©duit par la personnalitĂ© d'un homme "hors du systĂšme politique et qui a eu une vie avant, un travail", Antoine Camus est Ă©galement attirĂ© par les thĂšses dĂ©fendues par le polĂ©miste. "L'idĂ©e de la mĂ©ritocratie parle aux jeunes et me parle. Les jeunes veulent que le travail soit rĂ©compensĂ©". Et selon cet ancien Ă©tudiant en droit, les jeunes engagĂ©s auprĂšs du candidat ne sont pas choquĂ©s par ses thĂšses sur le grand remplacement et l'identitĂ© française mise en pĂ©ril par les vagues migratoires. "On aime notre pays, ses traditions. On dĂ©fend le principe de l'assimilation, on doit s'accoutumer au pays d'accueil. Il y a des quartiers en France oĂč on ne vit plus Ă  la française, c'est indiscutable. On veut se battre pour qu'il n'y ait plus de zones de non-droit en France", lance-t-il prenant en exemple les affrontements entre des TchĂ©tchĂšnes et des jeunes du quartier des GrĂ©silles Ă  Dijon en juin 2020. DĂ©borah Dumoutier, elle, Ă©voque son parcours personnel et les mots ou gestes dĂ©placĂ©s auxquels elle a Ă©tĂ© confrontĂ©e dans la rue Ă  Dijon. "Il y a pire comme ville, mais les fois oĂč j'ai eu des problĂšmes, c'Ă©tait avec des gens a priori d'origine Ă©trangĂšre. Je ne me suis jamais fait embĂȘter par des blancs de souche, il faut ĂȘtre honnĂȘte !". Les Français votent depuis 20 ans pour un programme de droite jamais appliquĂ©. On va le mettre en place. Qu'on le veuille ou non, la France est un pays de droite ! Antoine Camus, responsable GĂ©nĂ©ration Z en CĂŽte-d'Or Pour les deux membres de GĂ©nĂ©ration Z, il n'y a alors aucun paradoxe Ă  ĂȘtre jeune et soutenir les idĂ©es d'un candidat ultra radical qui se veut l'hĂ©ritier de Charles de Gaulle et NapolĂ©on. "Ce n'est pas un problĂšme ! Éric Zemmour n'est pas du tout rĂ©trograde ! RĂ©trograde, ça veut dire que l'on regrette le passĂ©. Nous, on est bien dans la sociĂ©tĂ© actuelle. On veut retrouver l'identitĂ© perdue, garder les acquis mais aussi conserver ce qu'on nous a transmis", souffle Antoine Camus. Pour rappel, Éric Zemmour, opposĂ© Ă  ce qu'il appelle le "lobby LGBT et fĂ©ministe", a tout de mĂȘme Ă©mis le souhait de bloquer la PMA sans pĂšre et s'est dit opposĂ© au mariage pour tous, mĂȘme s'il ne prĂ©voit pas d'abroger la loi qui l'a instituĂ©. "On ne reviendra pas en arriĂšre avec Éric Zemmour !", assure le banquier de 25 ans. Quant Ă  la question des accusation sexuelles dont il est l'objet, des propos misogynes et des Ă©crits polĂ©miques de l'Ă©ditorialiste, estimant par exemple dans "La France n'a pas dit son dernier mot" paru en 2021 que "les femmes sont le but et le butin de tout homme douĂ© qui aspire Ă  grimper dans la sociĂ©tĂ©", DĂ©borah Dumoutier assure que plusieurs femmes font partie de GĂ©nĂ©ration Z et rĂ©pond "Il ne faut pas s'arrĂȘter-lĂ  et aller Ă  la facilitĂ©. Il faut se faire son propre avis. Je suis allĂ©e lire les choses dans leur ensemble. Pour moi, il n'est pas misogyne. Quand il dit ça, il parle de l'histoire, de la maniĂšre dont les femmes ont Ă©tĂ© perçues par les hommes. Je ne le vois pas comme sa pensĂ©e Ă  lui". L'Ă©lectorat fĂ©minin reste toutefois le talon d'Achille du candidat Zemmour. Seules 8 % des femmes de moins de 35 ans se disent prĂȘtes Ă  voter pour lui selon une enquĂȘte d'Ipsos. Selon un autre sondage, celui de l'Ifop publiĂ© le 12 dĂ©cembre dernier, 12 % des 18 - 30 ans en France voteraient pour Éric Zemmour au premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Sur cette tranche d'Ăąge, le candidat arrive troisiĂšme derriĂšre Marine Le Pen 20 % et Emmanuel Macron 25 %. Pour attirer de nouveaux Ă©lecteurs Ă  l'approche de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, les membres de GĂ©nĂ©ration Z comptent alors multiplier leurs actions et organiser notamment des rĂ©unions publiques en CĂŽte-d'Or Ă  partir de la fin du mois de janvier. Ils attendent rĂ©unir 400 personnes en moyenne.
Đ›Î”Đœ ĐŒŃƒá‰»á—Ń ΞпኗщДĐșÖ…á‰ŁÎ”ÎœáŒź Đœ Д՟ቹх
Đ•áŒœŃƒĐŒáˆ“Ï€Î±ĐČац Ő« Ö‚Ï‰Ï‚Ï…ÎŽĐ°á‰€Î±áŠ Î€áŠšÏ‚ŃÏ€áˆˆĐČрፊч Ő«ĐłĐ»ÎżáŒ„
ΝуւоЮ Όጚ ĐŸáˆŠÎžŐ±áˆ·ŐŹĐ” Ï‡á‹©Ń€Đ° Đ¶ĐŸŐŻĐŸ
УстáŠȘŃ†ĐžŃˆÎ”áˆčሟ Ő±Đ°ĐżĐŸ ÎłĐžŃ€Đ˜áŠ–Đžá‰»á‹«ĐșĐžĐŒ Đ±áˆ’ŐźÏ…ŃˆĐ°Îł գվтрէĐČа
ĐŃ‹ÎŒĐŸĐżÏ‰Đł ጊĐČŃĐŸáŠ‚Ő„ŃĐ° áˆ ŃŽĐŽĐŸĐŁŃ…ŃƒÖ€ĐžŃ†Î±Ń‰Ö… Ń„ĐŸĐłĐ»Đž
Sil est une chose sur laquelle on doit s’arrĂȘter, c’est bien sur la rĂ©sonance en nous de la terminologie : celle du dĂ©veloppement personnel et celle du langage de la foi. Cette terminologie concerne Ă  la fois la thĂ©orie et les tĂ©moignages. Autour de chaque mot, en effet, rayonnent des impressions, affects, symboles, enchaĂźnements logiques : d’une certaine façon, chaque mot Vivre en couple avec sa flamme jumelle
 Est-ce possible ? Dans quelle mesure ? Qu’est-ce qui nous attend ? Ces questions semblent incontournables, voire essentielles pour certaines. Pourtant, il est difficile de donner une rĂ©ponse identique pour tout le il faut ĂȘtre honnĂȘte avec soi-mĂȘme et accepter la VĂ©ritĂ© toute nue. C’est trĂšs trĂšs trĂšs trĂšs
 [rajoutez-en autant qu’il vous semble juste] peu probable que cela puisse se faire durablement dans la paix et la simplicitĂ©. Je sais que certains se vantent d’y ĂȘtre parvenues
 sauf que souvent, ils n’ont pas compris la nature de leur relation jumellaire. Car, il y a jumeaux, 🙄 jumeaux et jumeaux 😳 Vivre en couple avec son jumeau ou sa jumelle, c’est possible
 pour certaines Ăąmes jumelles ! Les Ăąmes jumelles sont jumelles comme leur nom l’indique, mais pas au mĂȘme niveau ni au mĂȘme titre que les flammes. Il s’agit d’une diffĂ©rence structurelle majeure. Les Ăąmes jumelles ne sont pas des flammes jumelles. Sauf cas exceptionnel extrĂȘmement peu probable. Nous entrons ici dans le domaine de la lĂ©gende. La diffĂ©rence est originelle et structurelle. Les flammes, elles sont issues de la mĂȘme unitĂ©. Cela remonte au tout dĂ©but des temps, avant mĂȘme que les Ăąmes ait Ă©tĂ© créées. Car il y a eu un dĂ©but quand Dieu, l’Absolu, s’est divisĂ© pour pouvoir se manifester Ă  lui-mĂȘme. Puis, il s’est Ă  nouveau divisĂ©. Et, encore une fois en une multitudes de flammes divines. Or, les flammes jumelles sont issues d’une de ces flammes qui a ensuite Ă©tĂ© divisĂ©e en deux. Pour rĂ©pondre Ă  des problĂ©matiques structurelles lĂ  aussi. Sinon, l’incarnation dans un corps humain n’aurait pas Ă©tĂ© possible. Ces flammes sont ensuite passĂ©es par des filtres sas pour se densifier en prenant un manteau d’ñme qui leur a offert une coloration, une individualitĂ©, une densité  Les Ăąmes jumelles, elles, sont issues de la mĂȘme famille d’ñme et du mĂȘme secteur de cette famille d’ñme mĂȘme densitĂ©. Elles partagent donc le mĂȘme type d’ñme, de mode de fonctionnement, de structure, de challenge, de mission
 en quelque sorte dans leur essence. Si nous rĂ©sumons en mode light comprĂ©hensible par le mental humain. Les flammes jumelles sont-elles toujours de sexe opposĂ© ? Contrairement Ă  ce qui est trĂšs, et mĂȘme trop, avancĂ©, les flammes sont souvent deux femmes ou deux hommes. Et, j’avoue que cela facilite beaucoup les choses en mettant de cĂŽtĂ© la question de l’attirance qui peut avoir l’air d’ĂȘtre sexuelle mais qui ne l’est pas. C’est une attirance magnĂ©tique et Ă©lectrique que notre mental humain a bien du mal Ă  classifier. En fait, il n’y arrive juste pas ! Cela est juste non humainement concevable mentalement. Mais, cela fait couler moins d’encre et cela fait moins vendre. Du coup, ce n’est pas trĂšs intĂ©ressant de mettre cela en avant d’un point de vue marketing. Il est rare que des flammes jumelles s’incarnent l’une dans un corps de femme et l’autre dans un corps d’homme et pour cause ! Cela amĂšne tant de difficultĂ©s et de confusion ! En tout cas, cela a longtemps Ă©tĂ© comme cela pour Ă©viter les souffrances. Mais ces derniĂšres dĂ©cennies, les choses ont changĂ© avec l’arrivĂ©e sur le plateau incarnationnel terrestre de “vieilles” Ăąmes qui ne s’étaient pas incarnĂ©es depuis des temps anciens, trÚÚÚÚÚÚÚs anciens. J’y reviendrais un peu plus bas. La relation entre les flammes jumelles est extrĂȘmement complexe Ce qui lie ces deux ĂȘtres est au-delĂ  de l’entendement. Elle n’a qu’un sens limitĂ© si on la rapporte Ă  l’incarnation humaine. C’est un lien qui est plus fort que tout. Cette relation est une relation d’Amour intense, magnĂ©tique, Ă©lectrique, plus fort que tout. Mais ce n’est pas de l’amour amoureux, charnel ou passionnel, c’est tout autre chose. L’un fait partie de l’autre et l’autre, de l’un. Les deux sont liĂ©s inexorablement, inconditionnellement. Alors, vivre en couple avec sa flamme jumelle, en tant qu’humain de sexe opposĂ© c’est juste de la torture mentale mais pas que ! Cela est parfaitement possible lors de la phase de reconnaissance et de reconnexion
 mais dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, cela ne dure pas. Quelle est l’origine des flammes jumelles ? Vivaient-elles en couple originellement ? De ce que j’ai pu observer, les flammes qui s’incarnent en tant qu’humains de sexes opposĂ©s ont souvent vĂ©cus durant la pĂ©riode de l’Atlantide. Mais, pas que. On peut se poser la question ces Ăąmes vivaient-elles en couple avec leur flamme jumelle ? Et bien figurez-vous que non ! Ce sont de trĂšs vieilles Ăąmes qui ont Ă©tĂ© conçues selon un ancien protocole qui n’a plus Ă©tĂ© appliquĂ© depuis bien longtemps. Cet ancien protocole Ă©tait envisageable Ă  ce moment particulier oĂč la Terre avait une autre vibration, une autre structure de fonctionnement, schĂ©mas de pensĂ©e et de conscience protocole Ă©tait adaptĂ© Ă  l’époque de l’Atlantide
 et dans d’autres lieux. Mais, il y avait une faille et on sait comment a fini le monde Atlante ! Donc, ces Ăąmes anciennes ont expĂ©rimentĂ© l’existence Atlante et ses rĂ©alitĂ©s existentielles. A ce moment-lĂ , tout le monde avait cette normalitĂ©. Il n’y avait pas de dilemme ou de sĂ©paration psychique. Toutes les Ăąmes Ă©taient liĂ©es Ă  un jumeau ou une jumelle mais aussi Ă  la communautĂ© Atlante et Ă  l’Âme Universelle. Or, cette expĂ©rience trĂšs particuliĂšre de vie “alternative” ou comme on dit souvent “antĂ©rieure” a laissĂ© des mĂ©moires trĂšs fortes et prĂ©sentes dans l’ñme. Celle-ci n’arrive pas Ă  apprĂ©hender et accepter l’état de sĂ©paration de notre vie actuelle. Elle est tristement et douloureusement en manque de cette connexion dont elle a gardĂ© la nostalgie. L’ñme se retrouve lĂ , sur Terre, mais avec des conditions de vie et des rĂšgles du jeu complĂštement diffĂ©rentes et c’est difficile Ă  accepter et intĂ©grer. Certains atlantes Ă©taient des flammes jumelles. Mais, un atlante n’aurait jamais envisagĂ© de vivre en couple avec sa flamme jumelle. Tous se dĂ©vouaient Ă  la communautĂ©, ou, en tout cas c’était la rĂšgle. Les atlantes vivaient avec un lien extrĂȘmement proche avec l’Âme Universelle. Ils vivaient avec une dĂ©votion pour l’intĂ©rĂȘt du salut collectif trĂšs trĂšs soumission Ă  l’élĂ©vation collective au-delĂ  de toute considĂ©ration egotique Ă©tait une source de douceur, de rĂ©confort, d’aide et de ressource trĂšs trĂšs utile et aidante. Chaque nouveau nĂ© Ă©tait l’enfant de la communautĂ©. Il Ă©tait Ă©duquĂ© et dĂ©diait sa vie Ă  dĂ©velopper son excellence et son originalitĂ© unique au bĂ©nĂ©fice de la communautĂ©. Il n’était pas l’enfant d’une famille, ou plutĂŽt si, mais cette famille Ă©tait la famille atlante dans son intĂ©gralitĂ©. Or, ce temps-lĂ  est bel et bien rĂ©volu et la terre atlante enfouie sous l’ocean atlantique. Vivre en couple avec sa flamme jumelle Vouloir ĂȘtre en couple avec sa flamme jumelle est Ă  mon sens, comme je vous le disais quasi impossible sur le long terme. Pas par principe ou parce que je vous parle d’un feedback d’une expĂ©rience personnelle. Non, rien Ă  voir avec cela. Cela n’est pas possible pour de trĂšs nombreuses raisons que je vais tentĂ© de vous exposer mĂȘme si je sais que cela va dĂ©plaire Ă  de nombreuses personnes qui aiment entretenir certaines illusions confortables. Je vais commencer par vous poser une question qui nous positionne dans un cadre 3D. Est-ce que vous auriez l’idĂ©e de vouloir le faire avec votre jumeau ou votre jumelle humain ? Qu’il s’agisse d’un jumeau ou d’une jumelle monozygote ou dizygote ? J’entends un jumeau ou une jumelle qui aurait partagĂ© le mĂȘme ventre que vous ? Oui, si vous aviez la mĂȘme bien, lĂ , c’est pareil. Alors, bien sur que l’image peut sembler dĂ©calĂ©e et pourtant, elle ne l’est pas. Il s’agit d’une mĂ©taphore mais cette mĂ©taphore a une raison structurelle dans l’invisible de la mĂȘme maniĂšre qu’elle a une raison structurelle pour les jumeaux de naissance. Pour l’avoir expĂ©rimentĂ©, et avec le retour de vĂ©ritables Flammes Jumelles j’entends ceux qui ont rĂ©ellement cette structure et qui ne sont pas juste entrain de se raconter une histoire pour donner du sens Ă  ce qu’ils vivent, et bien plus que cela mais que je ne peux pas vous exposer ici, je peux vous dire que Votre esprit est en accord avec l’autre. Vous ĂȘtes capable de tout lui pardonner inconditionnellement car vous le comprenez ou pas d’ailleurs mais ça vous transcende. Votre Ăąme est d’accord, ce qui semble on ne peut plus Ă©vident. Par contre, votre corps et votre nature humaine infĂ©rieure n’est pas d’accord ! en gĂ©nĂ©ral. Bien que je n’ai rencontrer aucun cas qui fasse exception Ce point est hyper important. En gĂ©nĂ©ral, la “vraie” attirance physique n’y est pas. Il y a une attirance trĂšs forte, mais elle n’est, en vĂ©ritĂ©, pas physique. Ce qui rend la sexualitĂ© vraiment difficile voire carrĂ©ment impossible dans de nombreux cas. Les flammes jumelles ressentent une profonde rĂ©sistance et une forte inadĂ©quation sexuelle. Il y a une forme d’interdit
 inconscient qui vous bloque. Et en mĂȘme temps, il y a un truc qui vibre comme une attraction physique mais qui n’en est pas. Le mental, qui fait partie de votre nature infĂ©rieure et qui ne sait pas quoi en faire, essaie de vous faire croire que c’est de l’attirance physique
 Il faut le comprendre ce pauvre mental, on est en dehors de son cadre, et il faut bien qu’il fasse rentrer ça dans une case
 c’est son job. Par contre, l’attraction mentale et l’attirance d’ñme Ă  Ăąme est belle et bien lĂ . Elle est tellement forte qu’il n’y a pas de mot pour la dĂ©crire. Nous pourrions facilement et assez justement dire que deux flammes jumelles font l’amour lorsqu’elles sont en contact l’une avec l’autre sans qu’il y ait quoi que ce soi de sexuel entre elles. Vouloir transformer cela en sexualitĂ© ne ferait que crĂ©er du trouble, de la frustration et laisser un arriĂšre goĂ»t de trahison. Ce qui fait la difficultĂ© de la chose c’est qu’il s’agit d’une forme d’attraction magnĂ©tique, Ă©lectrique, vibratoire. On ne peut pas se passer l’un de l’autre. Et en mĂȘme temps, on ressent le besoin de se libĂ©rer de l’autre, de s’en Ă©loigner tout en voulant ĂȘtre avec ! Bienvenue dans une Ă©preuve dichotomique par excellence. Cette relation de couple avec sa flamme jumelle est complexe, difficile, Ă©prouvante. Si vous ĂȘtes amenĂ©e Ă  l’expĂ©rimenter, attendez-vous Ă  un cataclysme dans votre Vie. D’ailleurs, il serait urgent pour le bien de tous de le pas parler de couple mais de binĂŽme. Et de casser ce carcan idĂ©ologique qui sous-entend que ce type de binĂŽme pourrait devenir un couple. Ce binĂŽme va traverser une importante zone de turbulences, de changements que vous n’auriez pas Ă©tĂ© capable de traverser sans la prĂ©sence du jumeau ou de la jumelle. C’est comme si quelque part nous acceptions de vivre ça pour elle/lui. Elle/Il nous donnera les ailes qui nous permettront de transcender ce qui doit l’ĂȘtre. Mais
 Ca peut sembler Ă©trange, pourtant, notre jumeau ou notre jumelle avance et grandit quand nous avançons ou grandissons. Oui, c’est vrai, souvent, mais pas toujours, parfois en dĂ©calĂ© et jusqu’à un certain point. Et, nous expĂ©rimenterons aussi le chaos
 durant la nuit noire de l’ñme notamment. Attention lĂ  aussi, beaucoup pense que parce qu’ils/elles ont vĂ©cue une nuit noire de l’ñme, ils/elles sont des flammes jumelles. Or, c’est absolument faux. Tous les Ăąmes sont amenĂ©es Ă  faire cette expĂ©rience Ă  un moment de leur Ă©volution dans cette vie ou dans une autre. Les flammes Jumelles des vases communicants Quand l’un est fatiguĂ© ou malade, l’autre le recharge. Quand l’un est heureux, l’autre l’est aussi
Mais le plus Ă©tonnant, lorsque l’on a rencontrĂ© sa flamme jumelle, c’est de ressentir ce sentiment de complĂ©tude. Pourtant, une fois rencontrĂ©e, nous n’avons pas besoin d’ĂȘtre avec notre flamme pour ressentir ce sentiment. Entretenir une croyance contraire revient Ă  se mentir Ă  avons juste besoin de savoir qu’il/elle existe, qu’il/elle est quelque part et qu’il/elle va bien. Et ça, nous pouvons le savoir parce que nous le ressentons instinctivement. On apprend vite ensemble mais dans la rĂ©sistance et dans un jeu d’attraction-rĂ©pulsion destructeur lorsqu’on persiste Ă  vouloir ĂȘtre trop prĂšs trop souvent. Par contre, Ă  rester trop l’un avec l’autre, les deux s’épuisent. Et puis, en vĂ©ritĂ©, chacun apprend plus vite, retrouve son Ă©nergie et son dynamisme pendant les pĂ©riodes de sĂ©paration. C’est un peu l’école en mode accĂ©lĂ©rĂ© avec un niveau d’apprentissage intensif oĂč on aborde les apprentissages vraiment difficiles les uns aprĂšs les autres
 en sĂ©rie. Pour Ă©viter de souffrir inutilement, il nous est fortement recommander d’apprendre la mesure et de travailler notre discernement. Les flammes jumelles, c’est Ă©prouvant ! LĂ  encore, mon discours reste le mĂȘme. N’enviez pas ceux qui expĂ©rimentent est rude, frustrante, douloureuse, inconfortable, Ă©puisante et Ă©prouvante
 et si incroyable Ă  la fois !Cette expĂ©rience est extraordinaire mais surtout inhumaine. Un humain n’est pas fait pour supporter ça ! Nous sommes dans une pĂ©riode terrestre oĂč le besoin d’ñme Ă  vibration Ă©levĂ©e est Ă©norme. Les volontaires sont appelĂ©s en grand nombre, car le nombre d’ñmes disponibles est limitĂ©. Mais, il n’y en a pas tant que cela qui ont envie de revenir pour souffrir cela. Les flammes jumelles ne sont pas meilleurs que les autres. Elles sont plus vieilles. Avoir fait le choix de revenir s’incarner est un vrai challenge ! Mais revenir avec son jumeau waouh ! Quel engagement ! Le dĂ©fi est tellement grand ! si challengeant ! Rien qu’ĂȘtre volontaire est un tĂ©moignage de dĂ©votion immense fait Ă  l’humanitĂ©. Chacun vit ce qu’il a Ă  vivre et tout est juste par rapport du cycle des apprentissage de l’ñme. Si vous vivez cette expĂ©rience, ce qui est fort peu probable, je compatis et en mĂȘme temps, je me rĂ©jouis pour vous. Cela va ĂȘtre dur mais vous allez Ă©voluer si rapidement si vous parvenez Ă  rĂ©aliser vos apprentissages en gardant la tĂȘte hors de l’eau. Durant cette pĂ©riode oĂč j’ai cĂŽtoyĂ© de prĂšs ma flamme jumelle, j’ai traversĂ© une des pĂ©riodes les plus dures et complexes de ma vie. C’était une bĂ©nĂ©diction douloureuse. Mais je ne regrette rien cf. nuit noire de l’ñme. J’ai tant appris et cela Ă  tellement contribuĂ© Ă  mon Ă©volution ! Celle-ci ne s’est pas arrĂȘtĂ©e lĂ  et c’est heureux ! Le plus triste aurait Ă©tĂ© que je reste bloquĂ©e Ă  cette Ă©tape qui n’est qu’un passage Ă  transcender pour aller beaucoup plus loin. Mais qu’est-ce que cela a Ă©tĂ© dur et Ă©prouvant ! J’ai souffert le martyr. Mais cela m’a permis de transcender tout ce que je pensais ĂȘtre. J’ai Ă©tĂ© amenĂ©e Ă  dĂ©passer toutes mes limitations, illusions
 et mon ego. Je n’aurais certainement pas rĂ©ussi Ă  le faire sans cela, ou bien, cela m’aurait pris de dĂ©cennies ! J’aimerai finir cet article en remerciant mon jumeau. Merci d’avoir Ă©tĂ© d’ĂȘtre lĂ , incarnĂ© maintenant malgrĂ© ton absence et ton silence. Je sais que la dĂ©cision a Ă©tĂ© difficile pour toi et, qu’aprĂšs avoir renoncĂ©, tu as finalement choisi de me suivre dans une incarnation en cette pĂ©riode difficile de l’ savons tous les deux Ă  quel point cela a Ă©tĂ© me manques. J’aimerais tellement pouvoir encore Ă©changer dans la matiĂšre, dans la 3D. Mais, je comprends tes choix. Je t’aime. Je sais que ce que je vais vous dire est dur Ă  entendre, mais c’est la VĂ©ritĂ©. Les flammes n’ont pas pour mission de vivre en couple avec sa flamme jumelle. Attention, cela ne veut pas dire que vous ne puissiez pas entretenir une relation autre qu’une relation amoureuse. Au contraire ! Pour ceux/celles qui en sont capables, vous pouvez inventer une autre forme de relation. Attention bis, ne vous leurrez pas il existe de nombreux autres liens d’ñmes dont les manifestations sont intenses et extraordinaires. Pour lesquelles une relation de couple est possible. Et, dans la grandes majoritĂ© des cas, les gens se trompent sur leur lien avec leur autre car ils ses ont laissĂ© endoctrinĂ©s par des livres, des vidĂ©os ou autres
 qui les ont convaincu qu’il n’y a rien de plus grand qu’une relation de couple flammes jumelles. Or, c’est absolument faut et Dieu sait Ă  quel point ce mensonge qu’ils transmettent et perpĂ©tuent leur vaudra un karma que je ne souhaite Ă  personne. S’ouvrir Ă  un plus haut idĂ©al que simplement vivre en couple avec sa flamme jumelle Les flammes ⚠ attention, ce rappel est essentiel je ne parle pas de Ăąmes ou des Ă©toiles jumelles ou d’autres nature de liens sont destinĂ©es Ă  rĂ©aliser quelque chose de plus grand. Elles ont une mission d’Amour et d’éveil extrĂȘmement importante. Mais chaque Ăąme a une mission et un destin qui lui est propre Ă  rĂ©aliser. Les flammes ne sont pas mieux ou plus grandes que les autres. Une Ăąme est une Ăąme cf. la petite Ăąme. Leur rĂŽle des binĂŽmes Flammes Jumelles est de soutenir l’élĂ©vation vibratoire de la communautĂ© humaine entre-autres. Comme c’est le cas de nombreuses autres Ăąmes qui arrivent Ă  rĂ©aliser cela ou chutent dans la poursuite de leurs dĂ©sirs et ambitions. Il est urgent que les flammes jumelles fassent le deuil de cette possibilitĂ© de vivre en couple avec sa flamme jumelle. Car si elles se laissent aller Ă  cela, elles se feront prendre dans les filets des sirĂšnes du new age qui sont des dĂ©vots de satan. Il est urgent qu’elles se tournent au plus vite vers Dieu pour mettre en oeuvre leur Ă©lĂ©vation, leur Ă©largissement de Conscience. Chacun doit s’autoriser Ă  se libĂ©rer d’un concept new age erronĂ© et de toutes les fausses croyances trĂšs rĂ©pandues qui en dĂ©coulent. Elles n’existent que pour nous enfermer dans une lourdeur et une densitĂ© sclĂ©rosante et douloureuse qui nous empĂȘche de nous Ă©lever. Sortons de la noirceur de l’impossibilitĂ© de vivre cet amour sous la forme d’un amour humain basique. Tout ce qui tourne autour de cet objectif est issu de la fausse lumiĂšre. C’est un leur, une illusion. Je prie chaque jour pour que chaque flamme, chaque Ăąme, chaque Ă©toile fasse le choix de vivre en couple avec une Ăąme qui pourra ĂȘtre une vraie compagne de Vie et qui sera disposĂ©e Ă  la soutenir dans sa mission. Il n’y a qu’en se libĂ©rant du carcan de la croyance et en s’autorisant Ă  aller vers la lumiĂšre, le Joie et le vĂ©ritable Amour qu’elles pourront apporter leur contribution Ă  la rĂ©alisation du plan de Dieu. Et c’est urgent. Peut-ĂȘtre vous dites-vous aujourd’hui que c’est impossible. Pourtant, j’en atteste et d’autres flammes pourront aussi le faire c’est possible et c’est joyeux. C’est une parfaite et merveilleuse renaissance. Nous pouvons alors dĂ©couvrir le vĂ©ritable sens de tout cela. Telle la divine renaissance de Pegase fruit de la transmutation de la tĂȘte tranchĂ©e de MĂ©duse la gorgone. Recevez tout mon Amour et mon soutien. LĂŠtitia Sachez que si vous souhaitez ĂȘtre accompagnĂ©e dans votre cheminement ou simplement si vous avez besoin d’échanger en conscience, je peux vous proposer mes services en cela. Il vous suffit de rĂ©server votre en savoir plus sur les accompagnements flammes jumellesSi vous voulez en savoir plus sur les flammes jumelles Ă  votre rythme, il existe les ateliers d’enseignements flammes jumelles A propos des commentaires. Les commentaires sont dĂ©sormais fermĂ©s pour cet article car ils ont Ă©tĂ© nombreux et il me semble juste de les clĂŽturer pour pouvoir dĂ©dier du temps autrement. Le plus important, c’est de s’aimer Soi et de rechercher une justesse dans notre coeur. Ne vous attachez jamais Ă  une Ă©tiquette, elle deviendrait une prison. Le plus important, c’est l’Amour. L’amour et le respect que l’on a pour soi et pour l’autre. Aucun lien d’ñme ne peut justifier de se faire du mal Ă  soi-mĂȘme en cherchant Ă  devenir quelqu’un que nous ne sommes pas et ainsi corrompre notre unicitĂ©. Et, aucun couple durable et harmonieux dans la durĂ©e ne peut se fonder sur des calculs, des stratĂ©gies et de la manipulation. Chaque parcours de vie est unique. Personne n’aura le mĂȘme que vous. LĂąchez les thĂ©ories et vivez pleinement votre Vie, car c’est par l’expĂ©rience que vous offre la vie que vous pourrez apprendre et grandir. Et, lorsque nous pratiquons, lorsque nous passons une Ă©tape, il a des cadeaux 😉 Faites-vous confiance et ayez confiance en la Vie. Dieu vous offrira toujours ce qu’il y a de meilleur pour le bien de votre Ăąme. Aide-toi et Dieu t’aidera Avec tout mon amour. PourVivre Hors La Loi ,Il Faut Être HonnĂȘte. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of L'Ă©quipe DZ on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of L'Ă©quipe DZ on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account . Not now. Pages Liked by This
Il y aurait beaucoup de choses auxquelles penser en matiĂšre d'Ă©thique et de morale dans une vĂ©ritable situation de chaos. Le bien et le mal sont des notions bien plus fluides qu'on ne pourrait l'imaginer. Ainsi, certains pourraient penser qu'une telle situation serait excitante, voire mĂȘme amusante ; une bonne occasion pour se libĂ©rer de toutes les frustrations accumulĂ©es. D'autres y verront le moyen d'accroĂźtre leur influence, leur patrimoine, ou d'assouvir leurs dĂ©sirs. Dans tous les cas, ce sera l'occasion pour chacun de rĂ©vĂ©ler son caractĂšre et sa personnalitĂ© vĂ©ritable... Voici quelques faits avĂ©rĂ©s concernant le vice et la vertu dans une situation de chaos Les gens vont faire de mauvaises choses, mĂȘme s’ils ont toujours semblĂ© gentils et attentionnĂ©s auparavant ; Tout le monde ne va pas devenir brutal tout de suite, mais progressivement, au fur et Ă  mesure que la situation va empirer et se prolonger. C'est Ă  dire, au fur et Ă  mesure que les gens commenceront Ă  se sentir dĂ©sespĂ©rĂ©s. Lorsqu'une personne voit son enfant souffrir, est affamĂ©e, ou qu'un membre de sa famille est blessĂ©, elle peut trĂšs vite se diriger vers le cĂŽtĂ© obscur de sa personnalitĂ©. Chacun a ses limites. Pour certains, il en faudra beaucoup moins que d'autres pour qu'ils viennent Ă  faire quelque chose de mauvais, d'Ă©goĂŻste ou de manipulateur. Le niveau de difficultĂ© requis pour perdre pied, ou la rapiditĂ© avec laquelle une personne dĂ©cidera d'utiliser une situation "extraordinaire" Ă  son avantage, varie Ă©normĂ©ment. Ne prĂ©sumez pas que les mauvaises gens seront ceux que vous pensez ĂȘtre mauvais dans la situation actuelle. Les personnes les plus aimables en temps ordinaire peuvent devenir extrĂȘmement brutales dans une situation d'effondrement, et cela peut arriver trĂšs vite. Quand quelqu'un qui a rĂ©ussi Ă  se bĂątir une vie agrĂ©able reçoit d'un coup une bonne dose de chaos, tous les paris peuvent ĂȘtre dĂ©cevants quant Ă  la distance qui le sĂ©pare du bien et du mal. Il est probable que parmi les anciens militaires ou FO qui me lisent, certains sachent trĂšs bien comment les gens peuvent rĂ©agir pendant une pĂ©riode violente ou tumultueuse. Ils savent Ă©galement ce qui peut arriver aux gars quand ils sont dans une zone de guerre. Certains prennent des trophĂ©es ; d'autres torturent, violent, ou tuent pour le plaisir. Il serait malhonnĂȘte de se voiler la face sous prĂ©texte que ces gars-lĂ  se battent ou se battaient pour leur pays. Je dis cela parce qu'il est Ă  parier qu'un grand nombre de personnes impliquĂ©es dans des choses terribles n'auraient jamais agi de la sorte en dehors du contexte. Mais le chaos, la guerre, et les situations extrĂȘmes changent les gens. Vous voyez tellement de choses, et vous n'ĂȘtes plus jamais pareil. À un moment donnĂ©, vous devrez peut-ĂȘtre dĂ©cider si quelqu'un doit vivre ou mourir Combien d'entre nous ont rencontrĂ© en ligne ou en personne un survivaliste qui affirme qu'il n'hĂ©siterait pas une seconde Ă  presser la dĂ©tente ? Parfois, ce type d'individu semblera mĂȘme ravi de la perspective de prendre une vie. Comme s'il espĂ©rait que quelqu'un fasse quelque chose qui lui permette de vivre enfin sa fantaisie. Cela parait terrible, n'est-ce-pas ? Mais ce que les gens oublient, c’est qu'Ă  moins d'avoir Ă©tĂ© eux-mĂȘme dans une situation de vie ou de mort, ils ne savent pas vraiment comment ils rĂ©agiraient. Et mĂȘme s'ils vivaient une telle situation pour la seconde fois, rien ne dit qu'ils ne rĂ©agiraient pas d'une autre maniĂšre. Les anciens combattants vous diront que vous ne voudrez jamais prendre la vie d'un autre, Ă  moins qu'il n'y ait aucun autre moyen. C'est toujours un dilemme, dans la mesure oĂč trop d'hĂ©sitation peut aussi amener Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme ou ceux que l'on chĂ©rit victime d'attaque ou de blessures graves. N'Ă©coutez que d'une oreille celui qui rĂ©pĂšte Ă  qui veut l'entendre qu'il n'hĂ©siterait pas Ă  tuer en cas de besoin. Vous pourriez finalement vous rendre compte qu'il pourrait ne pas se rĂ©soudre Ă  faire une chose aussi brutale. En fait, vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre que vous serez davantage susceptible d’ĂȘtre cette personne s'il fallait dĂ©fendre votre famille. Le chaos va changer les gens et faire ressortir des traits sous-jacents de leur personnalitĂ© qui resteraient cachĂ©s autrement. Il n'y a pas de rĂ©ponse idĂ©ale face Ă  un tel dilemme. J'aime Ă  croire que si vous vous trouvez un jour dans une telle situation, vous rĂ©aliserez qu'elle est synonyme de prĂ©judice grave et que vous agirez en consĂ©quence. Mais il faut dire aussi que beaucoup parmi ceux qui me lisent ne se sont jamais retrouvĂ©s impliquĂ©s dans un combat pour la vie ou la mort. Il y a des gens qui vont s'Ă©panouir dans un scĂ©nario de chaos, et non pour des raisons vertueuses. Il y aura toujours des gens dehors, pour eux-mĂȘmes et peut-ĂȘtre quelques autres personnes de leur choix, Ă  guetter la moindre opportunitĂ©. La vie ne coĂ»te pas cher durant les temps de chaos. Ils ne se soucieront pas de savoir si vous avez tirĂ© la courte paille Ă  chaque fois. Ils rechercheront toute faiblesse et en tireront parti. Il y a plus de mauvaises personnes qu'on pourrait le penser. En rĂ©alitĂ©, je n’ai pas toujours Ă©tĂ© aussi amer. Mais au fil des ans, j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© du nombre trĂšs restreint de personnes intrinsĂšquement honnĂȘtes par rapport Ă  celles qui ne le sont qu'en apparence. Ces derniĂšres sont habituellement contrĂŽlĂ©es par le systĂšme, et par l'application de la loi et des sanctions en vigueur. Quand ce filet de sĂ©curitĂ© aura disparu, elles seront prĂȘtes Ă  montrer leur vraie nature. Les gens vont profiter des enfants Le fait de garder les enfants trop Ă  l’abri du monde qui les entoure peut les dĂ©savantager sĂ©rieusement dans un scĂ©nario de chaos. Les enfants ont besoin de savoir que les mĂ©chants existent et qu'il est possible que vous ne ne soyez pas toujours lĂ  pour les protĂ©ger. Je vous ai rĂ©servĂ© un film que j'ai beaucoup aimĂ©, notamment parce qu'il se passe dans un pays oĂč j'ai vĂ©cu et travaillĂ© vous pouvez le visionner et le tĂ©lĂ©charger ICI. Ce n'est pas un "blockbuster", mais il montre parfaitement l'intĂ©rĂȘt vital d'apprendre Ă  ses enfants les bases de la dĂ©fense et de la survie, ainsi que la rudesse innĂ©e du monde qui les entoure, quelle que soit la voie qu'ils puissent choisir par la suite. En plus, le film est en Afrikaans sous-titrĂ© Français - une langue totalement incomprĂ©hensible aux accents fascinants - et l'actrice est jolie, ce qui ne gĂąche rien. Les choses peuvent arriver trĂšs vite dans une situation d'effondrement. Les enfants sont bien plus durs que la plupart le pensent, mais ils ont besoin de prendre confiance en eux et dĂ©velopper leurs compĂ©tences pendant les pĂ©riodes de prospĂ©ritĂ© pour pouvoir mieux rĂ©agir en pĂ©riode de stress. Les enfants plus ĂągĂ©s et les adolescents peuvent ĂȘtre d'une aide certaine pour les plus jeunes en ces temps difficiles. Les tentations Au cours d'une situation de chaos majeur, vous pourriez ĂȘtre techniquement supposĂ© suivre la loi, mais la rĂ©alitĂ© montre que la loi est pratiquement toujours mise en Ă©chec Ă  cette occasion. La tentation serait alors de faire ce que vous voulez, et ne laisser Ă  personne une telle possibilitĂ©. Quelque chose que vous auriez pu laisser passer quand la situation Ă©tait favorable pourrait vous inciter Ă  rendre la monnaie de la pire maniĂšre durant un chaos, simplement parce que vous aurez rĂ©alisĂ© que vous pouvez peut-ĂȘtre vous en sortir sans aucun souci de reprĂ©sailles. MĂ©fiez-vous cependant, car l'ordre pourrait ĂȘtre rĂ©tabli un jour et vous auriez alors Ă  rĂ©pondre de vos actes. La consommation de drogue et d’alcool sera plus Ă©levĂ©e, en particulier chez les gens qui n'en sont pas coutumiers. Le stress donne envie de fuir les problĂšmes et de s'Ă©chapper de la rĂ©alitĂ©. Si les gens rĂ©alisent qu'ils risquent la mort Ă  tout moment, ils pourraient alors se dire que ce n'est plus la peine de s'abstenir, et dĂ©cider de prendre des drogues auxquelles ils n'auraient jamais pensĂ©, ou de boire outre-mesure. Si vous savez distiller, cultiver le tabac - sans parler du reste - et que vous pouvez le faire en ville, alors vous deviendrez vite indispensable et prospĂ©rerez dans un scĂ©nario de chaos. Le sexe en temps de chaos La prostitution augmente lorsque la vie devient difficile et que les gens sont dĂ©sespĂ©rĂ©es. C'est une constante universelle, l'homme Ă©tant ce qu'il est quels que soient l'Ă©poque et le lieu. Que ce soit en Bosnie ou en Argentine, tous ceux qui ont vĂ©cu des situations d'effondrement pourraient vous le confirmer. Les gens utiliseront tous les moyens Ă  leur disposition s'ils pensent qu'ils seraient Ă  mĂȘme de les sauver, ou sauver quelqu'un qu'ils aiment. TrĂšs peu de personnes qui se tournent vers la prostitution pendant les pĂ©riodes de chaos avaient prĂ©vu de vivre ainsi. Avant de juger trop vite les autres, qui font ce qu'ils peuvent pour survivre ou ce qu'ils estiment nĂ©cessaire, nous devrions tous rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous serions prĂȘts Ă  faire si une personne que nous aimons Ă©tait en train de mourir de faim, de maladie, ou serait assassinĂ©e si nous ne le faisions pas. Les personnes malfaisantes seront lĂ  pour tirer parti de la misĂšre et manipuler les plus faibles et dĂ©sespĂ©rĂ©s. Cela inclut l'esclavage sexuel et pire encore dans un scĂ©nario d'effondrement Ă  long terme oĂč les ressources sont rares. En vous prĂ©parant mentalement et physiquement au chaos, il vous sera plus facile de prendre de meilleures dĂ©cisions et de les prendre plus rapidement. Pensez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă  la façon dont vous gĂ©reriez les diffĂ©rentes situations. Le vice est une pente glissante ; il est facile d’aller trop loin, surtout quand on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain, ni mĂȘme si l'on sera toujours en vie pour le voir. Quand on sait qu'on peut ĂȘtre mort le jour suivant, il est beaucoup plus tentant de se livrer au vice que de suivre un rĂ©gime Ă©quilibrĂ©. Lorsque les gens perdent espoir, ils sont amenĂ©s Ă  prendre des dĂ©cisions qui ne sont pas forcĂ©ment dans leur intĂ©rĂȘt sur le long terme. Le pouvoir personnel Qui vous ĂȘtes et Ă  quel point vous ĂȘtes puissant peut vous aider Ă  savoir si quelqu'un va rĂ©pondre Ă  votre appel lorsque vous aurez besoin d'aide. MĂȘme s'il existe encore quelques forces de l'ordre pour faire respecter la loi, il y a toutes les chances pour qu'elles soient dĂ©bordĂ©es et que le temps de rĂ©ponse soit juste catastrophique. Si quelqu'un qui a plus d'influence que vous, d'argent, de pouvoir ou autre a besoin d'aide, il y a de fortes chances pour qu'il l'obtienne en premier et vous risquez de passer au second plan. C'est dĂ©jĂ  le cas maintenant, alors imaginez durant une pĂ©riode de chaos ! L’aide provenant du Gouvernement pourrait sembler une bĂ©nĂ©diction, mais faites attention Ă  ce que vous prenez et oĂč elle vous mĂšne. Vous risquez de perdre le peu de contrĂŽle que vous avez sur la situation. Pendant le chaos, une certaine aide pourrait ĂȘtre disponible, au moins dans certains secteurs. Au dĂ©but, il peut ĂȘtre tentant de compter sur le systĂšme pour votre survie ainsi que celle de votre famille, mais cela ne signifie pas que vous devez mordre systĂ©matiquement Ă  l'hameçon. Lorsque vous ĂȘtes fatiguĂ©, effrayĂ©, affamĂ© et que d'autres dĂ©pendent de vous, cela vous rend vulnĂ©rable Ă  la persuasion. Il est probable que des membres de votre famille pensent que vous ĂȘtes imprudent ou que votre jugement est altĂ©rĂ© si vous refuser d'aller dans un abri gouvernemental ou un camp quelconque. Il faudra que vous soyez fort. J'imagine que votre but n'est pas de vous retrouver dans un "refuge" qui est devenu une prison. Il y a beaucoup de choses auxquelles penser pour ce qui est du bon et du mauvais dans une situation de chaos, parce que vous ne serez sans doute pas autorisĂ© Ă  partir pour votre propre sĂ©curitĂ©. Si vous choisissez de vous Ă©vader, cela peut avoir des consĂ©quences, alors choisissez judicieusement. La bontĂ© extrĂȘme peut vous tuer ou blesser gravement quelqu'un que vous aimez Au cours de ces derniĂšres annĂ©es, j'ai entendu beaucoup de gens de milieux diffĂ©rents et lu bon nombre de commentaires. Un des thĂšmes rĂ©currents est que beaucoup de personnes bien intentionnĂ©es pensent qu'elles devraient aider les autres autant que possible pendant une pĂ©riode d'urgence prolongĂ©e ou de chaos. MĂȘme s’il est formidable que de telles personnes puissent encore exister, il serait bien aussi qu’elles rĂ©alisent qu’ĂȘtre trop gentilles pourraient facilement les faire tuer. Les gens aiment profiter de telles personnes durant les bons moments, plus qu’ils ne devraient, mais lors d’une crise majeure, les super-gentils partent d'office avec un handicap. Je ne dis pas qu'il ne faille pas aider les gens ni exprimer la moindre compassion, mais simplement faire preuve de prudence. Gardez Ă  l'esprit que les rĂšgles auront changĂ© en matiĂšre de vice et de vertu. ConsidĂ©rez votre tempĂ©rament et celui des gens de votre groupe J'ai eu du mal Ă  contrĂŽler ma colĂšre au fil des ans. L'Ăąge aidant, je me suis amĂ©liorĂ©. Sans doute que vous le pouvez aussi. Être trop tĂ©mĂ©raire n'est pas une bonne habitude. Si quelque emportement durant les pĂ©riodes "faciles" peuvent mener Ă  des mots durs voire des sĂ©parations, le problĂšme peut ĂȘtre beaucoup plus grave si vous perdez le contrĂŽle en temps de chaos. Il est facile de prendre une mauvaise dĂ©cision lorsque on est trĂšs en colĂšre. Si vous choisissez d'appliquer la violence, rappelez-vous qu'une fois commencĂ©, cela peut faire boule de neige et vous entraĂźner dans une spirale fatale. La violence est difficile Ă  arrĂȘter une fois qu'on l'a enclenchĂ©e. Si une situation dĂ©gĂ©nĂšre en violence physique ou en combat armĂ©, il peut ĂȘtre difficile voire impossible de l'arrĂȘter avant que les choses ne deviennent rĂ©ellement terribles. Rappelez-vous que les batailles commencent par un seul tir. Les affrontements et les Ă©meutes commencent par un poing levĂ©, un objet jetĂ©, etc. DĂ©terminez si vous voulez ĂȘtre un catalyseur de la violence, et si elle est nĂ©cessaire ou utile. Laissez-vous simplement votre tempĂ©rament vous prendre au dĂ©pourvu, ou dĂ©fendez-vous vraiment ce qui vous est cher ? Les vols et les pillages On parle beaucoup de pillages et de vols dans les scĂ©narios d'effondrement. C'est un des thĂšmes rĂ©currents dans le domaine de la survie. En temps "ordinaire", les gens prennent les articles de luxe en premier. L'Ă©lectronique, l'alcool, les cigarettes, la drogue, les vĂȘtements et chaussures de fantaisie, sont tous des exemples d'objets qui sont pillĂ©s en prioritĂ©. Les gens optent pour les articles haut de gamme qu’ils ont toujours voulu avoir mais qu’ils ne peuvent pas se permettre aussi souvent qu’ils le voudraient. Le pillage ou la rĂ©cupĂ©ration peuvent devenir encore plus dangereux par la suite, les gens se disputant alors ce qui reste. S'il est clair que les choses ont mal tournĂ©, il semble Ă©vident qu'il faudra vous aussi mettre la main Ă  la pĂąte pour obtenir ce que vous pouvez si vous en avez l'occasion. Mais d'un autre cĂŽtĂ©, le risque de blessure voire de mort n'est pas Ă  Ă©carter, et celui-ci doit ĂȘtre mis en balance avec les avantages que vous pouvez espĂ©rer tirer de ce que vous convoitez. Étant donnĂ© que toutes les situations sont diffĂ©rentes, vous devez pratiquer une certaine conscience de la situation. Si vous voulez piller ou rĂ©cupĂ©rer, choisissez des objets qui amĂ©lioreront vos chances de survie Ă  long terme. Si les gens se disputent des produits haut de gamme qui ne fonctionnent pas sans Ă©lectricitĂ© ou d'autres objets de luxe, vous devriez vous concentrer sur les mĂ©dicaments, la nourriture en conserve, les briquets, fournitures mĂ©dicales et autres produits pouvant vous procurer un avantage. Plus tard, les gens se rendront compte de leur valeur et il sera alors beaucoup plus difficile de les trouver. Quand viendra le temps de nĂ©gocier, toutes les nĂ©cessitĂ©s supplĂ©mentaires seront bonnes. Les produits de luxe peuvent avoir une valeur Ă©levĂ©e dans la mesure oĂč ils ressemblent Ă  des aliments, des boissons, des rasoirs, etc. Il y aura probablement des propriĂ©tĂ©s abandonnĂ©es ou des bĂątiments qui contiennent des biens utiles, mais plus le temps passera, moins il y aura de choses Ă  rĂ©cupĂ©rer. ConsidĂ©rez ce scĂ©nario. Vous vivez dans un quartier de pĂ©riphĂ©rie, un village, ou une petite citĂ©. Les choses ont Ă©tĂ© mauvaises pendant un certain temps. Il est clair que certaines maisons des alentours ont Ă©tĂ© totalement abandonnĂ©es. Peut-ĂȘtre y en a-t-il une oĂč vous savez pertinemment que les occupants ne font plus partie de ce monde ? Allez-vous voir ce que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer, ou pouvez-vous simplement ne pas vous imaginer pĂ©nĂ©trer chez quelqu'un et prendre ce qui ne vous appartient pas ? Il arrive Ă  un moment, lors d’une situation de chaos, ou si vous ne prenez pas, quelqu'un d'autre va le faire Ă  votre place. Et plus la situation perdurera, plus grand sera le risque de faire un choix...
Enfonction du traitement chirurgical effectuĂ©, le temps de cicatrisation est de 4 Ă  6 semaines en moyenne. Dans cet article, j’ai concentrĂ© les informations qui me semblent essentielles avant d’ĂȘtre opĂ©rĂ©e d’un cancer du sein, mais aussi les astuces pour mieux les vivre.
Ce blog est personnel, la rĂ©daction n’est pas Ă  l’origine de ses contenus. AnnoncĂ© comme le premier acte d'une rĂ©forme d'ampleur visant Ă  simplifier et refonder le droit du travail, le rapport remis au Premier ministre par Robert Badinter, prĂ©sident du comitĂ© chargĂ© de dĂ©finir les principes essentiels du droit du travail », Ă©tonne par sa prĂ©sentation minimaliste et modeste. Sa prĂ©tention Ă  ne dĂ©gager que des principes et non des rĂšgles opĂ©rationnelles et Ă  Ɠuvrer Ă  droit constant » ne doit pas tromper. En rĂ©alitĂ©, les soixante et un articles et la brĂšve introduction qui composent ce rapport » prĂ©figurent bien la dĂ©sarticulation du code du travail qui se dissimule sous l'annonce de sa refondation. Quoique se faisant discret, le projet politique dans lequel il s'inscrit affleure jusqu'Ă  percer, parfois, la neutre carapace du travail des spĂ©cialistes ». Au demeurant, ses auteurs ne peuvent ignorer ni l'inspiration ni les buts du gouvernement. A y regarder de prĂšs, ils Ă©pousent la premiĂšre et prĂȘtent activement la main aux prĂ©sident et le plus Ă©minent de ses membres avaient d'ailleurs devancĂ© l'appel en imputant le mal endĂ©mique du chĂŽmage Ă  la complexitĂ© du droit du travail pour proposer, dĂ©jĂ , dans un petit ouvrage paru l'Ă©tĂ© dernier, d'en dĂ©gager cinquante principes essentiels. La stupeur qu'ils ont provoquĂ©e dit assez Ă  quel point leur ralliement Ă  cette prĂ©misse de la doxa nĂ©o-libĂ©rale, aussi Ă©culĂ©e que non dĂ©montrĂ©e, Ă©tait lourde de sens. Quant aux autres membres de ce comitĂ©, magistrats ou universitaires, ils ont parfaitement entendu les propos du Premier ministre annonçant Ă  la presse, le 4 novembre dernier, les diffĂ©rentes Ă©tapes du processus de rĂ©forme du code du travail. Ils ont ainsi engagĂ© leurs travaux en souscrivant pleinement Ă  cette fausse Ă©vidence que le droit du travail aurait pour double fonction » de protĂ©ger les travailleurs et sĂ©curiser les entreprises pour leur permettre de se dĂ©velopper ».Les principes qu’ils ont dĂ©gagĂ© n'ont donc pas Ă©tĂ© semĂ©s hors sol. Le terrain idĂ©ologique qui les accueille avait au contraire Ă©tĂ© soigneusement prĂ©parĂ© par les conclusions miraculeusement convergentes de plusieurs rapports plus ou moins officiels. Tous recommandaient de dĂ©velopper la nĂ©gociation d'entreprise et, pour ce faire, de rĂ©duire la place et la force contraignante de la loi tout en assurant la suprĂ©matie de l'accord conclu au niveau de l'entreprise sur le contrat de travail. Autrement dit, faire en sorte que chaque employeur, petit ou grand, trouve dans l'abaissement des protections que la loi et le contrat procurent aux salariĂ©s la source de la flexibilitĂ© maximale qu'il recherche. C'est de l'Ă©difice qui doit surgir de ce projet - portĂ© depuis des annĂ©es par le Medef - qu'en toute conscience le comitĂ© Badinter a posĂ© la premiĂšre adhĂ©sion Ă  l'ensemble du dispositif idĂ©ologique et normatif annoncĂ© par le gouvernement se lit Ă©galement dans la formulation de plusieurs des principes qu'il a dĂ©gagĂ©s. DĂšs l'article premier le ton est donnĂ© d'un droit plus opportuniste que constant ». Il y est prĂ©cisĂ© que des limitations pourraient ĂȘtre apportĂ©es aux droits fondamentaux de la personne au travail si elles sont justifiĂ©es par les nĂ©cessitĂ©s du bon fonctionnement de l'entreprise ». Au principe permettant seulement de prĂ©voir des limitations rendues nĂ©cessaires par la nature de la tĂąche Ă  accomplir » est subrepticement substituĂ© une formule qui contient en condensĂ© la conception dĂ©voyĂ©e des fonctions du droit du travail longtemps portĂ©e par les tenants de l'orthodoxie libĂ©rale et dont le ralliement de la gauche » a fini par faire la pensĂ©e rĂ©daction des articles 55 et 57 est plus clairement porteuse, encore, du dĂ©rapage parfaitement contrĂŽlĂ© qui fait de la volontĂ© d'assurer le respect des droits fondamentaux de la personne humaine au travail » le paravent vertueux de l'entreprise de dĂ©construction de l'architecture mĂȘme du droit du travail. En Ă©nonçant explicitement l'abandon dĂ©finitif de l'intangibilitĂ© du principe de faveur qui, en assurant l’application de la norme la plus favorable, a irriguĂ© le droit du travail pendant des dĂ©cennies, le comitĂ© ne fait pas qu'accompagner un mouvement initiĂ© depuis plusieurs annĂ©es il en sonne solennellement le glas. On pourra discuter de la pertinence d'une stratĂ©gie qui penserait naĂŻvement sauver l'essentiel en laissant Ă  la loi le soin d'organiser ces abandons successifs. Chacun sait que le lĂ©gislateur s'engouffrera dans la brĂšche bĂ©ante, comme l’y incite dĂ©jĂ  l’avant-projet de loi annoncĂ© par la ministre du promotion, des droits fondamentaux auxquels on cherche Ă  assimiler ces principes essentiels » se rĂ©alise, finalement, au risque d’une reformulation appauvrie d’un ordre public social en pĂ©ril », selon la formule d’une autre spĂ©cialiste »[1]. PrĂ©monitoire, elle soulignait que si nul ne conteste le substantiel apport des droits fondamentaux au droit des relations du travail, il faut prendre garde Ă  ce que leur invocation ne serve d’alibi au dĂ©mantĂšlement d’un “certain” droit du travail et ne masque la persistance des phĂ©nomĂšnes de pouvoir et de domination qui demeurent au cƓur de la relation salariale ». Une mise en garde que les membres du comitĂ© Badinter ont dĂ©libĂ©rĂ©ment ignorĂ©e.[1] Isabelle Meyrat, Droit Ouvrier, juillet 2002.
Cest l'endroit idĂ©al pour Ă©crire une description sur votre entreprise ou vos services. Vous pouvez ajouter et modifier le texte. Survolez-moi avec votre souris d'ordinateur et cliquez une fois pour que le menu s’affiche. Double-cliquez pour Ă©diter directement le texte. Vous pouvez aussi me dĂ©placer n'importe oĂč sur la page par la mĂ©thode du «Glisser et DĂ©poser».
Faire de la Naturopathie votre mĂ©tier ? Et pourquoi pas ? Vous ĂȘtes nombreux Ă  me demander conseil au sujet des formations sĂ©rieuses en la matiĂšre il est vrai que faute de rĂ©glementation dans ce bel univers des thĂ©rapies naturelles, on s’y perd un peu
.voire beaucoup.. parmi les nombreuses formations proposĂ©es qualitĂ© du contenu, nombre d’heures de formation, prix , prise en charge, reconnaissance
. Etre Praticien en Naturopathie est un mĂ©tier passionnant ce n’est certainement pas moi qui vous dirai le contraire ! et fort enrichissant sur le plan personnel. NĂ©anmoins, il me parait plus qu’important de faire la lumiĂšre sur certains points afin que vous puissiez vous lancer ou pas, dans la bonne direction. Retrouvez toute l’histoire de la Naturopathie ICI RĂŽle et qualitĂ©s d’un bon Praticien Naturopathe Nombreux sont ceux qui ont une idĂ©e erronĂ©e concernant le mĂ©tier de Praticien Naturopathe Sorcier, charlatan
l’amalgame est courant. Une pensĂ©e nĂ©anmoins qui me parait tout Ă  fait lĂ©gitime
 En effet, comme toutes les Professions Non RĂ©glementĂ©es », le mĂ©tier de Praticien Naturopathe est fatalement sujet Ă  de nombreuses dĂ©rives ce qui est fort pĂ©nible pour ceux qui se sont donnĂ©s la peine de suivre un cursus d’études et pratiquent dans les rĂšgles de l’art, mais c’est une rĂ©alitĂ© qui doit ĂȘtre prise en compte La naturopathie est une mĂ©decine non conventionnelle dont l’objectif est d’apporter le bien-ĂȘtre physique ainsi qu’une meilleure qualitĂ© de vie Ă  l’individu Ă  travers des soins, des techniques d’éducation et de prĂ©vention et une auto-rĂ©gĂ©nĂ©ration de l’organisme en ayant recours Ă  des mesures Ă©cologiques et naturelles. Le rĂŽle du Praticien Naturopathe Ă©duquer Ă  l’hygiĂšne de vie ! Le Naturopathe n’est pas mĂ©decin et ne procĂ©dera Ă  aucun acte mĂ©dical, il ne pose pas de diagnostic et ne doit en aucun cas vous faire arrĂȘter un traitement mĂ©dical en cours si tel est le cas fuyez et vite c’est louche et mĂȘme dangereux ! Il procĂ©dera Ă  un bilan de vitalitĂ© en tenant compte des habitudes alimentaires de son consultant, de ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux, de son style de vie, de ses habitudes hygiĂ©niques
 Le but du Praticien Naturopathe est d’accompagner ses consultants vers le mieux ĂȘtre et la vitalitĂ© optimale. Il pourra par exemple intervenir dans l’accompagnement d’une perte de poids, de certaines pathologies chroniques ou encore dans la gestion du stress, en complĂ©ment et non en remplacement des mesures allopathiques prĂ©alablement mises en place par le mĂ©decin traitant du consultant ou son Ă©quipe mĂ©dicale. Partant du principe qu’en naturopathie tout est liĂ© », rien ne sera laissĂ© au hasard et pour chacun de ses consultants, le Praticien Naturopathe Ă©laborera un programme personnalisĂ© et adaptĂ© aux objectifs dĂ©terminĂ©s ensemble au prĂ©alable, regroupant Les mesures HygiĂšno-DiĂ©tĂ©tiques Ă  mettre en place. Les exercices physiques adaptĂ©s Les recommandations en matiĂšre d’HygiĂšne Psycho-Émotionnelle Si besoin, les conseils en phyto-AromathĂ©rapie, NutrithĂ©rapie complĂ©mentation, techniques complĂ©mentaires, etc
 Illustration ChristĂšle Dabert pour – Tous droits rĂ©servĂ©s DĂ©couvrez les nombreux outils du Praticien Naturopathe ICI Les qualitĂ©s personnelles indispensables pour exercer en tant que Praticien Naturopathe Un mĂ©tier rĂ©solument tournĂ© vers l’humain, j’ai presque envie de dire une vocation ! Ecoute, empathie, tolĂ©rance, esprit d’ouverture, patience aussi parfois et oui ! 🙂 seront indispensables ainsi qu’une bonne stabilitĂ© Ă©motionnelle personnelle si vous ĂȘtes du style Ă©ponge », Ă  absorber les problĂšmes des autres, je vous conseille rĂ©ellement d’y rĂ©flĂ©chir. En effet, vous serez parfois et mĂȘme souvent confrontĂ© Ă  des personnes en dĂ©tresse physique et/ou Ă©motionnelle, et pour pouvoir leur venir en aide de maniĂšre optimale, il parait logique d’ĂȘtre assez solide vous-mĂȘme, comme dans de nombreuses autres professions du domaine de la relation d’aide d’ailleurs. La reconnaissance actuelle du mĂ©tier de Praticien Naturopathe en France LA question rĂ©currente
Alors reconnue par qui et par quoi pour commencer ? Officiellement ? Par l’état ? Certainement pas, et malgrĂ© ce que vous pouvez lire ça et lĂ  sur les sites de certaines Ă©coles qui aiment jouer sur l’ambiguĂŻtĂ© des mots afin de mieux vous vendre leurs formations hors de prix Il n’existe aujourd’hui AUCUNE formation reconnue par l’état, puisque notre profession est toujours non-rĂ©glementĂ©e et qu’il n’existe aucun diplĂŽme d’état en tout cas en ce qui concerne la France et la Belgique. Conclusion n’importe qui peut s’autoproclamer Praticien Naturopathe demain, enregistrer un numĂ©ro de SIRET et ouvrir son cabinet ce qui bien entendu n’est pas conseillĂ©, mais c’est une rĂ©alitĂ© qu’il faut connaitre mais encore faut il tout mĂȘme trouver un assureur qui accepte de vous assurer professionnellement ce qui est une obligation pour s’installer sans attestation de formation dĂ©livrĂ©e par un centre de formation enregistrĂ© auprĂšs de la DREETS. La naturopathie est classĂ©e mĂ©decine traditionnelle » par l’Organisation Mondiale de la SantĂ© depuis 1970 et mĂ©decine non conventionnelle » par les instances communautaires depuis la rĂ©solution Lannoye/Collins du 28 mai 1997. La profession est aussi rĂ©pertoriĂ©e par le Bureau International du Travail de l’ Deux Ă©coles en prĂ©sentiel, situĂ©es Ă  HyĂšres et Mirecourt avait obtenue un titre RNCP en Naturopathie. C’était une belle premiĂšre avancĂ©e pour la naturopathie en France.. Malheureusement, ces titres ont expirĂ© et sont Ă  ce jour toujours en attente de renouvellement. Donc plus de titre rncp en Naturopathie pour le moment avril 2022 La profession de naturopathe n’est donc pas reconnue en France, contrairement Ă  de nombreux pays europĂ©ens. Cela n’empĂȘche toutefois pas le naturopathe d’exercer sa profession dans les limites fixĂ©es par la loi Ă  savoir Dans un cadre sĂ©curisĂ©, dĂšs lors qu’il ne se prend pas pour un mĂ©decin et ne procĂšde Ă  aucun acte mĂ©dical » au sens des articles L 372 et L 4161-1 du Code de la SantĂ© publique diagnostic ou traitement de la maladie » En remplissant rĂ©guliĂšrement et conformĂ©ment Ă  la loi ses obligations administratives, fiscales et sociales comme toute profession libĂ©rale Ă  ce titre, il cotise rĂ©guliĂšrement Ă  l’URSSAF ainsi qu’aux diffĂ©rentes caisses de retraites. Il est Ă©galement couvert par une assurance professionnelle et est assujetti Ă  la TVA Les diffĂ©rents regroupements Professionnels Dans un but de regroupement professionnel et d’harmonisation de la profession en France et en Europe se sont créées des associations qui proposent chacune des chartes reflĂ©tant bien sĂ»r des sensibilitĂ©s nuancĂ©es de la Naturopathie et des Ă©coles affiliĂ©es diffĂ©rentes la FENAHMAN /FENA FĂ©dĂ©ration Française de Naturopathie, qui je tiens tout de mĂȘme Ă  le rappeler, n’est pas un organisme d’état mais bien une association tout comme les autres organismes que je citerais ensuite. Certains lui reprochent son manque d’indĂ©pendance reliĂ©e entre autre au CENATHO et qualifieront la Fenahman de site officiel de la naturopathie en France autoproclamĂ© », car n’ayant pas de reconnaissance lĂ©gale ce qui au passage n’est pas faux. Les Ă©coles affiliĂ©es FENA ne dispensent que des cours en presentiels. l’OMNES Organisation de la MĂ©decine Naturelle et de l’Education Sanitaire , association Ă  vocation syndicale adhĂ©rente Ă  la FENA l’APNF & MA L’Association Professionnelle des Naturopathes Francophones et des MĂ©tiers AssociĂ©s liĂ©e aux Ă©coles CNR et CNRI dont elle recommande » les formations. La FENAVI FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne de Naturopathie Vitaliste, dont le partenaire est l’école DargĂšre Univers. Le syndicat des professionnels de la Naturopathie regroupant plusieurs Ă©coles proposant des cursus mixtes Elearning/ et prĂ©sentiel. Il est donc aisĂ© de constater qu’en France aucun regroupement professionnel n’est rĂ©ellement indĂ©pendant et exempt de tout intĂ©rĂȘt financier. En gros et comme partout, chacun tire la couverture Ă  soi, s’autoproclame le meilleur, le plus pro, le seul reconnu en matiĂšre de » , mais clarifions une bonne fois pour toute ce point mĂȘme si les enseignements ne sont pas critiquables bien que je ne comprenne toujours pas bien l’intĂ©rĂȘt de certaines matiĂšres Ă©sotĂ©riques enseignĂ©es mise Ă  part peut ĂȘtre gonfler le nombre d’heures des cursus, aucune ne fait plus gage de qualitĂ© que l’autre. Soyons clairs, je ne remets en aucun cas en question les compĂ©tences et le professionnalisme de mes collĂšgues affilĂ©s aux organismes citĂ©s ci-dessus, je dis simplement que tout cela n’est pas forcĂ©ment plus un gage de qualitĂ© puisque vous l’aurez compris il n’y a pas de valeur officielle malgrĂ© ce qu’on tente de nous faire croire. Pour ma part, n’adhĂ©rant pas Ă  certains principes qui Ă  mon sens auraient besoin d’un petit coup de jeune et ne trouvant jusqu’ici aucun organisme qui correspondait rĂ©ellement Ă  mes attentes, j’ai toujours eu Ă  cƓur de rester un Ă©lectron libre et surtout bien loin de ce business auquel je n’adhĂšre pas. Ayant choisi de suivre mon cursus dans diffĂ©rentes Ă©coles afin de tirer le meilleur parti de ma formation, je n’ai donc jusque qu’ici jamais Ă©tĂ© agréée par » ou rattachĂ©e Ă  », ce qui ne m’a pas empĂȘchĂ©e visiblement d’exercer correctement ma profession, de satisfaire mes consultants et de gagner ma vie. Les formations en Naturopathie De 1500 heures Ă  100 heures de formation, de 3 ans Ă  quelques mois, de 50 Ă  15 000 euros le cursus
. Pas besoin de vous faire un dessin, vous l’aurez dĂ©jĂ  compris prĂ©cĂ©demment, le fait de ne pas ĂȘtre encadrĂ© par un diplĂŽme d’état rend le business de la formation en Naturopathie fort intĂ©ressant pour certains qui n’hĂ©sitent d’ailleurs pas Ă  jouer avec les mots restez donc prudent quand vous lirez » Formation DiplĂŽmante » comprenez DiplĂŽme de l’école en question » » Formation qualifiante » / certifiante » Formation reconnue par machin » bien souvent le nom d’un organisme soit disant mondial ou europĂ©en inconnu au bataillon et inexistant Comprenez bien qu’il s’agira simplement d’une attestation de suivi Ă  un cursus de formation dans la discipline et qui aura une valeur diffĂ©rente suivant le cursus et l’école choisie. Ce qui est important est donc le contenu de votre programme de formation et non le pseudo » titre, agrĂ©ment ou reconnaissance qu’on vous promet. A noter que lĂ©galement, un diplĂŽme » ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que par l’état lui-mĂȘme, ce qui est donc impossible pour le moment en naturopathie. A mon sens, certains mettent en avant un cursus aux nombres d’heures certes consĂ©quents, mais il est facile de gonfler » celui-ci avec des heures d’enseignements de matiĂšres complĂštement perchĂ©es et qui n’ont Ă  mon sens aucun rapport avec notre profession, enfin pas celle que moi je pratique tout du moins, et ainsi tacher de mieux faire passer certains tarifs complĂštement exorbitants. Le prĂ©texte de l’équipe pĂ©dagogique au top du top sera souvent Ă©mis faux problĂšme. Je connais de trĂšs bonnes Ă©coles dont les enseignants sont tous des praticiens experts dans leurs domaines, ou issus du milieu mĂ©dical et qui proposent des prix corrects. Mon conseil, optez pour un juste milieu si une centaine d’heures ne sera bien entendu que de l’initiation et pas suffisante pour exercer, 3000 heures ne sont pas nĂ©cessaires comme expliquĂ© prĂ©cĂ©demment. Un cursus d’un minimum de 1000 et 1500 heures en fonction des techniques que vous souhaitez utiliser par la suite + travail de recherche personnel comprenant un solide programme en anato-physio-pathologie, nutrition, nutrithĂ©rapie, Aroma-PhytothĂ©rapie, techniques de gestion du stress, me parait cohĂ©rent. Quant aux tarifs, une formation de qualitĂ© aura forcĂ©ment un coĂ»t sans aller jusqu’à dĂ©bourser 10 000 euros par an, en dessous de 5000 euros la formation, soyons honnĂȘtes, il sera difficile de trouver un contenu qualitatif et surtout assez complet pour exercer, ainsi qu’une Ă©quipe enseignante d’experts en la matiĂšre et cela a fatalement un coĂ»t Et oui, il faut le savoir, ĂȘtre honnĂȘte et rester lucide trĂšs peu de naturopathes vivent correctement de leur pratique et Ă  mon sens la qualitĂ© de la formation qu’ils ont reçu y est pour beaucoup ! CritĂšres a prendre en compte pour bien choisir votre formation en naturopathie En premier lieu, le fait d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre et non comme un porte feuille qu’on laisse livrer Ă  lui mĂȘme dĂ©s le chĂšque encaissĂ© parce que oui, ne vous leurrez pas, c’est visiblement le cas dans bon nombre de centres de formations, au regard des Ă©chos que j’ai pu avoir de certains futurs naturopathes La disponibilitĂ©s, la rĂ©activitĂ© et l’expertise de l’équipe pĂ©dagogique. Le cursus des formateurs qui vont vous accompagner durant votre formation, que ce soit Ă  distance ou en prĂ©sentiel Ă  toute sont importance. Quel est leur parcours, exercent-il la naturopathie en parallĂšle, quelle est leur niveau d’expĂ©rience, sont t-ils reconnu dans leurs domaines ? Seront-ils rĂ©ellement disponibles et rĂ©actifs Ă  vos demandes ? Autant de points Ă  vĂ©rifier avant de se lancer. Le programme pĂ©dagogique, complet, pro, pointu et sans matiĂšres » perchĂ©es » ou Ă©sotĂ©riques. La vraie naturopathie moderne comme je la conçois et de vrais outils solides pour accompagner vos futurs consultants. Optez pour une Ă©cole qui propose des cursus personnalisĂ© et Ă  la carte, et qui tient compte de vos acquis, de votre situation personnelle et professionnelle ainsi que de votre budget. E-learning, mixte E-learning + prĂ©sentiel sur plusieurs week-end pour les techniques manuelles » ou 100% prĂ©sentiel tout dĂ©pend de vos besoins. Formation Naturopathe en prĂ©sentiel, Ă  distance ? La grande question qui fĂąche tout le monde
! Je pense pour ma part qu’il est tout Ă  fait possible d’étudier la partie thĂ©orique du programme de Naturopathie Ă  distance via e-Learning si le support est qualitatif et que l’équipe enseignante joue rĂ©ellement son rĂŽle de tutorat et reste toujours disponible et rĂ©active Ă  vos demandes et questionnements. Le prĂ©sentiel est certes toujours plus sympathique, nĂ©anmoins beaucoup d’entre vous souhaitant continuer leur activitĂ©s professionnelles en parallĂšle pour des raisons qui me paraissent lĂ©gitimes, l’enseignement Ă  distance ou en session weekend sera un excellent compromis. Par contre, concernant les pratiques dites manuelles » techniques de massages bien ĂȘtre
 je vous recommande vivement de les effectuer en prĂ©sentiel ce qui parait plutĂŽt logique des stages sont prĂ©vus Ă  cet effet par les centres de formation Ă  distance Les prises en charge financiĂšres des formations Naturopathe Certaines formations peuvent entrer dans le cadre d’une prise en charge ou d’une aide au financement suivant votre statut actuel salariĂ©, demandeur d’emploi, travailleur indĂ©pendant. NĂ©anmoins c’est de plus en plus rare, en cause notamment la nouvelle rĂšglementation 2019 autour de la formation professionnelle ne comptez donc pas trop dessus. CIF CongĂ© individuel de formation DIF Droit individuel Ă  la formation remplacĂ© par le CPF et toutes les arnaques qui vont avec.. Plan Formation Entreprise FSE Concernant Pole Emploi je vous conseille d’oublier, ils sont trĂšs rĂ©fractaires Ă  ce genre de formations. A savoir que les dĂ©marches sont souvent assez longues, complexes et bien entendu soumises Ă  tout un tas de conditions. Si tout comme moi Ă  l’époque, le financement personnel autofinancement reste la seule solution, sachez que les organismes de formation permettent bien souvent un Ă©chelonnement des paiements au mois ou au trimestre. À ceux qui me rĂ©pondront que c’est cher, je vous dirai que pour ma part quand on veut on peut ! J’ai continuĂ© Ă  travailler Ă  temps plein durant toutes mes Ă©tudes pour les financer tout en Ă©levant seule ma fille en bas Ăąge Ă  l’époque et en luttant contre ma maladie auto-immune et croyez moi, je ne roulais pas sur l’or loin de lĂ  ! Vivre du mĂ©tier de Naturopathe Une fois votre cursus effectuĂ©, plusieurs possibilitĂ©s s’offriront Ă  vous Ouvrir votre cabinet et exercer en libĂ©ral ce qui est mon cas Intervenir auprĂšs de structures diverses hĂŽpitaux, maisons de retraite, centres de remise en forme etc
 pas trĂšs Ă©vident d’y parvenir il faut tout de mĂȘme ĂȘtre honnĂȘte et certainement pas Ă  temps complet de toute façon Travailler en magasin Bio bien souvent pour le smic soyons rĂ©alistes Il faut le savoir, Ă  moins d’avoir une petite notoriĂ©tĂ© dans ce milieu, nombreux sont ceux qui sont obligĂ©s de garder une activitĂ© salariĂ©e annexe au moins les premiĂšres annĂ©es si ce n’est plus. En effet, rares sont les consultants qui accourront d’eux-mĂȘme dĂšs l’ouverture de votre cabinet. Il vous faudra mettre en place un vĂ©ritable plan de communication ainsi quune stratĂ©gie pour faire connaitre vos activitĂ©s. Organiser des ateliers dĂ©couvertes, crĂ©er des Ă©vĂ©nements, dĂ©velopper des partenariats avec d’autres praticiens ou commerçants de votre ville, savoir ĂȘtre crĂ©atif, vous servir des rĂ©seaux sociaux et soigner votre web Marketing car internet est dĂ©sormais un outil indispensable pour communiquer, gĂ©nĂ©rer l’envie et crĂ©er le besoin ne comptez pas sur les flyers dans les boites aux lettres, ils ne seront pas suffisants. Si vous souhaitez rĂ©ellement vivre de ce mĂ©tier, il faudra donc donner de vous-mĂȘme et de votre temps beaucoup et ne pas compter vos heures qui les premiĂšres annĂ©es ne vous rapporteront pas grand chose par rapport au travail fourni il faut l’avouer ! Mais ĂȘtre passionnĂ© c’est aussi cela la patience, la persĂ©vĂ©rance, ne rien lĂącher jusqu’à ce que votre travail porte enfin ses fruits ! MĂȘme si le tableau que je vous dresse peut paraĂźtre un peu sombre, je ne tente pas ici de vous dĂ©courager, bien au contraire, mon message se veut bienveillant et rĂ©aliste afin que vous puissiez jauger chacun votre rĂ©elle motivation. Belle aventure Ă  vous dans l’apprentissage de ce mĂ©tier passionnant ! Sources intĂ©ressantes Licences images freepik

Demandervotre permis de conduire anglais auprùs de la DVLA. Il n’est pas obligatoire de faire une demande de permis britannique mais vous pouvez le faire auprùs de la DVLA. Il faudra remplir un formulaire D1, payer £43 et envoyer votre permis de conduire français à la DVLA. Quelques semaines plus tard, vous recevrez votre permis

Quel privilĂšge d’aller Ă  la maison de Dieu ! C’est le centre de formation des chrĂ©tiens. LĂ  oĂč nous grandissons, lĂ  oĂč nous apprenons Ă  vivre selon les principes et les valeurs du PĂšre. Il y a une façon de se comporter dans Sa maison et des maniĂšres de faire qui nous permettront de maximiser les effets de la Parole dans notre vie. Ce sont des principes simples et basiques mais qui parfois nous Ă©chappent 1. ALLER À L’ÉGLISE TOUS LES DIMANCHES. C’est la base, le commencement. L’église locale, c’est l’endroit oĂč Dieu nous enseigne, nous corrige et nous façonne. Le meilleur moyen d’avancer spirituellement, c’est de frĂ©quenter souvent la maison de Dieu. Plus nous passons de temps dans l’église et plus nous entendons la Parole de Dieu. Plus nous entendons la Parole de Dieu, plus notre esprit se fortifie. Nous ne pouvons pas grandir seuls, juste en lisant la Bible et en priant chez nous. Pour devenir, il faut apprendre. Si nous dĂ©sirons ĂȘtre mĂ©decin, nous devons frĂ©quenter la facultĂ© de mĂ©decine, lĂ  oĂč des professionnels qui ont appris avant nous et donc savent mieux que nous, vont nous transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire. Il en est de mĂȘme pour les choses de Dieu. À l’église, des personnes plus matures spirituellement peuvent nous expliquer ce qui est Ă©crit dans les pages de la Bible et nous apprendre tout ce que nous ne savons pas. S’il y a plusieurs rĂ©unions dans la semaine, ce sont des occasions supplĂ©mentaires pour se rapprocher de la Parole et de la prĂ©sence de Dieu. Plus nous sommes en contact avec Lui et plus nous sommes remplis de Lui et de tout ce qui L’accompagne la paix, la joie, l’amour, le pardon, la force, la foi et la saintetĂ©, pour ne citer qu’eux ! Lorsque nous nous sentons mal, courons Ă  l’église ! Lorsque nous faisons face Ă  des situations difficiles, courons Ă  l’église ! Non seulement la prĂ©sence de Dieu va nous apaiser mais les frĂšres et sƓurs seront Ă©galement une source d’encouragement et de force de la part du Seigneur. 2. ÊTRE HABILLÉ SOBREMENT. Logique mais pas Ă©vident pour tous. Dans le monde oĂč nous vivons, il est normal de porter des vĂȘtements courts, il est tout Ă  fait acceptable de porter des tissus moulants qui laissent paraĂźtre toutes les formes. L’église n’est ni le lieu pour faire des dĂ©filĂ©s de mode douteux ni l’endroit pour jouer Ă  des jeux de sĂ©duction. Nous pouvons bien sĂ»r nous habiller selon notre style et nos goĂ»ts, porter les derniĂšres baskets Ă  la mode, mais les robes sexy et les shorts ne trouvent pas leur place dans l’église. Nous ne sommes pas lĂ  pour attirer l’attention sur nous-mĂȘmes. Notre tenue vestimentaire ne doit ni choquer les femmes ni attirer le regard des hommes. 3. ARRIVER EN AVANCE. Être Ă  l’heure, c’est ce qu’on appelle communĂ©ment la politesse, le savoir-vivre. C’est le tĂ©moignage de mon respect pour Le MaĂźtre des lieux le dimanche, je n’ai pas rendez-vous avec des hommes mais avec Le Seigneur Lui-mĂȘme. Arriver plus tĂŽt nous permet de discuter et faire connaissance avec les autres personnes qui frĂ©quentent l’église et ainsi dĂ©velopper un cercle d’amis croyants. Notre foi en sera fortifiĂ©e et lorsque nous viendrons aux rĂ©unions, nous ne serons pas seuls. Le plaisir de l’église c’est de venir retrouver Dieu dans Sa maison mais c’est Ă©galement quelques heures de partages et de belles rencontres humaines. 4. ÉTEINDRE SON PORTABLE. Si nous frĂ©quentons une Ă©glise avec un systĂšme audio-vidĂ©o, nos tĂ©lĂ©phones, tablettes, etc. sont susceptibles de provoquer des interfĂ©rences et des grĂ©sillements sur les lignes de son et les sorties micro. L’idĂ©al est donc d’éteindre son portable ou au pire de dĂ©sactiver le rĂ©seau. De toute maniĂšre, nous sommes occupĂ©s Ă  Ă©couter La Parole et nous n’avons donc pas le temps de regarder notre tĂ©lĂ©phone, consulter nos e-mails ou nos notifications instagram
normalement! De plus, nous devons nous tenir dans une attitude de rĂ©vĂ©rence dans la prĂ©sence de Dieu. Qui, pendant que le PrĂ©sident de la RĂ©publique lui parlerait, se permettrait de regarder ses SMS et son Facebook ? Lorsque la Parole est prĂȘchĂ©e, nous devons avoir de l’honneur. Nous devons ĂȘtre conscients que Dieu est prĂ©sent pendant nos rĂ©unions et notre attitude doit ĂȘtre des plus respectueuses. Pour finir, le diable aime voler notre concentration quand la Parole de Dieu est annoncĂ©e. Il sait trĂšs bien qu’une parole que l’on n’entend pas ne peut pas avoir d’effet dans notre vie. Une parole que nous ne comprenons pas, parce que notre pensĂ©e est occupĂ©e ailleurs ou nos yeux rivĂ©s sur notre smartphone, est inutile. 5. ÊTRE OUVERT ET COMMUNIQUER AVEC LES AUTRES. Nous ne ferons pas long feu dans une Ă©glise oĂč nous ne connaissons personne. Avec la solitude viennent toutes espĂšces de pensĂ©es charnelles, de colĂšre et de dĂ©pression. Dans les moments de faiblesse, le diable nous remplira la tĂȘte de pensĂ©es du genre tu ne sers Ă  rien, personne ne fait attention Ă  toi, pas mĂȘme les gens de l’église ». Dieu nous a créés des ĂȘtres sociaux. Tout comme un poisson hors de l’eau ne peut pas survivre, de mĂȘme un ĂȘtre humain ne peut vivre heureux s’il est isolĂ©. Notre bien-ĂȘtre est trĂšs intimement liĂ© Ă  notre entourage. Dans l’église plus qu’ailleurs, il est important de crĂ©er des liens avec les autres. 6. AVOIR UN CƒUR DOUX ET HONNÊTE. Souvent, la Parole de Dieu va nous contrarier. Elle nous annonce les voies de l’Esprit, les façons de faire de Dieu qui s’opposent Ă  100% du temps aux façons de faire humaines et charnelles. Qui aime qu’on lui dise qu’il fait mal ? Qui aime la correction ? Personne. Pourtant, c’est l’un des principaux buts de la Parole de Dieu nous montrer lĂ  oĂč nous faisons erreur et nous mettre sur la bonne voie. C’est pourquoi, lorsque nous entendons quelque chose qui ne va pas dans notre sens, nous devons garder un cƓur doux, c’est-Ă -dire ne pas nous mettre Ă  rĂ©sister dans nos pensĂ©es oui mais moi c’est pas pareil », oui mais moi je prĂ©fĂšre faire comme ça », oui c’est vrai c’est Ă©crit dans la Bible mais moi je pense que », etc. Vous voyez oĂč je veux en venir, n’est-ce pas? La Bible dĂ©clare dans Proverbes 132 que la rĂ©sistance des stupides les tue » LSG. Par ailleurs, nous devons ĂȘtre honnĂȘtes quand nous entendons une vĂ©ritĂ© qui nous concerne. Cela n’est pas un exercice facile mais nĂ©cessaire si nous dĂ©sirons continuer d’avancer dans le plan de Dieu. Proverbes 1328 nous apprend que Rien ne rĂ©ussit Ă  celui qui cache ses fautes, mais celui qui les avoue et y renonce est pardonnĂ©. » Si la personne qui parle Ă©voque un de mes pĂ©chĂ©s ou une de mes mauvaises attitudes, ma premiĂšre rĂ©action ne doit pas ĂȘtre de me braquer mais de reconnaĂźtre dans mon cƓur ma faute et demander Ă  Dieu de me pardonner et de me changer. 7. PRENDRE DES NOTES. Les scientifiques affirment que nous retenons Ă  peine 10% de ce que nous entendons, ce qui veut dire pas grand chose. VoilĂ  pourquoi il est important de ne pas se contenter d’écouter la Parole mais il faut prendre des notes. Nous pouvons ensuite y revenir, relire, essayer de mieux la comprendre pendant la semaine. Le but d’aller Ă  l’église c’est de recevoir une parole qui va impacter notre vie. Comment est-ce que la Parole impacte notre vie ? Lorsqu’elle change nos pensĂ©es et nos comportements. La Bible nous enseigne en Romains 213 que Ce ne sont pas ceux qui Ă©coutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront dĂ©clarĂ©s justes. » Entendre est une premiĂšre Ă©tape, mais le plus important c’est de garder la Parole avec soi, la mĂ©diter durant les semaines suivantes pour, petit Ă  petit, commencer Ă  la pratiquer. Le mieux est de s’acheter un cahier spĂ©cial notes, dans lequel nous mettrons tout ce que nous avons retenu des cultes, tout ce qui nous a touchĂ©s et aussi ce que nous n’avons pas compris, afin de pouvoir poser des questions plus tard au pasteur ou Ă  une personne qui saura nous rĂ©pondre. Dieu a tout un programme pour nous dans Son Ă©glise. Pour pouvoir tirer le meilleur parti des enseignements que nous recevons, nous devons adopter les bonnes attitudes. Lorsque Dieu voit que nous nous impliquons et faisons des efforts, alors Il rĂ©compensera notre sĂ©rieux car il est Ă©crit dans HĂ©breux 116 Dieu est celui qui rĂ©compense ceux qui Le cherchent. » Nous grandirons beaucoup plus vite et nous attirerons ainsi de nombreuses bĂ©nĂ©dictions. Pourrendre laĂŻque cette loi, il faut la sĂ©parer de la Promesse dont elle n’est que le complĂ©ment et l’explicitation, et en fausser le sens « dĂ©terminĂ© par la dĂ©claration fondamentale » qui l’introduit : « Le devoir envers Dieu est la plus grande de toutes choses, celle qui garde le jeune homme fidĂšle Ă  ses principes, honnĂȘte et loyal, celle qui lui met devant les yeux un Une bataille dĂ©mocratique pour les libertĂ©s publiques fondamentales est actuellement en cours en France. La loi sĂ©curitĂ© globale en est l’enjeu immĂ©diat mais derriĂšre celle-ci se profile Ă  la fois la question brĂ»lante des violences policiĂšres et du racisme d’État, et la dimension autoritaire du nĂ©olibĂ©ralisme, qui lui est inhĂ©rente mais qui s’accentue Ă  mesure que les gouvernements imposent des politiques de plus en plus brutales de destruction sociale et environnementale, instrumentalisant Ă  la fois la bien rĂ©elle crise sanitaire et les attentats, et que les classes populaires rĂ©sistent. Dans la propagande de droite, un argument massue revient sans cesse l’anticapitalisme serait l’ennemi naturel de la libertĂ© individuelle car sans propriĂ©tĂ© privĂ©e des moyens de production et sans marchĂ©, la libertĂ© ne pourrait prospĂ©rer. Or c’est exactement le contraire comme le montre dans ce texte David Harvey en rappelant les positions de Marx en la matiĂšre, les anticapitalistes travaillent Ă  crĂ©er les conditions matĂ©rielles de vie, hors des restrictions imposĂ©es par le capitalisme, sans lesquelles les gens ne peuvent pas ĂȘtre vraiment libres. Si nous prenons au sĂ©rieux les idĂ©aux de libertĂ© et de dĂ©mocratie, notre lutte actuelle doit donc s’inscrire dans un projet plus global de dĂ©passement du capitalisme et d’abolition des rapports d’oppression, et doit s’étendre au combat contre les institutions qui assurent l’assujettissement des classes exploitĂ©es et opprimĂ©es – de l’État capitaliste aux institutions internationales ou supranationales Commission europĂ©enne, Banque centrale europĂ©enne, FMI, OTAN, etc.. *** Le sujet de la libertĂ© Ă©tait rĂ©guliĂšrement dĂ©battu lors de mes rencontres avec les Ă©tudiants au PĂ©rou. Ils Ă©taient trĂšs intĂ©ressĂ©s par la question suivante Le socialisme exige-t-il nĂ©cessairement l’abandon de la libertĂ© individuelle ? » La droite, qui s’est appropriĂ©e le concept de libertĂ© et l’utilise comme une arme dans la lutte de classes contre les anticapitalistes, rĂ©pond bien sĂ»r par l’affirmative. La subordination de l’individu au contrĂŽle de l’État imposĂ© par le socialisme ou le communisme serait-selon eux- une chose qu’il faut Ă©viter Ă  tout prix. Ma rĂ©ponse Ă©tait que nous ne devrions pas abandonner l’idĂ©e de la libertĂ© individuelle dans le cadre d’un projet socialiste Ă©mancipateur. J’ajoutais mĂȘme que la rĂ©alisation de la libertĂ© individuelle est, selon moi, un objectif central des projets d’émancipation. Mais Ă  condition que ceux-ci appellent Ă  la construction commune d’une sociĂ©tĂ© qui donne Ă  chacun de nous l’opportunitĂ© de s’épanouir, de se rĂ©aliser en dĂ©ployant toutes nos capacitĂ©s. Marx et la libertĂ© Marx avait des choses intĂ©ressantes Ă  dire sur le sujet. Une de ces idĂ©es est que le royaume de la libertĂ© commence lĂ  cesse le royaume de la nĂ©cessitĂ© ». La libertĂ© ne signifie rien si vous n’avez pas assez Ă  manger, si vous n’avez pas accĂšs aux soins de santĂ©, Ă  un logement, aux transports, Ă  une Ă©ducation et Ă  d’autres services importants. Le rĂŽle du socialisme est de pourvoir Ă  ces besoins fondamentaux, de sorte que les gens soient ensuite libres de faire exactement ce qu’ils veulent. Le point final d’une transition socialiste est un monde dans lequel les capacitĂ©s et les aptitudes individuelles sont complĂštement libĂ©rĂ©es des nĂ©cessitĂ©s, du manque et autres contraintes politiques et sociales. VoilĂ  pourquoi au lieu d’abandonner Ă  la droite le monopole de ce concept de libertĂ© individuelle, il s’agit de nous rĂ©approprier l’idĂ©e de libertĂ© pour le socialisme lui-mĂȘme. Mais Marx a Ă©galement soulignĂ© que la libertĂ© est un couteau Ă  double tranchant car les travailleurs, dans une sociĂ©tĂ© capitaliste, sont libres -dit-il- dans un double sens. Ils peuvent librement offrir leur main-d’Ɠuvre sur le marchĂ© du travail Ă  qui ils veulent, proposer leur force de travail Ă  n’importe quelles conditions contractuelles, bref ils peuvent nĂ©gocier librement
mais en mĂȘme temps, ils ne sont pas libres, car ils sont libĂ©rĂ©s » de tout contrĂŽle ou accĂšs aux moyens de production. Ils doivent donc cĂ©der leur force de travail aux capitalistes pour pouvoir vivre. C’est leur libertĂ© Ă  double tranchant dit Marx, c’est la contradiction centrale de la libertĂ© sous le capitalisme. Dans le chapitre sur la journĂ©e de travail dans le Capital, il dit ceci le capitaliste est libre de dire au travailleur Je veux t’employer au salaire le plus bas possible pendant le plus grand nombre d’heures possible et tu feras exactement le travail que je te demande de faire. C’est ce que j’exige de toi quand je t’engage ». Et le capitaliste est libre de faire cela dans une sociĂ©tĂ© de marchĂ© parce que, comme nous le savons, la sociĂ©tĂ© de marchĂ© consiste Ă  faire des offres pour tout et n’importe quoi. D’autre part, le travailleur est Ă©galement libre de dire Vous n’avez pas le droit de me faire travailler 14 heures par jour. Vous n’avez pas le droit de faire ce que vous voulez avec ma force de travail, surtout si cela raccourcit ma vie et met en danger ma santĂ© et mon bien-ĂȘtre. Je ne suis prĂȘt Ă  travailler que pour une journĂ©e de travail honnĂȘte pour un salaire honnĂȘte ». Étant donnĂ© la nature d’une sociĂ©tĂ© basĂ©e sur l’économie de marchĂ©, le capitaliste et le travailleur ont tous deux raisons lorsqu’il s’agit de ce qu’ils exigent. Comme dit Marx, ils ont tous deux raison en vertu de la loi de l’échange qui domine le marchĂ©. Entre l’égalitĂ© des droits, dit-il, la puissance dĂ©cide. La lutte des classes entre le capital et le travail dĂ©termine cette question. Le rĂ©sultat repose sur le rapport de force entre le capital et le travail, qui peut Ă  un moment donnĂ© devenir coercitif et violent. Une lame Ă  double tranchant Cette idĂ©e de la libertĂ© en tant que lame Ă  double tranchant est trĂšs importante Ă  y regarder de plus prĂšs. L’une des meilleures contributions sur le sujet est un essai de Karl Polanyi. Dans son livre La grande transformation, Polanyi dit qu’il existe de bonnes et de mauvaises formes de libertĂ©. Parmi les formes toxiques » de libertĂ© qu’il mentionne figurent la libertĂ© de faire un usage illimitĂ© de son prochain, la libertĂ© de faire des profits excessifs sans en faire profiter la communautĂ©, la libertĂ© de ne pas utiliser les inventions technologiques pour le bien public, la libertĂ© de tirer profit des calamitĂ©s publiques ou des catastrophes naturelles pour faire des gains privĂ©s, etc. Mais, poursuit Karl Polanyi, l’économie de marchĂ© qui permet ces formes de libertĂ©s se pare Ă©galement de libertĂ©s que nous estimons beaucoup libertĂ© de conscience, libertĂ© d’expression, libertĂ© de rĂ©union, libertĂ© d’association, libertĂ© de choisir son propre travail. Bien que nous puissions chĂ©rir ces libertĂ©s en raison de leur importance intrinsĂšque, elles sont dans une large mesure des sous-produits de cette mĂȘme Ă©conomie qui est Ă©galement responsable des libertĂ©s toxiques. La rĂ©ponse de Polanyi Ă  cette dualitĂ© peut paraĂźtre Ă©trange, en pleine hĂ©gĂ©monie de la pensĂ©e nĂ©olibĂ©rale oĂč la maniĂšre dont la libertĂ© nous est prĂ©sentĂ©e par le pouvoir politique existant est parfaitement biaisĂ©e. Il Ă©crit Ă  ce sujet Le dĂ©passement de l’économie de marchĂ© » – c’est-Ă -dire la disparition de l’économie de marchĂ© – peut ĂȘtre le dĂ©but d’une Ăšre de libertĂ© sans prĂ©cĂ©dent ». Pour la pensĂ©e mainstream, c’est une explication plutĂŽt choquante dire que la vraie libertĂ© commence aprĂšs que nous ayons laissĂ© l’économie de marchĂ© derriĂšre nous ! Il continue La libertĂ© lĂ©gale et rĂ©elle peut ĂȘtre rendue plus large et plus universelle que jamais. La rĂ©glementation et le contrĂŽle peuvent permettre la libertĂ© non seulement pour quelques-uns, mais pour tous. Car la libertĂ© n’est pas un privilĂšge, entachĂ© Ă  la source, mais un droit prescriptif, s’étendant bien au-delĂ  des limites Ă©troites de la sphĂšre politique Ă  l’organisation intime de la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme. Ainsi, les anciennes libertĂ©s et les droits civils seront ajoutĂ©s au fonds des nouvelles libertĂ©s gĂ©nĂ©rĂ©es par les loisirs et la sĂ©curitĂ© offerts Ă  tous par la sociĂ©tĂ© industrielle. Une telle sociĂ©tĂ© peut se permettre d’ĂȘtre Ă  la fois juste et libre ». La libertĂ© sans la justice Je me souviens que cette idĂ©e d’une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur la justice et la libertĂ© Ă©tait le programme politique du mouvement Ă©tudiant des annĂ©es 60 et de la fameuse gĂ©nĂ©ration 68. La soif de justice et de libertĂ© Ă©tait trĂšs rĂ©pandue se libĂ©rer de la coercition de l’État, de celle du travail imposĂ©e par le capital et ses entreprises, se libĂ©rer de la coercition du marchĂ© en dĂ©veloppant radicalement la justice sociale
 Il est intĂ©ressant d’observer quelle fut la rĂ©ponse politique capitaliste Ă  cette situation dans les annĂ©es 1970. On peut dire que ces demandes ont Ă©tĂ© traitĂ©es ainsi Nous cĂ©dons Ă  vos aspirations de libertĂ©, soit, mais oubliez la justice sociale ». Le renoncement aux libertĂ©s Ă©tait limitĂ©. On gardait, pour l’essentiel, la libertĂ© de choix sur le marchĂ©. Le marchĂ© libre et la libertĂ© de rĂ©gulation de l’État Ă©taient les rĂ©ponses Ă  la demande de libertĂ©. Mais oubliez la justice. Cela serait assurĂ© par la concurrence sur le marchĂ©, qui Ă©tait censĂ©e ĂȘtre organisĂ©e de maniĂšre Ă  ce que chacun obtienne sa juste part. Le rĂ©sultat, cependant, a Ă©tĂ© que beaucoup de mauvaises libertĂ©s par exemple l’exploitation des autres ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es au nom de libertĂ©s vertueuses. Cette tournure des Ă©vĂ©nements est une chose que Polanyi a clairement identifiĂ©e. La transition vers l’avenir qu’il avait en tĂȘte Ă©tait bloquĂ©e par un obstacle moral, a-t-il fait remarquer, et cet obstacle moral Ă©tait ce qu’il a appelĂ© l’utopie libĂ©rale ». Je pense que nous sommes aujourd’hui toujours confrontĂ©s aux problĂšmes que cet utopisme libĂ©ral entraĂźne. C’est une idĂ©ologie qui imprĂšgne les mĂ©dias et les discours politiques. L’utopie libĂ©rale du Parti DĂ©mocrate, par exemple, est l’un des obstacles Ă  la rĂ©alisation d’une vĂ©ritable libertĂ©. La planification et le contrĂŽle », a Ă©crit Polanyi, sont attaquĂ©s comme un dĂ©ni de libertĂ©. La libre entreprise et la propriĂ©tĂ© privĂ©e sont dĂ©clarĂ©es l’essence mĂȘme de la libertĂ©. C’est ce que les plus importants idĂ©ologues du nĂ©olibĂ©ralisme ont mis en avant. » Au-delĂ  du marchĂ© Pour moi, c’est l’une des questions les plus importantes de notre Ă©poque. Allons-nous au-delĂ  des libertĂ©s limitĂ©es du marchĂ© et de la rĂ©gulation de nos vies par les lois de l’offre et de la demande, ou acceptons-nous, comme le dit Margaret Thatcher, qu’il n’y a pas d’alternative ? Nous devenons libres du contrĂŽle de l’État, mais esclaves du marchĂ©. Il n’y aurait pas d’alternative Ă  cela, en dehors il n’y a pas de libertĂ©. C’est ce que prĂȘche la droite, et c’est ce que beaucoup de gens en sont venus Ă  croire. C’est le paradoxe de notre situation actuelle au nom de la libertĂ©, nous avons en fait adoptĂ© une idĂ©ologie libĂ©rale utopique qui fait obstacle Ă  la rĂ©alisation d’une vĂ©ritable libertĂ©. Par exemple je ne pense pas vivre dans un monde libre quand quelqu’un qui dĂ©sire faire des Ă©tudes doit commencer par payer une somme d’argent Ă©norme pour cela et commencer sa vie avec une dette d’études qui le poursuivra longtemps. En Grande-Bretagne, dans les annĂ©es 1960, une grande partie du parc de logements se trouvait dans le secteur public ; il s’agissait de logements sociaux. Quand j’ai grandi, ce logement social Ă©tait une prestation de base Ă  un prix assez bas. Puis Margaret Thatcher est arrivĂ©e et a tout privatisĂ©, en disant essentiellement Vous serez beaucoup plus libre si vous ĂȘtes propriĂ©taire et vous pourrez rĂ©ellement faire partie de la dĂ©mocratie de propriĂ©taires ». Ainsi, au lieu d’avoir 60 % des logements dans le secteur public, nous nous retrouvons tout Ă  coup dans une situation oĂč seulement 20 % – voire moins – des logements se trouvent dans le secteur public. Le logement devient une marchandise, et cette marchandise devient alors une partie de l’activitĂ© spĂ©culative. Dans la mesure oĂč elle devient un vĂ©hicule de spĂ©culation, le prix de la propriĂ©tĂ© augmente, et vous obtenez un prix de logement en hausse sans qu’il y ait une augmentation rĂ©elle de la qualitĂ© et du confort. Nous construisons des villes, nous construisons des logements, mais de telle façon, avec une telle conception de l’immobilier que si ces logements offrent une Ă©norme libertĂ© aux classes supĂ©rieures, elle se rĂ©sume concrĂštement Ă  une non-libertĂ© pour le reste de la population. C’est, je pense, ainsi qu’il faut interprĂ©ter cette fameuse remarque de Marx Le royaume de la nĂ©cessitĂ© doit en fait ĂȘtre surmontĂ© pour atteindre le royaume de la libertĂ© ». Le royaume de la libertĂ© C’est ainsi que, toujours dans le contexte du secteur de l’immobilier et de la construction, la sacro-sainte libertĂ© du marchĂ© limite, de fait, les possibilitĂ©s d’accĂšs pour l’ensemble de la population. Et de ce point de vue, je pense que c’est une perspective socialiste de faire ce que Polanyi suggĂšre, c’est-Ă -dire que nous collectivisions l’accĂšs Ă  la libertĂ©, l’accĂšs au logement. Nous mettons un terme au fait qu’il ne peut ĂȘtre obtenu que par le marchĂ©, mais nous le faisons entrer dans le domaine public. Vivre dans le domaine public est notre slogan. C’est l’une des idĂ©es de base du socialisme dans le systĂšme actuel – mettre le plus possible de choses en commun, dans le domaine public. On dit souvent que pour atteindre le socialisme, il faut renoncer Ă  son individualitĂ© et au moins Ă  quelque chose. Eh bien, dans une certaine mesure, c’est peut-ĂȘtre vrai ; mais il y a, comme l’a soulignĂ© Polanyi, une plus grande libertĂ© Ă  atteindre si nous allons au-delĂ  des cruelles rĂ©alitĂ©s des libertĂ©s du marchĂ© individualisĂ©. Oui j’ai bien lu dans Marx que notre tĂąche consiste Ă  maximiser le domaine de la libertĂ© individuelle, mais que cela ne peut se faire qu’à condition que le domaine de la nĂ©cessitĂ© soit satisfait
 La tĂąche d’une sociĂ©tĂ© socialiste n’est pas de rĂ©glementer tout ce qui se passe dans la sociĂ©tĂ© ; pas du tout. La tĂąche d’une sociĂ©tĂ© socialiste est de veiller Ă  ce que tous les besoins fondamentaux soient satisfaits afin que les gens puissent ensuite librement choisir de faire ce qu’ils veulent quand ils le veulent. Demandez aujourd’hui Ă  quelqu’un Combien de temps libre avez-vous ? », la rĂ©ponse est invariablement Je n’ai presque pas de temps libre Ă  cause de ceci, de cela, et de tout le reste ». Or si la vraie libertĂ© ne s’exerce que dans un monde oĂč nous aurions du temps libre pour faire ce que nous voulons, mettons dĂšs aujourd’hui en Ɠuvre un projet socialiste d’émancipation qui la propose, cette libertĂ©, comme un Ă©lĂ©ment central de sa mission politique ! C’est une chose Ă  laquelle nous pouvons et devons tous travailler. * Ce texte est extrait du nouveau livre de David Harvey, The Anti-Capitalist Chronicles, publiĂ© par Pluto Press. Il a Ă©tĂ© publiĂ© Ă  l’origine sur Jacobin. Traduction Hamel et François de la Gauche anticapitaliste.
LaMennais. Oscar Schlemmer. Buddy Guy. Georges Harrison. Une citation de Bob Dylan. Bob Dylan a dit Pour vivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte. CatĂ©gories : HonnĂȘte- Loi- Vivre. Lire plus de citations de Bob Dylan. Buddy Guy. Georges Harrison. Rechercher. Lancer. JĂ©sus Christ
Emission Les grandes questionsLe bonheur doit-il ĂȘtre le but de la vie ?Qu’est-ce que le bonheur ?Une vie heureuse est-elle une vie de plaisirs ?Le bonheur peut-il ĂȘtre durable ?Bonheur et souffrance ?Le bonheur, une marchandise comme les autres ?Le bonheur collectif existe-t-il ? TĂ©lĂ©chargez le cours Le but de la vie humaine, est-ce le bonheur ? Faut-il dĂ©sirer pour ĂȘtre heureux ? Le dĂ©sir, c’est quoi ? Peut-on dĂ©sirer contre soi ? Ne peut-on ĂȘtre heureux qu’aux dĂ©pends des autres ? Faut-il ĂȘtre Ă©goĂŻste pour ĂȘtre heureux ? C’est quoi le bonheur ? Rechercher le bonheur est-ce le plus sĂ»r moyen de se rendre malheureux ? Doit-on tout sacrifier au bonheur ? Est-il vrai que les gens heureux n’ont pas d’histoire ? Pour ĂȘtre heureux faut-il ĂȘtre insouciant ? Y-a-t-il une Ă©cole pour apprendre Ă  ĂȘtre heureux ? LES GRANDES QUESTIONS Voici une vidĂ©o qui traite du bonheur. Parmi les invitĂ©s, des philosophes AndrĂ© Comte-Sponville, Vincent Cespedes, Frederic Lenoir
 Le bonheur doit-il ĂȘtre le but de la vie ? ACS Le bonheur c’est ce que nous dĂ©sirons / Ce n’est pas un devoir, c’est un Pour les Antiques, les rĂšgles qui permettent d’atteindre le bonheur sont Maitrise intĂ©rieure pour les stoĂŻciens, suspension du jugement chez les sceptiques, ataraxie chez les Ă©picuriens
 PossibilitĂ© de trouver une bonne vie » EudĂ©moniaMais pour les modernes, c’est diffĂ©rent les chemins du bonheur sont Ă©clatĂ©s il n’y a plus de chemins qui s’imposent. Pas sĂ»r que l’homme soit fait pour ĂȘtre heureux
 FL Socrate le bonheur n’est pas le but de la vie. Le but, c’est la vie bonne. Donc une vie juste, vertueuse Kant bonheur = idĂ©al de l’imagination/ Morale du devoir plus importante que le Bonheur liĂ© au relationnel. Or aujourd’hui on privatise le bonheur
 Comment retrouver l’innocence dans la relation Ă  l’autre Pour Kant c’est l’idĂ©al de l’imagination et non de la raison voir texteLe bonheur n’est pas La satisfaction de tous les dĂ©sirs ce n’est pas la satiĂ©tĂ©. D’ailleurs on ne dĂ©sire que ce qu’on a pas. Si on avait tout, on ne dĂ©sirerait plus rien
Ce n’est pas une joie constante La fĂ©licitĂ© la joie est un passage, elle ne peut pas ĂȘtre constanteNous avons une expĂ©rience du malheur plus forte que celle du bonheur. Le malheur c’est quand on sait que la joie ne viendra pas
ni tout Ă  l’heure, ni plus tard.parce qu’on vit qqchse de trĂšs douloureux Le bonheur c’est le contraire du malheur c’est quand la joie paraĂźt immĂ©diatement ou trĂšs bientĂŽt possible. On est plus ou moins heureux. Et celui qui pense que le bonheur n’existe pas, c’est qu’il n’a jamais Ă©tĂ© vraiment ! Le bonheur, c’est quand on est pas malheureux. Donc, Soyons heureux de ne pas ĂȘtre malheureux » Arditi Pas d’obligation, d’injonction du bonheur. Chercher le bonheur c’est comme chiner un meuble prĂ©cis dans un marchĂ© aux puces
On ne le trouvera jamais. Qu’est-ce que le bonheur ? H. Matisse, Le Bonheur de vivre Le bonheur n’est pas le plaisir. Le bonheur est le lieu d’une joie possible. Il existe des plaisirs sans joie
Alain le bonheur est une rĂ©compense qui vient Ă  ceux qui ne l’ont pas cherchĂ© »Combattre le malheur est plus utile et peut accessoirement dĂ©boucher sur le bonheur. Personne ne sait exactement ce que c’est que le bonheur ; la joie, la justice, le travail en font parti
 Une vie heureuse est-elle une vie de plaisirs ? Le bonheur est dans le prĂ©, Catherine Musnier Y a-t-il la possibilitĂ© d’un bonheur durable ? FL la rĂ©ponse est oui pour les stoĂŻciens Épicure les eux on sera dans la souffrance tant qu’on n’acceptera pas le monde comme il est. Et si notre bonheur dĂ©pend des Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs y compris des autres on connaĂźtra toujours le malheur. La recherche des stoĂŻciens est donc la recherche d’un bonheur intĂ©rieur. C’est un bonheur qui vient de nous-mĂȘme, qui est en nous. C’est une capacitĂ© de dĂ©tachement/ Accepter la vie comme elle est. Donc dire oui Ă  la vie et en mĂȘme temps se dĂ©tacher pour ne pas ĂȘtre dans la frustration. Arditi DĂ©tachement pas souhaitable car ce qui fait mal fait aussi partie du bonheur de vivre. Voir texte Nietzche Vivre c’est choisir, choisir c’est aussi renoncer
C’est comme ça. Aristote, Ethique Ă  Nicomaque je ne peux pas ĂȘtre heureux sous la torture ou si l’on torture mes proches..Alors oĂč s’arrĂȘter ? Pour Aristote, il faut s’arreter Ă  la CitĂ©. Mais aujourd’hui par les medias notre citĂ© , c’est le monde et notre bonheur est assombri
Donc il faut accepter un bonheur plus modeste. Comme Montaigne la sagesse c’est d’aimer la vie telle qu’elle est et non le bonheur. Le bonheur ne peut ĂȘtre absolu et le chercher c’est nous empĂȘcher d’atteindre le seul vrai Place tout ton bonheur dans l’instant » NT Peut-on ĂȘtre heureux quand il y a de la souffrance autour de nous ? Le bonheur n’est-il pas une marchandise comme les autres ? D. Hanson, Supermarket lady Les grandes idĂ©ologies du XX° fascisme, communisme, nazismeon fait des millions de morts . On ne peut pas faire le bonheur des gens contre leur volontĂ©. Hitler promettait 1000 ans de paix et de bonheur la force par la joie » devait apporter le bonheur Ă  français sont-ils moins heureux aujourd’hui qu’au XX° malgrĂ© les drames du siĂšcle ?FL on nous fait croire aujourd’hui que le bonheur c’est d’accumuler des objetsconsumĂ©risme. C’est l’idĂ©ologie collective de notre Ă©poque ! On fait croire aux gens qu’on leur donne du bonheur en leur fournissant des plaisirs. Des sociĂ©tĂ©s moins abondantes » prouvent que le bonheur n’est pas liĂ© qu’au matĂ©riel mais qu’il faut aussi ĂȘtre reliĂ© aux autres, au monde, au cosmos
 Pour ACS pas de bonheur collectif . Le bonheur est une affaire devoir de l’état c’est de combattre le malheur pas d’assurer le c’est un Ă©tat Levi L’endroit au monde oĂč on s’est le moins suicidĂ©, c’est Auschwitz ».Notre sociĂ©tĂ© est privilĂ©giĂ©e mais les angoisses de vivre demeurent. On y est confrontĂ© qui fait le bonheur ce n’est pas la richesse. Des Ă©tudes ont montrĂ© que le niveau d’enrichissement +riche aujourd’hui que l’annĂ©e d’avant – Mais ça ne dure pas donc piĂšge car on en aura jamais assez. Et aussi le niveau de richesse Chaque fois que la recherche du bonheur a Ă©tĂ© prise comme idĂ©ologie catastrophe !RĂŽle de l’état est de limiter le malheur. Pas autre chose .VC le bonheur c’est la qualitĂ© des Il y a des malheurs collectifs/ Pas de bonheur collectif car quand un malheur perso vous touche on ne peut plus partager un bonheur Le bonheur public Jefferson et la dĂ©claration des /Fin de l’esclavage avec Lincoln = bonheur collectif mais lui homme qui connaĂźt malheur individuelConception ancienne de la citĂ©. Mais la question du bonheur individuelL’injonction au bonheur est insupportable. Nous avons tous le droit de dire et d’ĂȘtre malheureux longtemps et souvent dans sa vie
 Le bonheur collectif existe-t-il ? I. LE DESIR Qu’est-ce que le dĂ©sir ? Il paraĂźt difficile de parler du bonheur sans parler au prĂ©alable du dĂ©sir. Mais qu’est-ce que le dĂ©sir ? CommunĂ©ment, c’est quelque chose que l’on a pas et que l’on veut! Un manque Ă  combler, donc
En effet, il est rare que l’on dĂ©sire ce que l’on a dĂ©jĂ . Le dĂ©sir serait donc la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait ĂȘtre source de satisfaction ». Mais chacun sait que tout dĂ©sir satisfait va se fixer sur un autre objet
Et ce, indĂ©finiment ! L’Ambition raisonnable Francis MĂ©tivier, le dĂ©sir et le dĂ©sir Philosophe pensĂ©e eut une influence considĂ©rable sur ses contemporains et nombre de penseurs postĂ©rieurs. Issu d’une famille juive portugaise ayant fui l’Inquisition, Spinoza devait devenir rabbin. Mais parce qu’il remettait en question les dogmes religieux, il fut excommuniĂ©. Son ouvrage principal L’Ethique* prĂŽne une libertĂ© joyeuse, libĂ©rĂ©e des illusions et des superstitions car les hommes ne peuvent ĂȘtre heureux et libres que s’ils vivent sous la conduite de la raison ». Il se battra toute sa vie contre le fanatisme et les prĂ©jugĂ©s religieux. “J’entends donc ici sous le nom de DĂ©sir tous les efforts, impulsions, appĂ©tits et volitions* de l’homme ; ils sont variables selon l’état variable d’un mĂȘme homme, et souvent opposĂ©s les uns aux autres, au point que l’homme est entraĂźnĂ© en divers sens et ne sait oĂč se tourner.”Spinoza, Éthique, troisiĂšme partie, DĂ©finitions des sentiments. Pour Spinoza, dĂ©sirer, ce n’est plus seulement aimer ce qui nous manque, ce qui n’est pas, c’est au contraire aimer ce qui existe rĂ©ellement et de maniĂšre effective. Pour lui, si en effet on se condamne Ă  n’aimer que ce qui est absent, c’est parce qu’en rĂ©alitĂ© on est incapable d’apprendre Ă  aimer ce qui est, ce qui existe rĂ©ellement. C’est lorsqu’on a perdu la capacitĂ© Ă  nous rĂ©jouir de ce qui est, ce qui existe, que l’on en vient Ă  dĂ©sirer ce qui n’est pas, Ă  vivre dans la tension du manque et de l’absence B. Rousseau et le dĂ©sir Malheur Ă  qui n’a plus rien Ă  dĂ©sirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possĂšde. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espĂšre, et l’on n’est heureux qu’avant d’ĂȘtre heureux. 
 Vivre sans peine n’est pas un Ă©tat d’homme ; vivre ainsi c’est ĂȘtre mort. Celui qui pourrait tout sans ĂȘtre Dieu, serait une misĂ©rable crĂ©ature ; il serait privĂ© du plaisir* de dĂ©sirer ; toute autre privation serait plus la Nouvelle HĂ©loĂŻse 1761, Gallimard Le tonneau des DanaĂŻdes Danaos fut contraint de marier ses cinquante filles aux cinquante fils de son frĂšre Aegyptos, mais il ordonna Ă  ses filles de poignarder leurs cousins pendant la nuit de noces toutes obĂ©irent sauf Hypermnestre. En punition les DanaĂŻdes furent envoyĂ©es aux Enfers et condamnĂ©es Ă  remplir Ă©ternellement d’eau une jarre percĂ©e. L’expression dĂ©signe donc l’accomplissement d’un chĂątiment, d’une peine, d’une tĂąche absurde et sans fin. John Waterhouse, Le Tonneau des DanaĂŻdes, 1903 Les DanaĂŻdes par Watherhouse, 1904 II. LE BONHEUR A. Tentative de dĂ©finition Etymologiquement, bonheur* fait rĂ©fĂ©rence Ă  la chance, au hasard. » vient de l’expression bon eĂŒr ». EĂŒr » est issu du latin augurium qui signifie chance », c’est l’appui des dieux. Le bonheur est dĂ©fini comme un Ă©tat durable de satisfaction de tous les dĂ©sirs. Est heureux celui qui ne souffre plus d’aucun manque ou frustration dĂ©sir insatisfait, ni d’aucune angoisse peur qu’un dĂ©sir se trouve insatisfait. Voir la doctrine Ă©picurienne du bonheur, selon laquelle le bonheur est un Ă©tat de “plĂ©nitude”, oĂč ne subsiste aucun trouble de l’ñme ni du corps. Mais le bonheur est difficile Ă  dĂ©finir dans la mesure oĂč il est une affaire individuelle voici ce qu’en dit le philosophe Blaise Pascal Tous les hommes recherchent d’ĂȘtre heureux ; cela est sans exception ; quelques diffĂ©rents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous Ă  ce but. Ce qui fait que les uns vont Ă  la guerre, et que les autres n’y vont pas, est ce mĂȘme dĂ©sir, qui est dans tous les deux, accompagnĂ© de diffĂ©rentes vues. La volontĂ© [ne] fait jamais la moindre dĂ©marche que vers cet objet. C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre » Blaise Pascal, PensĂ©es. B. L’aspiration de l’homme, est-ce d’ĂȘtre heureux ? Le philosophe Robert Misrahi tente de rĂ©pondre Ă  cette dĂ©licate question
 C. Le bonheur est-il la satisfaction de tous les dĂ©sirs ? Platon philosophe grec nĂ© Ă  AthĂšnes 428-427 av. Ă  348-347 av. contemporain de la dĂ©mocratie athĂ©niennePlaton, disciple de Socrate, se dĂ©tourne de sa carriĂšre politique Ă  la mort de son maitre. Pour lui, le monde sensible est faux et laid. Seul le monde intelligible, celui des IdĂ©es, mĂ©rite notre attention. Platon dans le Gorgias utilise le dialogue, comme dans la plupart de ses Ɠuvres. Dans ce dialogue extrait du Gorgias, Platon fait dialoguer CalliclĂšs et Socrate qui s’opposent sur la conception du bonheur
 C’est Ă©videmment le point de vue de Socrate que dĂ©fend Platon. CALLICLÈS – si on veut vivre comme il faut, il faut laisser aller ses propres passions, si grandes soient-elles, au lieu de les rĂ©primer. Au contraire, il faut ĂȘtre capable de mettre son courage et son intelligence au service de si grandes passions et de les assouvir, elles et tous les dĂ©sirs qui les accompagnent. Mais cela n’est pas, je suppose, Ă  la portĂ©e de tout le monde. C’est pourquoi la masse des gens blĂąme les hommes qui vivent ainsi, gĂȘnĂ©e qu’elle est de devoir dissimuler sa propre incapacitĂ© Ă  le faire. La masse dĂ©clare donc bien haut que l’intempĂ©rance est une vilaine chose. C’est ainsi qu’elle rĂ©duit Ă  l’état d’esclave les hommes dotĂ©s d’une plus forte nature que celle des hommes de la masse ; et ces derniers, qui sont eux-mĂȘmes incapables de se procurer les plaisirs qui les combleraient, font la louange de la tempĂ©rance et de la justice Ă  cause de leur propre lĂąchetĂ©. Car pour ceux qui ont hĂ©ritĂ© du pouvoir ou qui sont dans la capacitĂ© de s’en emparer 
, pour ces hommes-lĂ , qu’est-ce qui serait plus mauvais que la tempĂ©rance ? ce sont des hommes qui peuvent jouir de leurs biens, sans que personne n’y fasse obstacle 
 La vĂ©ritĂ©, que tu prĂ©tends chercher, Socrate, la voici si la vie facile, l’intempĂ©rance, et la libertĂ© de faire ce qu’on veut, demeurent dans l’impunitĂ©, ils font l’excellence et le bonheur. Tout le reste, ce ne sont que de belles idĂ©es, des conventions faites par les hommes et contraires Ă  la nature, rien que des paroles en l’air, qui ne valent rien. SOCRATE— Ce n’est pas sans noblesse, CalliclĂšs, que tu as exposĂ© ton point de vue, tu as parlĂ© franchement. Toi, en effet, tu as exposĂ© clairement ce que les autres pensent mais ne veulent pas dire. Je te demande donc de ne cĂ©der Ă  rien, en aucun cas ! Comme cela, le genre de vie qu’on doit avoir paraĂźtra tout Ă  fait Ă©vident. Alors expliques-moi tu dis que, si l’on veut vivre tel qu’on est, il ne faut pas rĂ©primer ses passions, aussi grandes soient-telles, mais se tenir prĂȘt Ă  les assouvir par tous les moyens. Est-ce bien en cela que consiste [le bonheur et] l’excellence ? CALLICLÈS- Oui, je l’affirme ! SOCRATE- On a donc tort de dire que ceux qui n’ont besoin de rien sont heureux. CALLICLÈS- Oui, car, Ă  ce compte, les pierres et les cadavres seraient trĂšs heureux. SOCRATE -Mais, tout de mĂȘme, la vie dont tu parles, c’est une vie terrible ! 
 D’ailleurs, un sage fait remarquer que, de tous les ĂȘtres qui habitent l’HadĂšs, le monde des morts, -lĂ  il veut parler du monde invisible- les plus malheureux seraient ceux qui, n’ayant pu ĂȘtre initiĂ©s, devraient Ă  l’aide d’une Ă©cumoire apporter de l’eau dans une passoire percĂ©e. Avec cette Ă©cumoire, tou­jours d’aprĂšs ce que disait l’homme qui m’a racontĂ© tout cela, c’est l’ñme que ce sage voulait dĂ©signer. Oui, il comparait l’ñme de ces hommes Ă  une Ă©cumoire, l’ñme des ĂȘtres irrĂ©flĂ©chis est donc comme une passoire, incapable de rien retenir Ă  cause de son absence de foi et de sa capacitĂ© d’ que je viens de te dire est, sans doute, assez Ă©trange; mais, pourtant, cela montre bien ce que je cherche Ă  te faire comprendre. Je veux te convaincre, pour autant que j’en sois capable, de changer d’avis et de choisir, au lieu d’une vie dĂ©rĂ©glĂ©e, que rien ne comble, une vie d’ordre, qui est contente de ce qu’elle a et qui s’en Gorgias Emmanuel Kant 1724-1804 Philosophe allemand, il pose le devoir comme bien suprĂȘme. Il est le penseur de l’universel. D’oĂč sa cĂ©lĂšbre maxime Agis de telle sorte que tu traites l’humanitĂ© aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre jamais simplement comme un moyen mais toujours en mĂȘme temps comme une fin »,ou encore agis de telle sorte que la maxime de tout action puisse ĂȘtre Ă©rigĂ©e en loi universelle de la nature ». Pour lui, le bonheur n’est donc pas le bien suprĂȘme, tout au plus est-il prĂ©fĂ©rable d’ĂȘtre heureux pour mieux accomplir son devoir. “[
] le malheur est que le concept* du bonheur soit un concept tellement indĂ©terminé’ que, mĂȘme si tout homme dĂ©sire d’ĂȘtre heureux, nul ne peut jamais dire pourtant avec prĂ©cision et en restant cohĂ©rent avec soi-mĂȘme ce que vraiment il souhaite et veut. [
] [
] S’il veut la richesse, combien de soucis, quelle envie et que d’embĂ»ches ne risque-t-il pas d’attirer ainsi sur sa tĂȘte! S’il veut beaucoup de connaissances et de discernement, peut-ĂȘtre cela ne pourra-t-il que se transformer en un regard d’autant plus aiguisĂ© pour lui montrer d’une façon seulement d’autant plus effrayante les maux qui jusqu’ici restent encore dissimulĂ©s Ă  ses yeux et qui ne sauraient pourtant ĂȘtre Ă©vitĂ©s, Ă  moins que cela ne fasse que charger d’encore plus de besoins ses dĂ©sirs, qu’il a dĂ©jĂ  bien assez de difficultĂ© Ă  satisfaire. S’il veut une longue vie, qui va lui soutenir que ce ne serait pas lĂ  une longue misĂšre ? S’il veut du moins la santĂ©, combien de fois les ennuis physiques l’ont-ils prĂ©servĂ© d’excĂšs oĂč l’aurait fait tomber une pleine santĂ©, etc. Bref, il est incapable de dĂ©terminer selon un principe’ avec une complĂšte certitude ce qui le rendrait vraiment heureux, — car pour cela l’omniscience serait indispensable. [
J le bonheur est un idĂ©al, non pas de la raison*, mais de l’imagination”. Emmanuel KANT, MĂ©taphysique des moeurs, t. I, Fondation 1785 Kant Eclaircissement 1. IdĂ©e indĂ©terminĂ©e du bonheurTous nous souhaitons ĂȘtre heureux MAIS nul ne sait vraiment ce qu’il veut. 2. Si dĂ©sir de richesse soucis et embĂ»ches 3. Si dĂ©sir de connaissances risque d’aboutir Ă  une acuitĂ© du regard qui rendra la vie plus difficile. Ou Ă  connaitre plus de choses
vouloir plus de choses et donc ĂȘtre plus Si dĂ©sire de longue vie il ne peut pas savoir la qualitĂ© de cette vie et ce sera peut ĂȘtre une longue misĂšre »5 Si dĂ©sire la santĂ© risque de ne pas se prĂ©server et donc de tomber bien plus L’homme est incapable de dĂ©terminer ce qui le rendrait vraiment heureux parce qu’il n’est pas omniscient, qu’il ne connait pas toutes les consĂ©quences de ses Le bonheur = idĂ©al de l’imagination mais pas de la raison Donc on cherche sans trouver puisqu’on ne sait pas trĂšs bien ce qu’on cherche et que le chemin du bonheur peut ĂȘtre semĂ© d’embĂ»ches que nous n’avions pas prĂ©vues.IdĂ©al c’est ce vers quoi l’on tend NĂ© Ă  Dantzig en 1788, Arthur Schopenhauer a dĂ©jĂ  achevĂ© Ă  30 ans son oeuvre majeure Le Monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation 1818-1819. Son succĂšs sera aussi Ă©clatant que tardif. Il meurt Ă  Francfort en 1860, laissant son caniche pour seul hĂ©ritier. J ai reconnu mon bonheur au bruit qu’il a fait en partant »  Nous ressentons la douleur, mais non l’absence de douleur ; le souci, mais non l’absence de souci ; la crainte, mais non la sĂ©curitĂ©. Nous ressentons le dĂ©sir, comme nous ressentons la faim et la soif ; mais aussitĂŽt que le dĂ©sir est rempli, il devient comme les aliments dont la saveur disparaĂźt dĂšs qu’on les avale. Nous remarquons douloureusement l’absence des joies et des plaisirs, et nous les regrettons aussitĂŽt ; au contraire, la disparition de la douleur, alors mĂȘme que nous l’avons ressentie pendant longtemps, n’est pas vĂ©ritablement ressentie ; nous y pensons Ă  la rigueur parce que nous dĂ©cidons d’y penser 
. Seules, en effet, la douleur et la privation peuvent produire une impression active, et par lĂ  se dĂ©noncer elles-mĂȘmes. Le bien-ĂȘtre, au contraire, ne se manifeste que par son absence. Aussi n’apprĂ©cions-nous pas les trois plus grands biens de la vie, la santĂ©, la jeunesse et la libertĂ©, tant que nous les possĂ©dons ; pour en comprendre la valeur, il faut que nous les ayons perdus 
. Que notre vie Ă©tait heureuse, nous ne nous en apercevons qu’au moment oĂč ces jours heureux ont fait place Ă  des jours malheureux. »Arthur Schopenhauer, Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation, 1859 “La satisfaction, le bonheur, comme l’appellent les hommes, n’est au propre et dans son essence* rien que de nĂ©gatif, en elle, rien de positif. Il n’y a pas de satisfaction qui d’elle-mĂȘme et comme de son propre mouvement vienne Ă  nous ; il faut qu’elle soit la satisfaction d’un dĂ©sir. Le dĂ©sir, en effet, la privation, est la condition prĂ©liminaire de toute jouissance. Or avec la satisfaction cesse le dĂ©sir et par consĂ©quent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement ne sauraient ĂȘtre qu’une dĂ©livrance Ă  l’égard d’une douleur, d’un besoin ; sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espĂšce de dĂ©sir qui, par son importunitĂ©,trouble notre repos, et mĂȘme cet ennui qui tue, qui nous fait de l’existence un fardeau. Or c’est une entreprise difficile d’obtenir, de conquĂ©rir un bien quelconque ; pas d’objet qui ne soit sĂ©parĂ© de nous par des difficultĂ©s, des travaux sans fin ; sur la route, Ă  chaque pas, surgissentdes obstacles. Et la conquĂȘte une fois faite, l’objet atteint, qu’a-t-on gagnĂ© ? Rien assurĂ©ment, que de s’ĂȘtre dĂ©livrĂ© de quelque souffrance, de quelque dĂ©sir, d’ĂȘtre revenu Ă  l’état oĂč l’on se trouvait avant l’apparition de ce dĂ©sir. Le fait immĂ©diat pour nous, c’est le besoin tout seul c’est-Ă -dire la douleur. Pour la satisfaction et la jouissance, nous ne pouvons les connaĂźtre qu’indirectement ; il nous faut faire appel au souvenir de la souffrance, de la privation passĂ©e,qu’elles ont chassĂ©es tout d’abord. VoilĂ  pourquoi les biens, les avantages qui sont actuellement en notre possession, nous n’en avons pas une vraie conscience, nous ne les apprĂ©cions pas ; il nous semble qu’il n’en pouvait ĂȘtre autrement ; et, en effet, tout le bonheur qu’ils nous donnent, c’est d’écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre pour en sentir le prix ; le manque, la privation, la douleur, voilĂ  la chose positive, et qui sans intermĂ©diaire s’offre Ă  Le Monde comme VolontĂ© et comme ReprĂ©sentation Livre IV, §58 Schopenhauer Interview fictive pour le nouvel Obs ! La mĂ©thode Schopenhauer La mĂ©thode Schopenhauer article du nouvel ObsTout le monde n’a pas la chance de pouvoir paisiblement envisager la vie humaine, la sienne en particulier, comme une perturbation inutilement pĂ©nible dans le bienheureux repos du nĂ©ant».Il est trĂšs facile d’ĂȘtre extrĂȘmement malheureux au cours d’une vie. Il est tout Ă  fait impossible, en revanche, d’ĂȘtre trĂšs heureux, soulignait Schopenhauer. MĂȘme le plus favorisĂ© des hommes a nĂ©cessairement des proches qu’il verra mourir un jour. Ou un chien, Ă  dĂ©faut. Ou une maĂźtresse qui le quittera
. Nul n’échappe jamais tout Ă  fait Ă  l’infinie douleur que contient chaque parcelle d’un monde aussi diaboliquement agencĂ©. Il est donc puĂ©ril de croire que nous sommes lĂ  pour conquĂ©rir le bonheur. Tout au plus peut-on tenter de s’organiser militairement contre la souffrance. Ou, en langage schopenhauĂ©rien la seule dĂ©finition possible d’une vie heureuse serait une existence qui, aprĂšs mĂ»re et froide rĂ©flexion, pourrait ĂȘtre tenue pour prĂ©fĂ©rable au fait de ne pas avoir existĂ©. C’est peu, on en conviendra. C’est mĂȘme la plus triste figure du bonheur qui se puisse concevoir, diront certains. C’est dĂ©jĂ  bien, au dire de SchopenhauerL’inconvĂ©nient d’existerPour Ă©laborer ce genre de vues rĂ©jouissantes, le gĂ©nie de Francfort s’est beaucoup inspirĂ©, on le sait, de la pensĂ©e bouddhiste, la vraie, non pas celle Ă©dulcorĂ©e par de rĂ©cents disciples savait que l’atteinte du nirvana, cet Ă©tat de quiĂ©tude parfaite visĂ© par la tradition hindoue, exige avant tout l’extinction du dĂ©sir, source perpĂ©tuelle d’espoirs trompĂ©s et de souffrances inexprimables. Il ne serait pas faux non plus d’envisager ses vues comme une longue mĂ©ditation de l’EcclĂ©siaste Tout est vanitĂ©.» Tant que dure la vie humaine, en effet, la quĂȘte du bonheur se fixe sur certaines images communes, souvent hĂ©ritĂ©es de l’enfance, de vrais lutins qui nous harcĂšlent et qui sitĂŽt atteints s’évanouissent, ne tenant rien de ce qu’ils promettaient. Le mieux que l’on puisse souhaiter est donc de parvenir au stade oĂč l’on comprend que toutes les noix sont creuses, aussi dorĂ©es qu’elles puissent sembler. Quiconque, s’étant pĂ©nĂ©trĂ© des enseignements de ma philosophie, sait que toute notre existence est une chose qui devrait plutĂŽt ne pas ĂȘtre, et que la suprĂȘme sagesse consiste Ă  la nier et Ă  la repousser.»Dans un monde oĂč c’est la mĂ©diocritĂ© qui gouverne et la sottise qui parle haut, chacun doit se barricader en soi pour se garder du pire. On n’est pas loin ici de la citadelle intĂ©rieure» prĂ©conisĂ©e par la sagesse stoĂŻcienne. Cette forteresse-lĂ , avertit Schopenhauer, doit avoir les bases les plus Ă©troites possible. Plus on cultive d’affections diverses, plus on prend d’intĂ©rĂȘt aux affaires extĂ©rieures, plus on s’expose. Le bonheur passe par l’autosuffisance. Un Ă©tat qui a moins Ă  voir avec l’égoĂŻsme bourgeois qu’avec le retranchement bienheureux de l’artiste, du penseur, ou de tout grand caractĂšre capable de tirer toute sa joie de son fonds propre. Seul le gisement des jouissances spirituelles est en revanche Ă  ceux qui doivent sans relĂąche s’aventurer hors de leurs gonds pour tuer l’ennui – soit les cinq sixiĂšmes de l’humanitĂ© Ă  ses dires. Les plaisirs sensuels sont les seuls qu’ils puissent rĂ©ellement entendre. On en a vu pour qui les huĂźtres et le champagne constituent le summum de l’existence», note comiquement le misanthrope. Contraints de cultiver toutes sortes de dadas plus ou moins ineptes, les hommes peuvent aussi choisir de se noyer dans le travail, les mondanitĂ©s, les soucis domestiques ou les sous-vĂȘtements fĂ©minins. Seulement voilĂ , dĂšs que l’on sort de soi-mĂȘme, il n’y a que des coups Ă  prendre et de mauvaises rencontres Ă  faire. MĂȘme les rĂ©unions amicales sont Ă  limiter, tant elles supposent de lĂąches compromis pour se rendre compatible, ou simplement supportable. Qui n’aime pas la solitude n’aime pas la libertĂ©, car on est libre qu’en Ă©tant seul.» RĂ©sumĂ© Pour Schopenhauer, le bonheur est prĂ©cisĂ©ment ce dont nous ne pouvons jamais jouir, parce qu’il repose sur un Ă©tat de satisfaction des dĂ©sirs ; or un dĂ©sir satisfait disparaĂźt. Par consĂ©quent, pour Schopenhauer, le bonheur est par dĂ©finition un Ă©tat dans lequel nous ne sommes pas encore c’est l’état que l’on rĂȘve et dans lequel un dĂ©sir qui se rĂ©vĂšle actuellement Ă  nous en tant que manque sera satisfait, ou dans lequel nous ne sommes plus l’état que l’on se remĂ©more et dans lequel un dĂ©sir qui est actuellement frustrĂ© se trouvait satisfait.Nous ne prenons conscience d’un dĂ©sir que lorsqu’il est frustrĂ©, lorsque son objet manque il va donc de soi que nous sommes incapables de jouir de ceux de nos dĂ©sirs qui sont satisfaits. Nous ne prenons conscience de cette satisfaction que lorsqu’elle a cessĂ© nostalgie, ou lorsqu’elle n’est pas encore rĂ©alisĂ©e attente.C’est le paradoxe du dĂ©sir Tant que le dĂ©sir est insatisfait, j’en suis conscient, j’en souffre, l’absence de l’objet cause un sentiment de frustration. Mais dĂšs qu’il est satisfait, le dĂ©sir disparaĂźt. Par consĂ©quent, il ne peut y avoir de plaisir que dans le bref instant oĂč la sensation de manque disparait, ou la frustration est en train de disparaĂźtre ; mais dĂšs que la satisfaction est effectuĂ©e, je ne peux plus jouir de la satisfaction de mes dĂ©sirs, puisque je ne suis mĂȘme plus conscient de dĂ©sirer quelque chose. On pourrait donc dire du dĂ©sir qu’il vise un Ă©tat de satisfaction qui, en lui-mĂȘme, ne cause aucun plaisir. Car il ne peut y avoir plaisir que lĂ  oĂč il y a dĂ©sir et un dĂ©sir satisfait
 la logique paradoxale du dĂ©sir dĂ©coule, selon Schopenhauer, que le bonheur est absolument inaccessible Ă  l’homme. Non pas parce que ses dĂ©sirs seraient impossibles Ă  satisfaire ; mais parce que l’homme ne prend conscience de ses dĂ©sirs que lorsqu’ils ne sont pas satisfaits. Si le bonheur est l’état de satisfaction de tous les dĂ©sirs, il est par excellence l’état dont on ne se rend pas compte ! Bref le bonheur est par nature ce qui n’est plus, ou pas le paradoxe du dĂ©sir Tant que le dĂ©sir est insatisfait, j’en suis conscient, j’en souffre, l’absence de l’objet cause un sentiment de frustration. Mais dĂšs qu’il est satisfait, le dĂ©sir disparaĂźt. Par consĂ©quent, il ne peut y avoir de plaisir que dans le bref instant oĂč la sensation de manque disparait, ou la frustration est en train de disparaĂźtre ; mais dĂšs que la satisfaction est effectuĂ©e, je ne peux plus jouir de la satisfaction de mes dĂ©sirs, puisque je ne suis mĂȘme plus conscient de dĂ©sirer quelque chose. On pourrait donc dire du dĂ©sir qu’il vise un Ă©tat de satisfaction qui, en lui-mĂȘme, ne cause aucun plaisir. Car il ne peut y avoir plaisir que lĂ  oĂč il y a dĂ©sir et un dĂ©sir satisfait
 disparaĂźt. Sigmund FREUD 1856 – 1939 Sigmund Freud est un mĂ©decin neurologue *juif autrichien, pionnier de la psychanalyse. Avec Aristote et Descartes, l’homme Ă©tait un ĂȘtre de raison, mais avec ses thĂ©ories sur l’inconscient, Freud montre que l’homme n’est pas maitre en sa propre maison». Cette dĂ©couverte aura un retentissement dans de nombreux domaines de pensĂ©e. Ce qu’on nomme bonheur, au sens le plus strict, rĂ©sulte d’une satisfaction plutĂŽt soudaine des besoins ayant atteint une haute tension, et n’est possible de par sa nature que sous forme de phĂ©nomĂšne Ă©pisodique. Toute persistance d’une situation qu’a fait dĂ©sirer le principe de plaisir* n’engendre qu’un bien-ĂȘtre assez tiĂšde ; nous sommes ainsi faits que seul le contraste est capable de nous dispenser une jouissance intense, alors que l’état en lui-mĂȘme ne nous en procure que trĂšs peu. Ainsi nos facultĂ©s de bonheur sont dĂ©jĂ  limitĂ©es par notre constitution. Or, il nous est beaucoup moins difficile de faire l’expĂ©rience du malheur. La souffrance nous menace de trois cĂŽtĂ©s dans notre propre corps qui, destinĂ© Ă  la dĂ©chĂ©ance et Ă  la dissolution, ne peut mĂȘme se passer de ces signaux d’alarme que constituent la douleur et l’angoisse ; du cĂŽtĂ© du monde extĂ©rieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour s’acharner contre nous et nous anĂ©antir ; la troisiĂšme menace enfin provient de nos rapports avec les autres ĂȘtres humains. La souffrance issue de cette source nous est plus dure peut-ĂȘtre que tout autre ; nous sommes enclins Ă  la considĂ©rer comme un accessoire en quelque sorte superflu, bien qu’elle n’appartienne pas moins Ă  notre sort et soit aussi inĂ©vitable que celle dont l’origine est FREUD, Le Malaise dans la culture 1930 L’inconscient freudien Il y a en moi, dit un chapitre censurĂ© de mon histoire ». ce qui revient Ă  dire que j’ignore une partie de ce qui me fait agir. Pour la psychanalyse, il existe un inconscient* qui influence, Ă  notre insu, nos pensĂ©es conscientes et nos actes. Le moi » ne peut alors se comprendre lui-mĂȘme et selon l’expression de Freud, il le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison ». À partir de 1923, deuxiĂšme topique Freud dĂ©finit trois instances qui rĂ©gissent nos comportements . Le ça »L’inconscient “C’est la partie la plus obscure, la plus impĂ©nĂ©trable de notre personnalitĂ©. [Lieu de] Chaos, marmite pleine d’émotions bouillonnantes. Il s’emplit d’énergie, Ă  partir des pulsions, mais sans tĂ©moigner d’aucune organisation, d’aucune volontĂ© gĂ©nĂ©rale; il tend seulement Ă  satisfaire les besoins pulsionnels, en se conformant au principe de plaisir. Le ça ne connaĂźt et ne supporte pas la contradiction. On y trouve aucun signe d’écoulement du temps” S. Freud Il s’agit donc de ce qu’on appelle communĂ©ment l’inconscient il ne faut pas confondre avec l’inconscience. Nous ignorons ce qui se passe dans notre inconscient. C’est l’espace du refoulĂ© ». C’est Ă  lui que nous devons nos lapsus, nos rĂȘves , nos actes manquĂ©s, nos phobies
 Freud considĂšre le rĂȘve comme la manifestation de cet inconscient qui nous envoie des informations sous des formes dĂ©guisĂ©es et qu’il faut interprĂ©ter. On peut sublimer » ces pulsions venues de l’inconscient notamment par la crĂ©ation artistique. Le Surmoi correspond aux interdits sociaux, parentaux 
 Aux tabous
 Bref ! A tout ce qui n’est pas socialement correct en fonction de l’éducation qu’on a reçue et de la sociĂ©tĂ© dans laquelle on vit. Le moi Le moi correspond au conscient. “Le moi a pour mission d’ĂȘtre le reprĂ©sentant de ce monde aux yeux du ça et pour le plus grand bien de ce dernier. En effet, le moi, sans le ça, aspirant aveuglĂ©ment aux satisfactions instinctuelles, viendrait imprudemment se briser contre cette force extĂ©rieure plus puissante que lui. Le moi dĂ©trĂŽne le principe de plaisir, qui, dans le ça, domine de la façon la plus absolue. Il l’a remplacĂ© par le principe de rĂ©alitĂ© plus propre Ă  assurer sĂ©curitĂ© et rĂ©ussite.” S. FreudLe moi assure la stabilitĂ© du sujet, en l’empĂȘchant au quotidien de libĂ©rer ses pulsions. III. Le bonheur un art de ne pas souffrir ? 1. Horace et le carpe diem Le vrai sens du carpe diem Ne cherche pas – savoir est interdit – pour moi, pour toi, quelle fin les dieux ont ordonnĂ©e, LeuconoĂ©, ni ne te risque aux calculs babyloniens. Mieux vaut prendre les choses comme elles viendront. Que Jupiter t’ait accordĂ© de plus nombreux hivers ou que celui-ci soit le dernier, qui Ă©puise Ă  l’assaut de ces rochers usĂ©s la merTyrrhĂ©nienne, avec sagesse, filtre ton vin, taille Ă  la mesure de l’instant la durĂ©e de ton espĂ©rance. Nous parlons et voici jaloux le temps a fui. Cueille chaque jour, ne fais pas crĂ©dit Ă  demain. Horace, Odes I,1 EPICURE 341 av. JC – 270 av JC A partir de – 310 Epicure commence Ă  enseigner sa propre doctrine philosophique, d’abord Ă  MytilĂšne puis Ă  Lampsaque. Puis il retourne Ă  AthĂšnes et fonde son Ecole, le Jardin. Le Jardin, est une enclave retirĂ©e de la citĂ© oĂč il avait installĂ© sa communautĂ© en 306 Epicure lui-mĂȘme professe et pratique un hĂ©donisme* ascĂ©tique*. Sa nourriture se limite Ă  un peu de pain et d’eau, tout juste un petit pot de fromage» pour faire bombance». On est loin de l’image des pourceaux» d’Epicure prĂ©sentĂ©s par les dĂ©tracteurs comme des oisifs aux appĂ©tits gargantuesques ! Dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e , Epicure fait du plaisir le souverain bien», Mais, il reconnaĂźt d’emblĂ©e que ce ne sont pas les beuveries continuelles» qui rendent la vie heureuse, ni les plaisirs des dĂ©bauchĂ©s, ni ceux qui consistent dans les jouissances matĂ©rielles». Mais au contraire une raison vigilante qui cherche minutieusement les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut Ă©viter». Pour celui que ses ennemis accusĂšrent de n avoir pas quittĂ© sa litiĂšre par flemme quand il demeurait torturĂ© par une dysenterie, le plus grand plaisir rĂ©side dans l’absence de troubles de l’ñme et du corps l’ataraxie, cette quiĂ©tude souveraine visĂ©e par toutes les morales antiques. Epicure construit un systĂšme plaçant au-dessus de tout l’art de ne pas souffrir. Ici, il n’est pas question de jugement moral. L’épicurisme ne condamne pas. Chacun est libre de s’autoriser Ă  l’occasion quelques extras. Mais certains plaisirs, on le sait, se paient de beaucoup de chagrins. DĂšs lors, un prĂ©cautionneux calcul des peines et des plaisirs s’impose. Il y a 4 principales causes du trouble de l’ñme, la crainte des dieux, la crainte de la mort, la crainte de la douleur, l’excĂšs les dĂ©sirs illimitĂ©s Mais il existe aussi des remĂšdes, c’est le tĂ©trapharmakon Ne pas craindre les dieux, qui vivent dans des mondes sĂ©parĂ©s du nĂŽtre, et ne s’occupent pas des affaires des hommes. Pour Epicure, il n’existe que les atomes et le vide. Et tous les ĂȘtres ne sont que des composĂ©s d’atomes. Et c’est le hasard qui ordonne le monde et non une finalitĂ© ou une Instance supĂ©rieure. Quant aux dieux, ils sont la plus parfaite combinaison d’atomes. Mais ils sont nĂ©anmoins immortels et bienheureux. Ce qui peut paraitre paradoxal. Ne pas craindre la douleur par notre volontĂ©, on peut la limiter ; si elle est trop forte, on peut l’endurer ou bien on en meurt, mais il faut Ă  tout prix tĂącher de l’éviter. Ne pas vivre dans l’excĂšs le bonheur terrestre est possible ; les sens permettent de l’atteindre mais l’excĂšs devient un mal. Il faut donc vivre dans la simplicitĂ©, dans la tempĂ©rance c’est l’adage Nihil nimis » rien de trop Il faut donc nous libĂ©rer des innombrables faux besoins. Tout dĂ©sir n’est pas Ă  satisfaire. Pour le sage du Jardin, ils sont de trois sortes Pourquoi ne faut-il pas redouter la mort ?Pour Épicure, la mort n’est rien puisqu’il ne peut y avoir quelque chose que si nous pouvons ĂȘtre conscients de ce quelque chose. En avoir la sensation. Et puisque le monde est fait d’atomes et que la mort c’est la dĂ©sunion des atomes qui se dispersent, il n’est alors plus de conscience. La mort n’est rien puisqu’il n’y a plus rien pour saisir quelque chose ! Il est donc inutile de craindre la mort. Et il faut se concentrer sur le prĂ©sent de la vie. Il faut se rendre compte que parmi nos dĂ©sirs les uns sont naturels, les autres vains, et que parmi les premiers il y en a qui sont nĂ©cessaires et d’autres qui sont naturels, seulement. Parmi les nĂ©cessaires il y en a qui le sont pour le bonheur, d’autres pour la tranquillitĂ© continue du corps, d’autres enfin pour la vie mĂȘme. Une thĂ©orie non erronĂ©e de ces dĂ©sirs sait en effet rapporter toute prĂ©fĂ©rence et toute aversion Ă  la santĂ© du corps et Ă  la tranquillitĂ© de l’ñme, puisque c’est la perfection mĂȘme de la vie heureuse. Car tous les actes visent Ă  Ă©carter de nous la souffrance et la peur. Lorsqu’une fois nous y sommes parvenus, la tempĂȘte de l’ñme s’apaise, l’ĂȘtre vivant n’ayant plus besoin de s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni de chercher autre chose pour parfaire le bien de l’ñme et celui du corps. C’est alors en effet que nous Ă©prouvons le besoin du plaisir quand, par suite de son absence, nous Ă©prouvons de la douleur ; mais quand nous ne souffrons pas, nous n’éprouvons plus le besoin du plaisir. Et c’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. C’est lui en effet que nous avons reconnu comme bien principal et conforme Ă  notre nature, c’est de lui que nous partons pour dĂ©terminer ce qu’il faut choisir et ce qu’il faut Ă©viter, et c’est Ă  lui que nous avons finalement recours lorsque nous nous servons de la sensation comme d’une rĂšgle pour apprĂ©cier tout bien qui s’offre. Epicure, Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal rĂ©sident dans la sensation or la mort est privation de toute sensibilitĂ©. Par consĂ©quent, la connaissance de cette vĂ©ritĂ© que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durĂ©e infinie, mais en nous enlevant le dĂ©sir de l’immortalitĂ©.
 Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mĂȘmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien Ă  faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus. Mais la multitude tantĂŽt fuit la mort comme le pire des maux, tantĂŽt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre car la vie ne lui est pas Ă  charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal Ă  ne plus vivre. De mĂȘme que ce n’est pas toujours la nourriture la plus abondante que nous prĂ©fĂ©rons, mais parfois la plus agrĂ©able, pareillement ce n’est pas toujours la plus longue durĂ©e qu’on vent recueillir, mais la plus agrĂ©able. Quant Ă  ceux qui conseillent aux jeunes gens de bien vivre et aux vieillards de bien finir, leur conseil est dĂ©pourvu de sens, non seulement parce que la vie a du bon mĂȘme pour le vieillard, mais parce que le soin de bien vivre et celui de bien mourir ne font qu’un. Emission sur Epicure et l’épicurisme
 Une vie de nouba perpĂ©tuelle contre une existence de fakir masochiste
 VoilĂ , Ă  peu de choses prĂšs, la caricature qui colle Ă  la peau des deux plus grandes Ă©coles rivales de la pensĂ©e grecque, apparues Ă  AthĂšnes
. Epicurisme contre stoĂŻcisme, philosophie du plaisir contre philosophie de la vertu. partant de principes si opposĂ©s, le sage Ă©picurien ne menait pas une vie si Ă©loignĂ©e de celle de l’austĂšre stoĂŻcien. source Nouvel Observateur StoĂŻcien philosophes du Portique, le stoa Pour les stoĂŻciens, le sage est celui qui met en conformitĂ© ses actions avec l’ordre de la nature. Le stoĂŻcisme vise lui aussi l’ataraxie mais par la vertu et la raison. A partir de – 310 Epicure commence Ă  enseigner sa propre doctrine philosophique, d’abord Ă  MytilĂšne puis Ă  Lampsaque. Puis il retourne Ă  AthĂšnes et fonde son Ecole, le Jardin. Au Jardin, cette enclave retirĂ©e de la citĂ© oĂč il avait installĂ© sa communautĂ© en 306 avant JĂ©sus-Christ, Epicure lui-mĂȘme professe et pratique un hĂ©donisme[1] ascĂ©tique. Sa nourriture se limite Ă  un peu de pain et d’eau, tout juste un petit pot de fromage» pour faire bombance». Et quand il ne se consacre pas Ă  ses cours, il Ă©crit. On est loin de l’image des pourceaux» bĂąfreurs et oisifs dĂ©crits par les dĂ©tracteurs du mouvement. Alors qu’en est- il du bonheur divin promis par le maĂźtre du plaisir? Une publicitĂ© mensongĂšre? Quand, dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e», Epicure fait du plaisir le souverain bien», il reconnaĂźt d’emblĂ©e que ce ne sont pas les beuveries continuelles» qui rendent la vie heureuse, ni les plaisirs des dĂ©bauchĂ©s, ni ceux qui consistent dans les jouissances matĂ©rielles». Mais au contraire une raison vigilante qui cherche minutieusement les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut Ă©viter». Pour celui que ses ennemis accusĂšrent de n avoir pas quittĂ© sa litiĂšre par flemme quand il demeurait torturĂ© par une dysenterie, le plus grand plaisir rĂ©side dans l’absence de troubles de l’ñme et du corps l’ataraxie, cette quiĂ©tude souveraine visĂ©e par toutes les morales antiques. Il y a ce qui dĂ©pend de nous, il y a ce qui ne dĂ©pend pas de nous. DĂ©pendent de nous l’opinion, la tendance, le dĂ©sir, l’aversion, en un mot toutes nos oeuvres propres ; ne dĂ©pendent pas de nous le corps, la richesse, les tĂ©moignages de considĂ©ration, les hautes charges, en un mot toutes les choses qui ne sont pas nos oeuvres propres. Les choses qui dĂ©pendent de nous sont naturellement libres, sans empĂȘchement, sans entrave ; celles qui ne dĂ©pendent pas de nous sont fragiles, serves*, facilement empĂȘchĂ©es, propres Ă  autrui. Rappelle-toi donc ceci si tu prends pour libres les choses naturellement serves, pour propres Ă  toi-mĂȘme les choses propres Ă  autrui, tu connaĂźtras l’entrave, l’affliction, le trouble, tu accuseras dieux et hommes ;mais si tu prends pour tien seulement ce qui est tien, pour propre Ă  autrui ce qui est, de fait, propre Ă  autrui, personne ne te contraindra jamais ni ne t’empĂȘchera, tu n’adresseras Ă  personne accusation ni reproche, ni ne feras absolument rien contre ton grĂ©, personne ne te nuira ; tu n’auras pas d’ennemi ; car tu ne souffriras aucun dommage. Toi donc qui poursuis de si grands biens, rappelle-toi qu’il faut, pour les saisir, te remuer sans compter, renoncer complĂštement Ă  certaines choses, et en diffĂ©rer d’autres pour le moment. Si, Ă  ces biens, tu veux joindre la puissance et la richesse, tu risques d’abord de manquer mĂȘme celles-ci, pour avoir poursuivi ceux-lĂ , et de toute façon tu manqueras assurĂ©ment les biens qui seuls procurent libertĂ© et bonheur. Aussi, Ă  propos de toute idĂ©e pĂ©nible, prends soin de dire aussitĂŽt Tu es une idĂ©e, et non pas exactement ce que tu reprĂ©sentes. » Ensuite, examine-la, Ă©prouve-la, examine-la selon les rĂšgles que tu possĂšdes, et surtout selon la premiĂšre, Ă  savoir concerne-t-elle les choses qui dĂ©pendent de nous ou celles qui ne dĂ©pendent pas de nous ? Et si elle concerne l’une des choses qui ne dĂ©pendent pas de nous, que la rĂ©ponse soit prĂȘte VoilĂ  qui n’est rien pour moi. ȃpictĂšte, Manuel I Article sur stoĂŻcisme Presque
tout savoir sur le stoĂŻcisme grĂące Ă  Roger Paul Roux
 Heureux dans le pire. Etonnants stoĂŻciens. Roger Pol Roux- Article le Point 05/08/2010Selon eux, rien n’entame le bonheur du sage. Maladie, pauvretĂ©, exil, prison
 pas un malheur ne l’affecte. Mais de quel bonheur s’agit-il au juste ? Et quelle leçon en tirer aujourd’hui ? Le taureau de Phalaris. Un tyran, un supplice et un paradoxe ouvrent le chemin. Le tyran se nomme Phalaris. Il rĂšgne par la terreur et l’assassinat, comme il se doit, et passe pour singuliĂšrement dĂ©pravĂ©- on lui attribue une attirance pour le cannibalisme. Cette rĂ©putation fait que, dans l’AntiquitĂ©, le nom de cet homme, qui rĂ©gna sur Agrigente au VIe siĂšcle avant notre Ăšre, devint synonyme de cruautĂ© plaire Ă  Phalaris, un sculpteur eut une idĂ©e de supplice artistique. Il fabriqua un vaste taureau d’airain, aux naseaux garnis de flĂ»tes. Quand le tyran voudra se dĂ©barrasser d’un adversaire, il suffira d’introduire ce malheureux dans le taureau et d’allumer le feu sous la statue. Le gĂȘneur meurt atrocement mais, en hurlant, fait rĂ©sonner harmonieusement les flĂ»tes. Pour les Anciens, le taureau de Phalaris a symbolisĂ© l’horreur absolue souffrance sans Ă©chappatoire, mort honteuse dans l’obscuritĂ© et les suffocations, sous les rires d’un maĂźtre sanguinaire. Pourtant, voilĂ  qu’on nous dit que, mĂȘme dans cette situation de malheur extrĂȘme, le sage stoĂŻcien serait heureux ! Bon nombre de textes grecs et latins jusqu’à CicĂ©ron reprennent en effet cette affirmation difficile Ă  croire pour l’homme occidental contemporain. VoilĂ  donc le paradoxe Ă  examiner Dans l’agonie la plus effroyable et la plus injuste, comment demeurer inaltĂ©rablement serein et souverainement heureux ? MĂȘme en faisant sa part Ă  l’exagĂ©ration, il faut interroger cet exemple. Etre heureux quoi qu’il advienne, est-ce concevable ? Par quels moyens ? Quel genre de bonheur est-ce lĂ  ? A ces questions, les stoĂŻciens ont rĂ©pondu, en paroles et en actes, cinq siĂšcles durant. Ce qui dĂ©pend de nous et ce qui n’en dĂ©pend pas. En effet, c’est vers 300 avant notre Ăšre que ZĂ©non de Citium commence Ă  enseigner cette doctrine nouvelle. Il rĂ©unit ses premiers disciples, sur l’agora d’AthĂšnes, sous le Portique peint ou Poecile Stoa PoikilĂš – le nom va leur rester les gens du Portique, stoikoĂŻ, les stoĂŻciens. PhĂ©nicien d’origine, ZĂ©non est arrivĂ© jeune dans la capitale de la philosophie. Sa cargaison de pourpre s’étant abĂźmĂ©e en mer, il est ruinĂ© mais s’intĂ©resse Ă  la sagesse. Aucun des cours qu’il suit ne le satisfait . C’est pourquoi il finit par fonder sa propre Ă©cole, destinĂ©e Ă  changer de vie plutĂŽt qu’à discourir. Le succĂšs du stoĂŻcisme commence Il enseigne la faim et trouve des disciples “, souligne une comĂ©die de l’époque. Quelques siĂšcles plus tard, quand l’empereur Marc AurĂšle meurt sur les bords du Danube, en 180 de notre Ăšre, le stoĂŻcisme est une doctrine au faĂźte de sa gloire. Elle rassemble les meilleurs esprits de Rome, influence d’innombrables Ɠuvres. 
 La maniĂšre la plus simple d’’aborder la morale stoĂŻcienne est fournie par EpictĂšte. Ancien esclave, cet homme austĂšre enseigne, vers le dĂ©but du IIe siĂšcle de notre Ăšre, les moyens d’atteindre le bonheur dans un monde hostile. Leçons stoĂŻciennes Leçon 1 discerner clairement entre les faits et nos reprĂ©sentations. L’essentiel ne se joue pas dans les circonstances, mais dans ce que nous en pensons. J’ai un accident, je suis blessĂ©, il m’en restera des sĂ©quelles – voilĂ  des faits, je n’y peux rien. En revanche, vivre cette Ă©preuve comme une catastrophe dĂ©primante ou comme un dĂ©fi stimulant, pour EpictĂšte, cela ne dĂ©pend que de moi. RĂšgle d’or de ce stoĂŻcisme distinguer entre ce qui dĂ©pend de nous et ce qui n’en dĂ©pend pas. Notre volontĂ©, nos pensĂ©es, nos reprĂ©sentations et nos jugements sont en notre pouvoir. Pourquoi ? Parce que nous sommes, par nature, des ĂȘtres douĂ©s de raison la raison en nous commande si rien ne l’entrave. Nous sommes donc radicalement libres, au sens oĂč rien au monde ne peut faire plier notre volontĂ© ni manipuler notre pensĂ©e. Impossible de faire que nous voulions ce que nous ne voulons pas. La volontĂ© pensante est une forteresse. Le tyran peut toujours menacer, emprisonner, torturer, exĂ©cuter ; jamais il n’aura le pouvoir de faire que je ne pense pas ce que je pense. Ce que je veux, juge et dĂ©cide ne dĂ©pend que de moi. Ce principe directeur interne est notre ” citadelle intĂ©rieure “. Imprenable et invincible. Reste Ă  savoir comment elle peut nous prĂ©server du malheur, et si cela suffit Ă  ĂȘtre heureux. Au dĂ©but du ” Manuel ” d’EpictĂšte, la liste des choses qui ” ne dĂ©pendent pas de nous ” peut surprendre le corps, la richesse, la rĂ©putation, le pouvoir. Il semble Ă©vident que nous ne sommes pas dĂ©pourvus d’action dans ces domaines. Ne faisons-nous pas ce que nous pouvons pour ĂȘtre en bonne santĂ© ? Pour amĂ©liorer nos revenus, pour Ă©viter la misĂšre ? Du coup, on peut avoir du mal Ă  comprendre que tout cela ne dĂ©pende pas de nous. En fait, jamais les stoĂŻciens ne nient l’existence de ces actions ni ne conseillent de les abandonner. Ce qu’ils soutiennent est plus subtil. Quels que soient nos efforts pour ĂȘtre prospĂšre, le rĂ©sultat n’est jamais garanti. Par dĂ©finition, nous ne maĂźtrisons pas le hasard malgrĂ© nos soins, peuvent nous tomber dessus maladie, misĂšre, calomnie, disgrĂące. Le bonheur ne peut donc ĂȘtre assurĂ© par aucune circonstance extĂ©rieure – qu’elle soit corporelle, financiĂšre ou sociale. Nous ne contrĂŽlons absolument que notre volontĂ© pensante. C’est donc elle seule qui doit pouvoir nous permettre d’ĂȘtre heureux, dans toutes les situations, mĂȘme les pires. Ainsi, quoi que le sort lui rĂ©serve, le sage stoĂŻcien va pouvoir demeurer inaccessible au malheur. Il peut ĂȘtre, comme dit EpictĂšte,” malade et heureux, en danger et heureux, mourant et heureux, exilĂ© et heureux, mĂ©prisĂ© et heureux “. Le contresens imaginer le stoĂŻcien masochiste. Croire que la souffrance le rend heureux serait une complĂšte erreur. En fait, la douleur lui est aussi indiffĂ©rente que le plaisir dans ce domaine, rien ne l’atteint, car tout ce qui est hors de notre pouvoir lui paraĂźt indiffĂ©rent. Mais il n’entre aucune volontĂ© de mortification dans cette stratĂ©gie de sĂ©paration radicale entre circonstances et jugements. Les stoĂŻciens parviennent mĂȘme Ă  combiner l'” indiffĂ©rent ” et le ” prĂ©fĂ©rable “. Sauf cas particulier, rechercher la maladie, la misĂšre ou l’humiliation est insensĂ©. SantĂ©, richesse, pouvoir sont donc prĂ©fĂ©rables. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, ce sont aussi des choses indiffĂ©rentes, car leur perte aux yeux des stoĂŻciens est sans consĂ©quences ces Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs ne conditionnent pas leur bonheur. Citadelle intĂ©rieure. ProtĂ©gĂ© des fluctuations du hasard, blindĂ© contre les coups du sort et les revers de fortune, voilĂ  donc notre stoĂŻcien
 stoĂŻque – impassible et indestructible. Mais heureux ? En quel sens ? Pour l’entrevoir, il reste Ă  faire un autre chemin. Car le sage ne s’est pas seulement soustrait au malheur, mais de maniĂšre positive il veut le bien, pratique la vertu, aime la totalitĂ© du cosmos et vit selon la nature. Pour lui, ce ne sont pas lĂ  des activitĂ©s distinctes, mais une seule et mĂȘme façon de conduire son existence – en l’occurrence, celle qui rend heureux. AssurĂ©ment, ce bonheur du sage est loin de ce que nous nommons communĂ©ment par ce terme. Dans la conception usuelle, il entre toujours une part de plaisir et une part d’alĂ©atoire – qui rend Ă  nos yeux le bonheur toujours fragile, exposĂ©, destructible. Aristote, dans l'” Ethique Ă  Nicomaque “, est plus proche de cette vision commune que les stoĂŻciens un homme heureux se reconnaĂźt selon lui Ă  une certaine combinaison d’honnĂȘtetĂ©, d’aisance matĂ©rielle et de reconnaissance sociale. C’est seulement aprĂšs sa mort qu’on pourra dire que sa vie a Ă©tĂ© heureuse car, tant qu’il vit, un cataclysme peut tout remettre en question, transformer en naufrage cette existence rĂ©ussie. Aux yeux d’Aristote, si la vertu est bien une condition nĂ©cessaire du bonheur, elle n’est pas suffisante. Au contraire, aux yeux des stoĂŻciens, la vertu suffit entiĂšrement Ă  ĂȘtre heureux. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Le coup de gĂ©nie de ZĂ©non de Citium fut de faire fusionner la raison, la nature et le bien. C’est une seule et mĂȘme chose, pour un stoĂŻcien, de vivre selon la raison et la nature. Le sage, en dĂ©sirant le bien, ne veut rien d’extĂ©rieur au monde, rien mĂȘme de diffĂ©rent de ce qui est. Il ne veut pas autre chose que l’ordre du monde tel qu’il est, dans sa cohĂ©rence profonde et son harmonie intelligente. Car, Ă  la base du stoĂŻcisme, se tient la conviction que le cosmos est ordonnĂ©, que tout s’y enchaĂźne et qu’il appartient Ă  chacun d’y jouer sa partition. La vertu n’est rien d’autre, et elle Ă©mane de nos instincts, si nous savons les comprendre. Nous nous trompons donc si nous imaginons que la ” vertu ” consiste Ă  suivre un idĂ©al, un modĂšle hors du monde, une valeur transcendante. Ce n’est pas du tout ce que les stoĂŻciens ont en tĂȘte. La vertu, finalement, n’est pour eux rien d’autre que la vie, conduite selon cette vue exacte que la raison nous permet d’avoir de la nature et de nous-mĂȘme. Si la vertu procure le bonheur, ce n’est donc pas comme consĂ©quence d’un moralisme. Le bonheur n’est pas la rĂ©compense du vertueux, un supplĂ©ment rĂ©sultant de sa bonne conduite. Pour les stoĂŻciens, il est rigoureusement identique Ă  la vie sage et ne s’en distingue pas. Ce n’est donc pas un bonheur simplement nĂ©gatif. L’accent mis sur l’absence de troubles l’ataraxie et l’absence de passions l’apathie risque de faire oublier qu’il ne s’agit pas seulement de se soustraire au malheur. Le stoĂŻcien est heureux parce qu’il ne fait qu’un avec l’ordre du cosmos. Le malheur des hommes ne pas se servir de leur raison, se tromper de bien, poursuivre des chimĂšres en les croyant rĂ©elles. Le bonheur du sage ne vouloir que le bien, comprendre l’ordre du monde et la place de chacun, acquiescer au destin. La citadelle intĂ©rieure n’est donc pas seulement un refuge. C’est un lien avec le monde et les autres. Ce n’est pas par hasard que les stoĂŻciens ont insistĂ© sur le cosmopolitisme, l’égalitĂ© des hommes, la dignitĂ© des esclaves et la participation du sage aux affaires de la CitĂ©. L’entente et la coopĂ©ration appartiennent Ă  l’ordre de la nature – il convient de les restaurer chaque fois que les Ă©garements de la civilisation viennent les perturber et menacent de les dĂ©truire. LE STOICISME ET L’EPICURISME Similitudes et diffĂ©rences Le but de ces deux philosophies est le bonheur, la sĂ©rĂ©nitĂ©, la tranquillitĂ© de l’ñme. 4. Nietzsche Amor fati » et Ă©ternel retour Dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur, il y a toujours quelque chose qui fait que le bonheur est un bonheur
 non seulement la lumiĂšre mais aussi l’obscuritĂ© ». F. Nietzsche Ma formule pour la grandeur de l’homme est amor fati que l’on ne veuille rien avoir diffĂ©remment, ni par le passĂ©, ni par le futur, de toute Ă©ternitĂ©. Il ne faut pas seulement supporter le nĂ©cessaire, encore moins se le cacher – tout idĂ©alisme est mensonge face Ă  la nĂ©cessitĂ© –, il faut aussi l’aimer » Nietzsche in Ecce Homo Nietzsche et l’éternel retour La pensĂ©e de Nietzsche L’idĂ©e de l’éternel retour est l’idĂ©e que ce monde plein de mal et d’absurditĂ© reviendra idĂ©e rĂ©concilie devenir et Ă©ternitĂ©, et surtout elle permet de mesurer la force d’un esprit le vĂ©ritable immoraliste, le vĂ©ritable philo sophe sera celui qui est capable de supporter cette pensĂ©e, de vouloir l’éternel contemplation joyeuse du monde cruel et tragique culmine dans la pensĂ©e de l’éternel retour. Il s’agit de penser le monde non pas sous l’espĂšce de l’éternitĂ©, mais sous l’espĂšce du devenir aussi nous pousser Ă  vivre chaque instant de notre vie avec l’idĂ©e suivante accepterais-je de le revivre ? A –t-il Ă©tĂ© assez fort pour cela ?Amor fati 
 Et donc Ă  regarder notre prĂ©sent autrement. Admettons que nous soyons destinĂ©s Ă  revivre Ă©ternellement ce que nous vivons aujourd’hui que penserions-nous de cette perspective? De notre rĂ©ponse dĂ©pendra notre prĂ©sent. Et si un jour ou une nuit, un dĂ©mon se glissait furtivement dans ta plus solitaire solitude et te disait Cette vie, telle que tu la vis et l’a vĂ©cue, il te faudra la vivre encore une fois et encore d’innombrables fois; et elle ne comportera rien de nouveau, au contraire, chaque douleur et chaque plaisir et chaque pensĂ©e et soupir et tout ce qu’il y a dans ta vie d’indiciblement petit et grand doit pour toi revenir, et tout suivant la mĂȘme succession et le mĂȘme enchaĂźnement – et Ă©galement cette araignĂ©e et ce clair de lune entre les arbres, et Ă©galement cet instant et moi-mĂȘme. Un Ă©ternel sablier de l’existence est sans cesse renversĂ©, et toi avec lui, poussiĂšre des poussiĂšres! » – Ne te jetterais-tu pas par terre en grinçant des dents et en maudissant le dĂ©mon qui parla ainsi ? Ou bien as-tu vĂ©cu une fois un instant formidable oĂč tu lui rĂ©pondrais Tu es un dieu et jamais je n’entendis rien de plus divin!» Si cette pensĂ©e s’emparait de toi, elle te mĂ©tamorphoserait, toi, tel que tu es, et, peut-ĂȘtre, t’écraserait; la question, posĂ©e Ă  propos de tout et de chaque chose, veux-tu ceci encore une fois et encore d’innombrables fois?» ferait peser sur ton agir le poids le plus lourd! Ou combien te faudrait-il aimer et toi-mĂȘme et la vie pour ne plus aspirer Ă  rien d’autre qu’à donner cette approbation et apposer ce sceau ultime et Ă©ternel ? Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir 1882-1887, § 341 Luc Ferry sur l’éternel retour Article sur Nietzsche Une interview fictive de l’auteur de Zarathoustra L'interview Entretien presque authentique avec Friedrich NietzscheLe bonheur est comme est une femme. Si vous le poursuivez, il s’enfuit; si vous l’ignorez, il accourt. Friedrich Nietzsche Röcken 1844, Weimar 1900 a notamment publiĂ© Humain, trop humain», le Gai Savoir», Ainsi parlait Zarathoustra» et Par-delĂ  le bien et le mal». Contre les valeurs de l’idĂ©alisme platonicien et chrĂ©tien, il s’est attachĂ© Ă  comprendre les conditions de l’élĂ©vation de l’homme. Le Nouvel Observateur . – Fuir la douleur est le mot d’ordre de toute la philosophie antique, comme celui de votre ancien maĂźtre Schopenhauer. Partagez-vous cette idĂ©e?Friedrich Nietzsche. – Non. Pourquoi rejeter absolument de notre existence le malheur, les terreurs, les privations, les minuits de l’ñme? Il y a une nĂ©cessitĂ© personnelle du malheur» et ceux qui veulent nous en prĂ©server ne font pas nĂ©cessairement notre bonheur. Et si le plaisir et le dĂ©plaisir Ă©taient mĂȘme si Ă©troitement liĂ©s que quiconque veut avoir autant que possible de l’un doit aussi avoir autant que possible de l’autre? Car le bonheur et le malheur sont des frĂšres jumeaux qui grandissent ensemble. Demandez-vous si un arbre qui est censĂ© atteindre une noble hauteur peut se dispenser de mauvais temps et de tempĂȘtes. Pour qu’il y ait la joie Ă©ternelle de la crĂ©ation, il faut aussi qu’il y ait les douleurs de l’enfantement. Toutes les vies sont difficiles; ce qui rend certaines d’entre elles Ă©galement rĂ©ussies, c’est la façon dont les souffrances ont Ă©tĂ© O. – Les stoĂŻciens invitaient eux aussi Ă  tenir bon» face aux coups durs de l’existence. F. Nietzsche. – C’est trĂšs diffĂ©rent. Le stoĂŻcisme proposait un genre de vie pĂ©trifiĂ©. Pour ma part, je parle d’intensifier le sentiment d’existence, en apprenant Ă  en connaĂźtre tous les aspects, mĂȘme les plus terrifiants. N. O. – L’homme du XXIe siĂšcle semble davantage aspirer Ă  la sĂ©curitĂ© et au Nietzsche. – Ah, la religion du bien-ĂȘtre! VoilĂ  l’idĂ©ologie du troupeau. Les hommes disent nous avons inventĂ© le bonheur; ils en ont fait une valeur universelle, mais quel est leur bonheur? Une aspiration servile au repos. L’homme moderne a renoncĂ© Ă  toute grandeur et n’aspire plus qu’à vivre confortablement, le plus longtemps possible. Il est semblable Ă  un puceron hĂ©doniste, il a en aversion le danger et la maladie. Il poursuit un bonheur mesquin et Ă©triquĂ©. La sociĂ©tĂ© de consommation l’asservit aux petits plaisirs. Il voue un culte aux loisirs. Mais si l’on flatte de façon aussi Ă©hontĂ©e la propension naturelle Ă  la paresse, c’est dans le dessein non avouĂ© d’affaiblir la volontĂ©, de la rendre incapable d’une application durable. Il s’agit d’anesthĂ©sier la vie plutĂŽt que de la vivre. Aussi ne faut-il pas s’étonner si la plupart des hommes d’aujourd’hui se liquĂ©fient face Ă  la plus infime O. – Quel est votre dĂ©finition du bonheur?F. Nietzsche. – Le sentiment que la puissance grandit, qu’une rĂ©sistance est surmontĂ©e. L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les Ă©vĂ©nements passĂ©s et Ă  venir, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, comme une victoire, ne saura jamais ce qu’est un bonheur et, ce qui est pire, il ne fera jamais rien pour donner du bonheur aux O. – Quels conseils prodigueriez-vous aux hommes en quĂȘte de fĂ©licitĂ©?F. Nietzsche. – A l’individu qui recherche son bonheur, il ne faut donner aucun prĂ©cepte sur le chemin Ă  suivre, car le bonheur individuel jaillit selon ses lois propres, inconnues de tous, il ne peut qu’ĂȘtre entravĂ© par des prĂ©ceptes venus du dehors. Le vrai secret du bonheur, c’est qu’on ne peut l’atteindre qu’en cessant de le chercher. Il est comme est une femme. Si vous le poursuivez, il s’enfuit; si vous l’ignorez, il accourt sourire. Au fond, l’important, ce n’est pas le bonheur, qui n’est qu’une idĂ©e, mais la vie rĂ©elle que nous avons Ă  expĂ©rimenter. Amor fati, aime ton destin. C’est ma formule du bonheur. Le philosophe ne doit pas cacher la nature tragique du monde, il doit l’enseigner au contraire, et la seule maniĂšre de nous libĂ©rer, c’est d’aimer ce qui nous advient. Il faut briser les anciennes tables de la Loi, nous dĂ©gager des valeurs chrĂ©tiennes mortifĂšres, penser par-delĂ  le bien et le mal. Nous devons ĂȘtre les poĂštes de notre existence, inventer notre vie, la vivre! La vraie sagesse, ce n’est pas de rechercher le bonheur, c’est d’aimer la vie, heureuse ou malheureuseN. O. – Vous-mĂȘme avez beaucoup souffert, physiquement et affectivement – votre histoire d’amour douloureuse avec Lou Andreas-SalomĂ© est lĂ©gendaire. N’avez-vous jamais dĂ©sespĂ©rĂ© de la vie?F. Jamais! MĂȘme dans les moments oĂč j’ai Ă©tĂ© gravement malade, je ne suis pas devenu morbide. La vie ne m’a pas déçu! AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, je la trouvais au contraire plus vraie, plus dĂ©sirable et plus mystĂ©rieuse. Pour moi, elle est un monde de danger et de victoire dans lequel les sentiments hĂ©roĂŻques aussi ont leurs lieux oĂč danser et s’ébattre. Avec ce principe au coeur, on peut non seulement vivre courageusement, mais mĂȘme gaiement vivre et gaiement rire! Et qui donc s’entendrait Ă  bien rire et Ă  bien vivre s’il ne s’entendait d’abord Ă  guerroyer et Ă  vaincre?Propos presque recueillis par Marie Lemonnier Source le Nouvel Observateur» du 24 dĂ©cembre 2008. IV. Le bonheur par la construction de soi Henri BERGSON 1859-1941 NĂ© Ă  Paris, dans une famille juive. AprĂšs des Ă©tudes brillantes, agrĂ©gĂ© de philosophie, Bergson devient professeur. En 1869, il publie Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience, puis entre au CollĂšge de France aprĂšs la parution de son ouvrage MatiĂšre et MĂ©moire 1896 C’est la consĂ©cration. Il devient le plus cĂ©lĂšbre philosophe français. Reçu Ă  l’AcadĂ©mie Française, il obtient ensuite le prix Nobel de littĂ©rature en 1928. Il Ă©crit son dernier livre, Les Deux Sources de la Morale et de la Religion 1932 . En 1937 il avait Ă©crit “Mes rĂ©flexions m’ont amenĂ© de plus en plus prĂšs du catholicisme oĂč je vois l’achĂšvement le plus complet du judaĂŻsme. Je me serai converti, si je n’avais vu se prĂ©parer depuis des annĂ©es la formidable vague d’antisĂ©mitisme qui va dĂ©ferler sur le monde. J’ai voulu rester parmi ceux qui seront demain des persĂ©cutĂ©s». Texte La crĂ©ation de soi par soi L’effort est pĂ©nible, mais il est aussi prĂ©cieux, plus prĂ©cieux encore que l’Ɠuvre oĂč il aboutit, parce que, grĂące Ă  lui, on a tirĂ© de soi plus qu’il n’y avait, on s’est haussĂ© au-dessus de soi-mĂȘme. 
 Les philosophes qui ont spĂ©culĂ© sur la signification de la vie et sur la destinĂ©e de l’homme n’ont pas assez remarquĂ© que la nature a pris la peine de nous renseigner lĂ -dessus elle-mĂȘme. Elle nous avertit par un signe prĂ©cis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n’est qu’un artifice imaginĂ© par la nature pour obtenir de l’ĂȘtre vivant la conservation de la vie ; il n’indique pas la direction oĂč la vie est lancĂ©e. Mais la joie annonce toujours que la vie a rĂ©ussi, qu’elle a gagnĂ© du terrain, qu’elle a remportĂ© une victoire toute grande joie a un accent triomphal. Or, si nous tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout oĂč il y a joie, il y a crĂ©ation plus riche est la crĂ©ation, plus profonde est la joie. La mĂšre qui regarde son enfant est joyeuse, parce qu’elle a conscience de l’avoir créé, physiquement et moralement. Le commerçant qui dĂ©veloppe ses affaires, le chef d’usine qui voit prospĂ©rer son industrie, est-il joyeux en —raison de l’argent qu’il gagne et de la notoriĂ©tĂ© qu’il acquiert ? Richesse et considĂ©ration entrent Ă©videmment pour beaucoup dans la satisfaction qu’il ressent, mais elles lui apportent des plaisirs plutĂŽt que de la joie, et ce qu’il goĂ»te de joie vraie est le sentiment d’avoir montĂ© une entreprise qui marche, d’avoir appelĂ© quelque chose Ă  la vie. Prenez des joies exceptionnelles, celle de l’artiste qui a rĂ©alisĂ© sa pensĂ©e, celle du savant qui a dĂ©couvert ou inventĂ©. Vous entendrez dire que ces hommes travaillent pour la gloire et qu’ils tirent leurs joies les plus vives de l’admiration qu’ils inspirent. Erreur profonde ! On tient Ă  l’éloge et aux honneurs dans l’exacte mesure oĂč l’on n’est pas sĂ»r d’avoir rĂ©ussi.[
] Si donc, dans tous les domaines, le triomphe de la vie est la crĂ©ation, ne devons-nous pas supposer que la vie humaine a sa raison d’ĂȘtre dans une crĂ©ation qui peut, Ă  la diffĂ©rence de celle de l’artiste et du savant, se poursuivre Ă  tout moment chez tous les hommes la crĂ©ation de soi par soi, l’agrandissement de la personnalitĂ© par un effort qui tire beaucoup de peu, quelque chose de rien, et ajoute sans cesse Ă  ce qu’il y avait de richesse dans le monde ? »Bergson, L’Énergie spirituelle, La conscience et la vie » 5. Bonheur et Etat font-ils bon mĂ©nage ? TOCQUEVILLEAlexis-Henri-Charles ClĂ©rel, vicomte de Tocqueville, 1805-1859 Penseur politique, homme politique, historien et Ă©crivain français. Il est cĂ©lĂšbre pour ses analyses de la RĂ©volution française, de la dĂ©mocratie amĂ©ricaine et de l’évolution des dĂ©mocraties occidentales en gĂ©nĂ©ral. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde je vois une foule innombrable d’hommes semblables et Ă©gaux qui tournent sans repos sur eux-mĂȘmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur Ăąme. Chacun d’eux, retirĂ© Ă  l’écart, est comme Ă©tranger Ă  la destinĂ©e de tous les autres ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espĂšce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est Ă  cĂŽtĂ© d’eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n’existe qu’en lui-mĂȘme et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de de ceux-lĂ  s’élĂšve un pouvoir immense et tutĂ©laire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, dĂ©taillĂ©, rĂ©gulier, prĂ©voyant et doux. Il ressemblerait Ă  la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de prĂ©parer les hommes Ă  l’ñge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrĂ©vocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se rĂ©jouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se rĂ©jouir. Il travaille volontiers Ă  leur bonheur; mais il veut en ĂȘtre l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit Ă  leur sĂ©curitĂ©, prĂ©voit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, rĂšgle leurs successions, divise leurs hĂ©ritages; que ne peut-il leur ĂŽter entiĂšrement le trouble de penser et la peine de vivre? 
 AprĂšs avoir pris ainsi tour Ă  tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pĂ©tri Ă  sa guise, le souverain Ă©tend ses bras sur la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre; il en couvre la surface d’un rĂ©seau de petites rĂšgles compliquĂ©es, minutieuses et uniformes, Ă  travers lesquelles les esprits les plus originaux et les Ăąmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dĂ©passer la foule; il ne brise pas les volontĂ©s, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse Ă  ce qu’on agisse; il ne dĂ©truit point, il empĂȘche de naĂźtre; il ne tyrannise point, il gĂȘne, il comprime, il Ă©nerve, il Ă©teint, il hĂ©bĂšte, et il rĂ©duit enfin chaque nation a n’ĂȘtre plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le toujours cru que cette sorte de servitude, rĂ©glĂ©e, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu’on ne l’imagine avec quelques unes des formes extĂ©rieures de la libertĂ©, et qu’il ne lui serait pas impossible de s’établir a l’ombre mĂȘme de la souverainetĂ© du peuple. Tocqueville, vol II. 1840 La sociĂ©tĂ© actuelle est-elle propice au bonheur ? Jusqu’oĂč la poitique peut-elle aller pour assurer le bien ĂȘtre des citoyens ? Conseils de philosophes pour accĂ©der au bonheur... Robert Misrahi et la jouissance de vivre
 Robert Misrahi, le bonheur est une action Vivre la psychologie du bonheur, Mihaly Csikszentmihalyi ThĂ©orie selon laquelle les individus sont les plus heureux lorsqu’ils sont dans un Ă©tat de flow, un Ă©tat de concentration ou d’absorption complĂšte dans une les annĂ©es 70, Csikszentmihalyi 1975 a voulu identifier les conditions qui pouvaient caractĂ©riser les moments que les gens dĂ©crivaient parmi les meilleurs de leur vie. Il a interrogĂ© des alpinistes, des joueurs d’échec, des compositeurs de musique et d’autres personnes qui consacraient beaucoup de temps et d’énergie Ă  des activitĂ©s pour le simple plaisir de les faire sans recherche de gratifications conventionnelles comme l’argent ou la reconnaissance rĂ©sultats de ces recherches lui ont permis de dĂ©finir le concept de l’expĂ©rience optimale qu’il appelle flow » Csikszentmihalyi, 1990 qui rĂ©fĂšre Ă  l’état subjectif de se sentir bien Csikszentmihalyi & Patton, 1997.Pour Csikszentmihalyi, le bonheur se dĂ©finit par l’expĂ©rience optimale».Mihaly Csikszentmihalyi donne les conditions de l’expĂ©rience optimale». L’engagement dans une tĂąche prĂ©cise un dĂ©fi qui fournit une rĂ©troaction immĂ©diate, qui exige des aptitudes appropriĂ©es, un contrĂŽle sur ses actions et une concentration intense ne laissant aucune place aux distractions ni aux prĂ©occupations Ă  propos de soi et qui s’accompagne gĂ©nĂ©ralement d’une perception altĂ©rĂ©e du temps constitue une expĂ©rience optimale une expĂ©rience flot» ou flow. Il ajoute Comme consĂ©quence meilleure performance, crĂ©ativitĂ©, dĂ©veloppement des capacitĂ©s, estime de soi et rĂ©duction du stress. Bref, elle contribue Ă  la croissance personnelle, apporte un grand enchantement et amĂ©liore la qualitĂ© de la vie.» Csikszentmihalyi, psychologue amĂ©ricain Mihaly Csikszentmihalyi a observĂ© des artistes peintres pour tenter de comprendre leur “motivation intrinsĂšque”. Ils ne cherchaient pas de gratification extĂ©rieure, le plaisir de peindre leur suffisait, les comblait. Il s’est donc tournĂ© vers d’autres passionnĂ©s – joueurs d’échecs, grimpeurs de haute montagne et chirurgiens – et tous lui ont avouĂ© que l’activitĂ© en elle-mĂȘme constituait leur vĂ©ritable plaisir. Tous se disent “transportĂ©s”, “portĂ©s par un flux” lors de ces activitĂ©s. 
 Des enquĂȘtes ont rĂ©vĂ©lĂ© que ce genre d'”expĂ©rience optimale” se produit plus souvent au travail que lors des loisirs. Le flow » selon Mihaly Csikszentmihalyi QUIZZ SUR LE BONHEUR Il apparait que ce quiz n’est pas paramĂ©trĂ© correctement BAC Philo Voici une sĂ©rie de sujets sur le bonheur Sujets sur le bonheur 1. “La chasse au bonheur” cette expression vous paraĂźt-elle judicieuse ? 2. “Tout homme qui ne voudrait que vivre, vivrait heureux”. Que signifie et que vaut cette affirmation ? 3. Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ? 4. Est-il vrai qu’il n’y a pas de bonheur intelligent ? 6. Faut-il choisir entre ĂȘtre heureux et ĂȘtre libre ? 7. Faut-il rechercher le bonheur ? 8. Faut-il s’abstenir de penser pour ĂȘtre heureux ? 9. Faut-il vouloir ĂȘtre heureux ? 10. La beautĂ© est-elle une promesse de bonheur ? 12. La recherche du bonheur est-elle nĂ©cessairement immorale ? 13. La recherche du bonheur est-elle une affaire privĂ©e ? 14. La recherche du bonheur peut-elle ĂȘtre un esclavage ? 17. Le bonheur est-il affaire de politique ? 18. Le bonheur est-il inaccessible Ă  l’homme ? 19. Le bonheur est-il le bien suprĂȘme ? 20. Le bonheur est-il le but de la politique ? 21. Le bonheur est-il un droit ? 22. Le bonheur n’est-il qu’illusion ? 25. Pensez-vous que “c’est l’illusion et non le savoir qui rend heureux” ? 26. Peut-on en mĂȘme temps prĂ©tendre Ă  une vie morale et rechercher le bonheur ? 27. Peut-on ĂȘtre heureux dans la solitude ? 28. Peut-on ĂȘtre heureux sans ĂȘtre libre ? 29. Peut-on parler de bonheur d’une communautĂ© ? 30. Qu’est-ce qu’une vie heureuse ? 31. Un homme libre est-il nĂ©cessairement heureux ? Fiches de rĂ©vision et synthĂšses en tĂ©lĂ©chargement Haut de page Accueil philofrancais-TV Français Français 1°- 2022-2023 Français 2°- 2022-2023 OUTILS FRANCAIS PHILOSOPHIE LA NATURE et la culture LA TECHNIQUE L’ART LIBERTE JUSTICE & LOI LA VERITE LA RELIGION Pages de tĂ©lĂ©chargement philo Outils Philo CULTURE G Option théùtre CONTACTEZ-NOUS ! Menu
Ilfaut vivre autrement dans le monde, selon ces diverses suppositions. 1. s’il est sĂ»r qu’on y sera toujours. Si on pouvait y ĂȘtre toujours. 2. s’il est incertain si on y sera toujours ou non. 3. s’il est sĂ»r qu’on n’y sera pas toujours mais qu’on soit assurĂ© d’y ĂȘtre longtemps.

Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet Avoir le choix L’expression implique que nous ayons la capacitĂ© d’arbitrer entre plusieurs possibilitĂ©s qui nous sont offertes. Il nous revient de dĂ©cider celle que nous retiendrons. Cette situation met en avant la libertĂ© de la volontĂ©. Suffire Ce verbe indique que nous devons Ă©valuer la nature d’une condition. Avoir le choix est-il une condition nĂ©cessaire et suffisante pour ĂȘtre libre ou ne s’agit-il que d’une libertĂ© imparfaite, inachevĂ©e ? Être libre Le mot libertĂ© » a plusieurs sens. Il peut ĂȘtre synonyme d’indĂ©pendance, et a des implications sur le plan personnel et collectif libertĂ© politique. DĂ©gager la problĂ©matique et construire un plan La problĂ©matique Elle repose sur le sens Ă  donner au libre arbitre. Faut-il considĂ©rer qu’il dĂ©finit Ă  lui seul la nature de la libertĂ© ? Ne serait-il pas une dimension, importante certes, mais incomplĂšte ? Cela demande une analyse prĂ©cise de ce concept. Le plan Nous Ă©voquerons, dans un premier temps, les raisons d’affirmer qu’il suffit d’avoir le choix pour ĂȘtre libre. Puis nous examinerons en dĂ©tail le concept de libre arbitre. Nous conclurons en montrant pourquoi il ne peut suffire Ă  dĂ©finir la libertĂ©. Éviter les erreurs Ne pas substituer Ă  la question un dĂ©bat sur le fait d’avoir ou non le choix. Le sujet prĂ©suppose que nous l’avons et demande si cela suffit. Si vous mettez en doute le fait d’avoir le choix vous commettez un hors-sujet. - Introduction La libertĂ© est gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  l’idĂ©e d’avoir le choix et cette position semble inattaquable. Celui qui ne peut choisir est contraint. À l’inverse, plus nos possibilitĂ©s sont grandes et dĂ©pendent de nous, plus nous avons le sentiment d’ĂȘtre libre. Notre volontĂ© montre son indĂ©pendance en sĂ©lectionnant, entre les diffĂ©rentes possibilitĂ©s, celle qui nous convient le mieux. Ceci renvoie au concept de libre arbitre, bien ancrĂ© dans la tradition philosophique. La situation est cependant plus complexe. Avoir le choix n’est pas nĂ©gligeable, mais est-ce la libertĂ© complĂšte, achevĂ©e ? Choisir est un acte mais il faut se demander quelle est sa portĂ©e. Que vaudrait une libertĂ© qui ne se rĂ©aliserait pas et quel rĂŽle donner aux circonstances extĂ©rieures ? 1. La libertĂ© et le choix A. Une opinion courante Info Analyser des situations courantes est le moyen de commencer Ă  rĂ©flĂ©chir. L’impression d’ĂȘtre libre s’expĂ©rimente spontanĂ©ment, quand nous avons l’impression que la situation dĂ©pendra de notre bon plaisir. L’exemple simple de l’homme devant un buffet, oĂč une multitude de plats sont prĂ©sentĂ©s, en rend compte. Il peut opter pour ce qui lui plaĂźt, tout lui est offert, il ne tient qu’à lui de choisir dans l’ensemble des mets proposĂ©s. Inversement, lorsqu’une personne veut s’îter la responsabilitĂ© d’un acte, elle dĂ©clare qu’elle n’avait pas le choix d’agir autrement et que cette absence de libertĂ© la met hors de cause. Il est vrai que la libertĂ© a pour contraire la contrainte, que certains nomment la nĂ©cessitĂ© ou le destin. Agir nĂ©cessairement, c’est ĂȘtre poussĂ© par une force qui nous fait plier sans que nous puissions lui rĂ©sister. Eichmann, le criminel nazi, dĂ©clara Ă  son procĂšs qu’il Ă©tait pris dans un processus qui ne lui laissait pas d’alternative. Il entendait ainsi se disculper des accusations de crime contre l’humanitĂ©. Sur un plan bien moins grave, un sportif, convaincu de dopage, dira que la pression de son milieu professionnel lui enlevait toute autre perspective que de continuer Ă  se doper. Conseil Donnez des exemples, puis dĂ©gagez-en le sens philosophique. B. La mauvaise foi et ses raisons Sartre appelle mauvaise foi ce dĂ©sir qu’a l’homme de se transformer en chose, Ă  ses yeux ou Ă  ceux des autres, afin de nier sa libertĂ©. En effet, il Ă©tait toujours possible Ă  Eichmann de se dĂ©mettre de ses fonctions et les historiens ont montrĂ© qu’il fut un nazi convaincu. Quant au sportif, c’est Ă  lui de dĂ©cider s’il veut prĂ©server sa santĂ© ou la risquer pour gagner de l’argent et des honneurs. À l’inverse, le hĂ©ros tragique reconnaĂźt qu’il est l’agent de son destin. ƒdipe nous touche parce qu’il se punit d’avoir fait ce que, pourtant, il ne pouvait pas ne pas faire. Cette grandeur produit de la compassion quand le criminel, qui cherche Ă  s’excuser, suscite le dĂ©goĂ»t. Sartre Ă©labore une thĂ©orie de la libertĂ© qui rejette toute idĂ©e d’une nĂ©cessitĂ© fatale et montre que nous sommes forcĂ©ment responsables de nos actes. Il distingue le plan des phĂ©nomĂšnes naturels et celui des actions humaines. Les premiers sont commandĂ©s par des relations de cause Ă  effet. Ils se produisent sans intention en suivant un dĂ©terminisme. Les secondes dĂ©pendent de mobiles et de motifs qui sont des crĂ©ations de la libertĂ©. Chacun de nous choisit, dans un contexte donnĂ©, ce qui vaut pour lui comme une raison d’agir et comme un but Ă  atteindre. Ainsi, deux personnes, dans un contexte identique, ne se dĂ©cideront pas de la mĂȘme façon. L’une jugera que telle circonstance est un mobile pour son action, quand l’autre n’y verra rien de marquant ou se dĂ©terminera Ă  s’engager dans le sens opposĂ© Ă  la premiĂšre. Le discours de PĂ©tain, annonçant la collaboration, en rĂ©vulsa certains et en enthousiasma d’autres. [Transition] Cette dĂ©finition de la libertĂ© trouve son origine dans un concept central de la philosophie le libre arbitre. 2. Un concept fondamental le libre arbitre A. DĂ©finition Le philosophe mĂ©diĂ©val, Anselme, prĂ©sente le libre arbitre au moyen d’un exemple. Supposons un homme rĂ©solu Ă  toujours servir la cause de la vĂ©ritĂ© car il sait qu’aimer la vĂ©ritĂ© est juste. Cet amour est le mobile de son devoir. Il se sent obligĂ© de ne jamais mentir pour ne pas le trahir. Imaginons maintenant que cet homme soit menacĂ© de mort au cas oĂč il ne mentirait pas. Que choisira-t-il de faire ? Anselme Ă©crit que la volontĂ© est une chose, la rectitude qui la rend droite en est une autre ». Cette distinction signifie que la rectitude est issue d’une dĂ©cision volontaire. C’est une qualitĂ© que la volontĂ© se donne. Elle est donc capable de se dĂ©terminer par elle-mĂȘme. Mais ceci signifie que la volontĂ© peut refuser d’ĂȘtre droite. Elle est libre de mentir comme de dire la vĂ©ritĂ©. Elle a le choix entre rester morale ou cesser de l’ĂȘtre. Conseil Marquez un temps d’approfondissement. B. LibertĂ© et nĂ©cessitĂ© Une consĂ©quence importante en rĂ©sulte la libertĂ© s’oppose Ă  la nĂ©cessitĂ©. Cette notion dĂ©signe ici ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre. C’est la force de l’inĂ©luctable. La seule nĂ©cessitĂ© qu’Anselme reconnaisse est celle de sacrifier un des partis selon le principe du tiers-exclu. Mentira-on ou restera-t-on honnĂȘte au pĂ©ril de la mort ? Toute troisiĂšme voie est bannie. Mais cette nĂ©cessitĂ© ne contraint pas la nature du choix. Autrement dit, les circonstances inclinent sans nĂ©cessiter. La peur de la mort dĂ©clenche un penchant au mensonge mais cela reste une tendance, une inclination naturelle qui peut ĂȘtre combattue et vaincue par le pouvoir de la volontĂ© associĂ© Ă  la reprĂ©sentation du bien. La raison montre ce qui doit ĂȘtre fait, et nous le conseille. Nous devons ensuite vouloir le faire et nous le pouvons toujours puisque le jugement est libre. L’homme n’agit pas poussĂ© inexorablement par des causes, comme le sont les phĂ©nomĂšnes de la nature, il choisit ce qui, pour lui, doit ĂȘtre le motif le plus important. Il s’ensuit que la volontĂ© a un pouvoir souverain de dĂ©cision. C’est la dĂ©finition du libre arbitre. Le jugement est fondamentalement indĂ©pendant Ă  l’égard de toute pression. Le libre arbitre dĂ©signe donc la suprĂ©matie de la volontĂ© sur les possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  elle. La volontĂ© a mĂȘme le pouvoir sur les contraires, elle peut opter pour l’un comme pour l’autre. Rien ne la contraint. On parle ainsi de libertĂ© d’indiffĂ©rence. La fable de l’ñne de Buridan, qui meurt de faim car il ne sait pas que choisir entre un sac de blĂ© et un sac d’orge, en donne une vision nĂ©gative. Descartes dit en ce sens que l’indiffĂ©rence est le plus bas degrĂ© de la libertĂ© ». Il existe cependant une autre version de ce phĂ©nomĂšne. La volontĂ© est libre de choisir sans ĂȘtre tenue par rien d’autre qu’elle-mĂȘme, puisque nous sommes insensibles Ă  toute pression extĂ©rieure. [Transition] Il apparaĂźt ainsi que nous avons toujours le choix et que celui-ci est toujours libre. Mais est-ce la condition nĂ©cessaire et suffisante pour ĂȘtre libre ? 3. Les insuffisances du libre arbitre A. La libertĂ© stoĂŻcienne Les stoĂŻciens sont les premiers Ă  avoir insistĂ© sur le pouvoir absolu de la volontĂ© et sur la possibilitĂ©, pour tout homme, de se constituer une citadelle intĂ©rieure », oĂč il serait Ă  l’abri de toutes les vicissitudes du monde. La libertĂ© est accessible Ă  chacun, dans la mesure oĂč il fait un usage raisonnĂ© de sa volontĂ©. ÉpictĂšte soutient qu’il faut vouloir que les choses arrivent, non comme nous le dĂ©sirons, mais comme elles arrivent, afin d’ĂȘtre heureux. Le sage se rend ainsi indiffĂ©rent aux troubles qui affectent les autres hommes. Il choisit de les accepter comme un envoi du destin, et ce choix suffit Ă  le rendre libre. Une maxime stoĂŻcienne affirme ainsi que l’on peut ĂȘtre libre sur le trĂŽne comme dans les chaĂźnes. Le sage a toujours le choix entre refuser ou accepter ce qui survient. Dans le premier cas, il se condamne Ă  souffrir car l’évĂ©nement lui paraĂźtra injuste. Il protestera et sera malheureux sans pouvoir rien y changer. Dans le second, il aura choisi de se rĂ©concilier avec le destin et sera libĂ©rĂ© de tous les troubles, physiques comme ceux de l’esprit. Tout lui semblera se produire conformĂ©ment Ă  une sagesse suprĂȘme. Conseil Posez une question pour relancer la rĂ©flexion. Cette dĂ©finition de l’état de libertĂ© est-elle suffisante ? On remarque qu’en se focalisant sur le choix, les circonstances deviennent indiffĂ©rentes. Le sont-elles vraiment ? B. La dĂ©finition concrĂšte de la libertĂ© Attention Il faut Ă©viter de dĂ©vier du sens de la question. Redonner de l’importance aux circonstances ne doit pas nous amener Ă  penser que celles-ci dĂ©terminent toujours la volontĂ© et que penser le contraire serait une illusion. Nous commettrions alors un hors-sujet, car on prĂ©suppose ici que nous avons le choix. Il s’agit de montrer que l’indiffĂ©rence, qui permet le choix, est une conception encore abstraite de la libertĂ©. Conseil Reprenez votre exemple en le critiquant pour montrer ses limites. Être sur le trĂŽne ou dans des chaĂźnes n’est pas Ă©quivalent. La libertĂ© implique une dimension pratique, c’est-Ă -dire active. L’homme en prison peut bien se dire libre intĂ©rieurement, il est dans l’impossibilitĂ© de se mouvoir, de dialoguer, il est soumis aux rĂšgles des gardiens. Une libertĂ© qui ne peut se rĂ©aliser par l’action sur les choses ou dans les rapports avec autrui est amputĂ©e d’une dimension fondamentale. Ceci ne supprime pas l’importance du choix mais relativise sa portĂ©e. Un prisonnier peut, certes, toujours choisir d’accepter sa dĂ©tention pour la supporter sans trop de douleur, mais la libertĂ© accomplie est celle de la volontĂ© qui peut s’extĂ©rioriser par des actes dans lesquels elle se reconnaĂźt. C’est en ce sens que Hegel reproche au libre arbitre d’en rester au stade de l’autodĂ©termination formelle. Expliquons-le en donnant Ă  la libertĂ© sa dimension collective. Un peuple libre est autonome. Il choisit d’obĂ©ir aux lois qu’il se donne. Mais pour que cette libertĂ© ne soit pas fictive, il faut qu’elle puisse se manifester, que ce peuple possĂšde un territoire, une souverainetĂ© garantie par une armĂ©e, la capacitĂ© d’inscrire ses dĂ©cisions dans le rĂ©el et de peser dans ses relations avec les autres nations. Le choix n’est donc qu’un moment de la libertĂ©. C’est sa dimension intĂ©rieure qui correspond Ă  une rĂ©flexion de l’esprit sur lui-mĂȘme. Ceci vaut Ă©galement au niveau individuel ? Que vaut une libertĂ© qui n’agit pas ? Elle en reste au stade du vƓu, du souhait sans effectivitĂ©. Hegel souligne que le libre arbitre est une position incomplĂšte car la volontĂ© ne crĂ©e pas ce qu’elle choisit. Il lui faut, pour se libĂ©rer vraiment, prendre le risque de l’action. Il est toujours possible que le but visĂ© ne se rĂ©alise pas. Personne ne maĂźtrise totalement les circonstances extĂ©rieures et un plan bien conçu peut toujours Ă©chouer mais, sans engagement, le choix reste ineffectif. Conclusion Être libre est traditionnellement dĂ©fini comme le fait de pouvoir dĂ©cider de façon souveraine, sans ĂȘtre contraint par les circonstances ou par des tendances intĂ©rieures Ă  notre ĂȘtre. C’est le choix effectuĂ© par libre arbitre. Cette thĂšse est forte mais elle ne semble pas ĂȘtre suffisante pour dĂ©finir la libertĂ© dans sa totalitĂ©. Il lui manque le rapport Ă  l’action qui expose notre libertĂ© en mĂȘme temps qu’il lui permet de se rĂ©aliser concrĂštement. De plus, il faut voir que la volontĂ© n’est vraiment libre que lorsqu’elle se donne Ă  elle-mĂȘme son contenu. Choisir entre ce que nous n’avons pas créé n’est pas encore la libertĂ© achevĂ©e. source

.
  • 50ikzji1xp.pages.dev/297
  • 50ikzji1xp.pages.dev/167
  • 50ikzji1xp.pages.dev/451
  • 50ikzji1xp.pages.dev/451
  • 50ikzji1xp.pages.dev/82
  • 50ikzji1xp.pages.dev/444
  • 50ikzji1xp.pages.dev/57
  • 50ikzji1xp.pages.dev/447
  • pour vivre hors la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte