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ArticleL380-2 Les personnes affiliées au régime général dans les conditions fixées à l'article L. 380-1 sont redevables d'une cotisation lorsque leurs ressources
Dans de nombreuses situations, l’employeur peut ĂȘtre tentĂ© de procĂ©der Ă  des retenues sur salaire soit parce qu’il souhaite sanctionner ou obtenir rĂ©paration d’agissements de son salariĂ©, soit parce que ce dernier est dĂ©biteur d’une somme d’argent Ă  son Ă©gard participation financiĂšre aux tickets-restaurants fournis par l’entreprise, remboursement d’un prĂȘt, d’une avance ou d’un acompte, trop-perçu de rĂ©munĂ©ration
. Le salaire, en raison de son caractĂšre alimentaire, ne peut pourtant subir de retenue que dans certains cas et limites Ă©dictĂ©s par la loi. A dĂ©faut, l’employeur s’expose, le cas Ă©chĂ©ant, au remboursement des sommes, au prononcĂ© de la rupture du contrat de travail Ă  ses torts ainsi qu’à la condamnation au paiement d’amendes. Avant de procĂ©der, l’employeur doit donc savoir s’il se trouve dans une situation qui l’autorise Ă  procĂ©der Ă  une retenue sur salaire A, et si tel est le cas, comment il peut la rĂ©aliser B. A. Quand l’employeur peut-il procĂ©der Ă  une retenue sur salaire ? Le principe posĂ© par le Code du travail est l’interdiction gĂ©nĂ©rale et absolue pour l’employeur de prononcer des sanctions pĂ©cuniaires Ă  l’encontre de ses salariĂ©s. En revanche, il est libre de dĂ©duire du salaire versĂ© le montant des dettes du salariĂ©, selon des modalitĂ©s de compensation prĂ©vues par la loi. La loi et la jurisprudence interdisent toutefois Ă  l’employeur de procĂ©der Ă  des retenues Ă  titre de compensation D’un prĂ©judice causĂ© par le salariĂ© dans l’exercice de ses fonctions ; De dettes du salariĂ© indĂ©pendantes du contrat de travail ; De dettes du salariĂ© liĂ©es Ă  des fournitures diverses ; De dettes de salariĂ©s travaillant dans des secteurs spĂ©cifiques d’activitĂ©. 1. L’employeur ne peut procĂ©der Ă  des retenues de salaire Ă  titre de sanction. La principale limite apportĂ©e par le Code du travail aux possibilitĂ©s de retenue sur salaire est celle de l’interdiction des amendes ou autres sanctions pĂ©cuniaires. Article du Code du travail Il ne peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă  ce principe d’ordre public ni par une clause du contrat de travail [1] ni par celle d’un accord collectif [2] ou encore d’un rĂšglement intĂ©rieur [3]. La rĂšgle vaut aussi bien pour le salaire de base que pour les accessoires du salaire, comme les primes [4] ou les avantages en nature [5] Toute infraction Ă  ce principe est passible d’une amende de € maximum pour les personnes physiques et de pour les personnes morales. [6] L’employeur n’est donc pas fondĂ© Ă  procĂ©der Ă  des retenues sur salaire en raison, par exemple, d’une mauvaise exĂ©cution par le salariĂ© de ses obligations contractuelles. [7]. En revanche, ne constitue pas une sanction pĂ©cuniaire prohibĂ©e la rĂ©duction du salaire strictement proportionnelle Ă  la durĂ©e d’une absence du salariĂ© [8], de sa mise Ă  pied disciplinaire, ou de sa mise Ă  pied conservatoire Ă  l’issue de laquelle est prononcĂ©e un licenciement pour faute grave ou lourde [9]. Dans ces cas, la retenue sur le salaire ne constitue pas une sanction ou une compensation prohibĂ©e d’une dette [10] mais la simple consĂ©quence de la non-exĂ©cution de la prestation de travail par le salariĂ©. 2. L’employeur peut valablement retenir du salaire versĂ© les sommes qui lui sont dues par le salariĂ©. La jurisprudence a admis la licĂ©itĂ© des retenues sur salaire effectuĂ©es par l’employeur, lorsque le salariĂ© est dĂ©biteur d’une somme d’argent envers lui dans les conditions Ă©noncĂ©es par le Code civil, et que cela n’est pas interdit par le Code du travail. Dans cette situation, la retenue opĂ©rĂ©e par l’employeur relĂšve de la compensation, mĂ©canisme prĂ©vu par le Code civil et par lequel s’éteignent deux dettes rĂ©ciproques. [11] Le Code civil exige, pour que deux dettes se compensent, qu’elles soient fongibles c’est Ă  dire ayant pour objet une somme d’argent, certaines dont l’existence n’est pas contestĂ©e, liquides dĂ©terminĂ©es dans leur montant et exigibles arrivĂ©es Ă  Ă©chĂ©ance. [12] A titre d’exemple, il a Ă©tĂ© jugĂ© que l’employeur peut valablement dĂ©duire des sommes qu’il verse Le trop-perçu par un salariĂ©, constatĂ© lors de la rĂ©gularisation du lissage de la rĂ©munĂ©ration dans le cadre d’une annualisation du temps de travail. [13] Le trop-perçu de maintien de salaire dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© un salariĂ© pendant un congĂ© maladie. [14] La participation financiĂšre du salariĂ© Ă  l’acquisition des tickets-restaurants [Cass. soc. 1er mars 2017 n° ]]. Les sommes dues Ă  l’employeur par le salariĂ© en application d’une clause de dĂ©dit-formation [15] Le montant des cotisations salariales payĂ©es par l’employeur pour le compte du salariĂ© Ă  la suite d’un redressement URSSAF [16]. Les sommes indĂ»ment payĂ©es au titre du maintien de la rĂ©munĂ©ration pendant la prise de repos compensateurs de remplacement [17] Les sommes versĂ©es en exĂ©cution d’une transaction qui s’est, ultĂ©rieurement, avĂ©rĂ©e nulle [18] Le Code du travail restreint toutefois considĂ©rablement les possibilitĂ©s d’application de ce mĂ©canisme de compensation sur les sommes ayant la nature de salaire. [19] L’employeur ne peut pas dĂ©duire du salaire le montant correspondant au prĂ©judice causĂ© par le salariĂ© dans l’exercice de ses fonctions. L’employeur ne peut pas dĂ©duire des sommes correspondant Ă  la rĂ©paration d’un dommage causĂ© par le salariĂ© dans l’exĂ©cution de son contrat de travail. Ainsi, par exemple, l’employeur n’est pas fondĂ© Ă  retenir le montant des recettes perdues en raison de la nĂ©gligence du salariĂ© qui les a laissĂ©es dans son vĂ©hicule personnel, oĂč elles ont Ă©tĂ© volĂ©es. [20] Seule une faute lourde, c’est Ă  dire celle commise dans l’intention de nuire Ă  l’employeur ou Ă  l’entreprise, permet Ă  l’employeur d’engager la responsabilitĂ© civile du salariĂ©. [21] Toutefois, mĂȘme dans ce cas, le principe de prohibition des sanctions pĂ©cuniaires fait Ă  notre sens obstacle Ă  ce que l’employeur procĂšde, de lui-mĂȘme, Ă  une retenue sur salaire. En pareille hypothĂšse, il est prĂ©fĂ©rable que l’employeur engage la responsabilitĂ© du salariĂ© en saisissant le Conseil de prud’hommes. L’employeur ne peut pas retenir des dettes du salariĂ© indĂ©pendantes du contrat de travail. Lorsque les dettes du salariĂ© ont une origine distincte du contrat de travail ou trop Ă©loignĂ©es de sa qualitĂ© de salariĂ©, l’employeur ne peut pas les dĂ©duire de son salaire. Il a ainsi notamment Ă©tĂ© jugĂ© que l’employeur ne pouvait pas dĂ©duire du salaire versĂ© les sommes dues par le salariĂ© au titre de l’occupation d’un logement qui n’était pas un accessoire du contrat de travail [22] l’employeur, sociĂ©tĂ© bancaire, ne pouvait pas dĂ©duire du salaire le solde nĂ©gatif du compte de son salariĂ©, dans la mesure oĂč il possĂ©dait cette crĂ©ance non pas en sa qualitĂ© d’employeur mais en sa qualitĂ© de banquier. [23] L’employeur doit donc s’assurer que la dette du salariĂ© possĂšde un lien suffisamment fort avec le contrat et la relation de travail, ce qui s’apprĂ©cie au cas par cas. A dĂ©faut, l’employeur doit recouvrir les sommes dues par des voies d’exĂ©cution de droit commun. L’employeur ne peut retenir des dettes du salariĂ© liĂ©es Ă  des fournitures diverses. L’article du Code du travailĂ©nonce que l’employeur ne peut opĂ©rer une retenue de salaire pour compenser des sommes qui lui seraient dues par un salariĂ© pour fournitures diverses, quelle qu’en soit la nature ». A ainsi Ă©tĂ© jugĂ©e illĂ©gale, sur ce fondement, la retenue sur salaire pour le remboursement des contraventions affĂ©rentes Ă  un vĂ©hicule professionnel mis au service du salariĂ©, fĂ»t-elle prĂ©vue par le contrat de travail. [24] La notion de fournitures diverses » n’est pas clairement dĂ©finie par le Code du travail, qui au contraire laisse, par la mention quelle qu’en soit la nature », volontairement le champ d’application de cet article le plus large possible. Il est en revanche prĂ©vu, par exception, que l’employeur peut procĂ©der Ă  des retenues sur salaire en raison de dettes du salariĂ© dans les cas de fournitures suivants [25] Outils et instruments nĂ©cessaires au travail ; MatiĂšres ou matĂ©riaux dont le salariĂ© a la charge et l’usage ; Sommes avancĂ©es pour l’acquisition de ces mĂȘmes objets. Une retenue peut donc ĂȘtre pratiquĂ©e, par exemple, sur la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© qui a perdu le groupe Ă©lectrogĂšne que son employeur lui avait fourni pour son travail. [26] Cette possibilitĂ© a toutefois Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement restreinte en 2005 par la jurisprudence, qui exige pour l’application d’une de ces trois exceptions de dĂ©montrer la faute lourde du salariĂ© dont la responsabilitĂ© pĂ©cuniaire est recherchĂ©e. Ainsi, en l’absence de faute lourde, l’employeur ne peut pas dĂ©duire du salaire le coĂ»t de renouvellement d’un badge nĂ©cessaire au travail que le salariĂ© avait dĂ©tĂ©riorĂ©. [27] L’employeur ne peut procĂ©der Ă  des retenues dans certains secteurs d’activitĂ©s spĂ©cifiques. Il est interdit Ă  l’employeur d’imposer aux salariĂ©s des versements d’argent ou d’opĂ©rer des retenues d’argent sous la dĂ©nomination de frais ou sous toute autre dĂ©nomination pour quelque objet que ce soit, Ă  l’occasion de l’exercice normal de leur travail dans les secteurs suivants [28] HĂŽtels, cafĂ©s, restaurants et Ă©tablissements similaires ; Entreprises de spectacle, cercles et casinos ; Entreprises de transport. Ainsi, un employeur ne peut pas dĂ©duire du salaire d’un chauffeur routier les loyers impayĂ©s d’un logement accessoire du contrat de travail. [29] La violation de cette interdiction est sanctionnĂ©e par une contravention de quatriĂšme classe d’un montant de 750€ au plus pour les personnes physiques et de pour les personnes morales. [30] Comment procĂ©der Ă  une retenue sur salaire ? Lorsque l’employeur est fondĂ© Ă  procĂ©der Ă  des retenues sur salaire, il doit le faire en respectant plusieurs rĂšgles lĂ©gales. La compensation doit en premier lieu ĂȘtre invoquĂ©e pour produire son effet nous conseillons donc Ă  ce titre d’indiquer expressĂ©ment la compensation et son motif sur le bulletin de paie. [31] Concernant le montant de la retenue, la compensation s’opĂšre en principe Ă  due concurrence », c’est Ă  dire jusqu’à l’extinction totale de chaque dette. [32] En raison de son caractĂšre alimentaire, le salaire est toutefois protĂ©gĂ© et ne peut faire l’objet d’une saisie, d’une cession ou d’une retenue que dans certaines proportions prĂ©cisĂ©es par le Code du travail. En revanche, l’employeur peut procĂ©der Ă  la compensation d’une dette sur la totalitĂ© des sommes n’ayant pas la nature de salaire, par exemple l’indemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle de licenciement [33] Compensation d’avances en espĂšces retenue dans la limite du dixiĂšme du salaire. La compensation des avances en espĂšces soit virement, chĂšque etc. par opposition Ă  avance en nature est spĂ©cifiquement rĂ©glementĂ©e l’employeur ne peut procĂ©der que par retenues successives ne dĂ©passant pas le dixiĂšme du montant des salaires exigibles. [34] La retenue opĂ©rĂ©e Ă  ce titre ne se confond pas avec la partie saisissable ou cessible [35], c’est Ă  dire qu’elle reste possible sur un salaire dĂ©jĂ  saisi ou cĂ©dĂ© dans les proportions lĂ©gales voir infra. A titre d’exemple, ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es par la jurisprudence comme des avances sur salaire ne pouvant donner lieu Ă  compensation que dans la limite de 10% du salaire mensuel La rĂ©munĂ©ration trop-perçue par un salariĂ© dans le cadre d’une annualisation du temps de travail, constatĂ©e lors de la rĂ©gularisation du lissage de la rĂ©munĂ©ration. [36] Le prĂȘt consenti au salariĂ© par l’employeur [37]. Les acomptes, qui dĂ©signent un paiement anticipĂ© du salaire dĂ©jĂ  acquis en cours d’exĂ©cution du travail, ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des avances [38]. Compensation d’autres dettes retenue limitĂ©e Ă  la fraction saisissable du salaire. Lorsqu’elle est autorisĂ©e, la compensation avec la dette du salariĂ© ne peut s’appliquer que sur la fraction saisissable du salaire. [39] Cette fraction est dĂ©finie en application d’un barĂšme, dans des proportions et selon des seuils de rĂ©munĂ©ration affectĂ©s d’un correctif pour toute personne Ă  charge. [40] AppliquĂ© sur le salaire mensuel net, ce barĂšme est fixĂ© comme suit Tranche de rĂ©munĂ©ration mensuelleFraction saisissable ou cessibleMontant de la fraction saisissable ou cessible pour un salariĂ© sans personne Ă  charge InfĂ©rieure ou Ă©gale Ă  313,33€ 1/20 15,67€ SupĂ©rieure Ă  313,33€ et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  611,67€ 1/10 29,83€ SupĂ©rieure Ă  611,67€ et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  911,67€ 1/5 60,00€ SupĂ©rieure Ă  911,67€ et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1 210,83€ 1/4 74,79€ SupĂ©rieure Ă  1 210,83€ et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1 509,17€ 1/3 99,44€ SupĂ©rieure Ă  1 509,17€ et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1 813,33€ 2/3 202,77€ SupĂ©rieure Ă  1 813,33€ TotalitĂ© TotalitĂ© A compter du 1er janvier 2019, le salaire net Ă  prendre en compte pour l’application du barĂšme devra ĂȘtre entendu dĂ©duction faite du prĂ©lĂšvement Ă  la source de l’impĂŽt sur le revenu. [41] La fraction saisissable du salaire est obtenue par l’addition des montants saisissables sur chaque tranche de salaire. Par exemple, l’employeur ne peut retenir que 279,73€ de la rĂ©munĂ©ration d’un salariĂ© sans personne Ă  charge gagnant par mois. Dans tous les cas, une somme Ă©quivalente au RSA 550,93€ au 1er avril 2018 doit ĂȘtre laissĂ©e Ă  la disposition du salariĂ© concernĂ©. [42] Emmanuelle DESTAILLATS Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article
\n\narticle l 380 2 du code de la sécurité sociale
ArticleD380-1 du Code de la sécurité sociale - La cotisation due par les personnes affiliées au régime général en application des dispositions de l'article L. 380-1 est calculée pour chaque année civile sur la base des revenus définis au deuxiÚme alinéa de l'article L. 380-2, aprÚs déduction du montant annuel fixé à
Code de la sĂ©curitĂ© socialeChronoLĂ©gi Article L380-2 - Code de la sĂ©curitĂ© sociale »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur du 22 dĂ©cembre 2006 au 01 janvier 2016 Naviguer dans le sommaire du code Les personnes affiliĂ©es au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article L. 380-1 sont redevables d'une cotisation lorsque leurs ressources dĂ©passent un plafond fixĂ© par dĂ©cret, rĂ©visĂ© chaque annĂ©e pour tenir compte de l'Ă©volution des prix. Cette cotisation est fixĂ©e en pourcentage du montant des revenus, dĂ©finis selon les modalitĂ©s fixĂ©es au IV de l'article 1417 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, qui dĂ©passe le plafond mentionnĂ© au premier alinĂ©a. Servent Ă©galement au calcul de l'assiette de la cotisation, lorsqu'ils ne sont pas pris en compte en application du IV de l'article 1417 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, l'ensemble des moyens d'existence et des Ă©lĂ©ments de train de vie, notamment les avantages en nature et les revenus procurĂ©s par des biens mobiliers et immobiliers, dont le bĂ©nĂ©ficiaire de la couverture maladie universelle a disposĂ©, en quelque lieu que ce soit, en France ou Ă  l'Ă©tranger, et Ă  quelque titre que ce soit. Ces Ă©lĂ©ments de train de vie font l'objet d'une Ă©valuation dont les modalitĂ©s sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Un dĂ©cret dĂ©termine le taux et les modalitĂ©s de calcul de cette cotisation ainsi que les obligations dĂ©claratives incombant aux assujettis. La cotisation est recouvrĂ©e selon les dispositions des sections 2 Ă  4 du chapitre III et du chapitre IV du titre IV du livre II du prĂ©sent code, sous rĂ©serve des adaptations prĂ©vues par dĂ©cret du Conseil d'Etat. Pour bĂ©nĂ©ficier du remboursement des prestations, l'assurĂ© mentionnĂ© au premier alinĂ©a doit ĂȘtre Ă  jour de ses cotisations. En cas de fraude ou de fausse dĂ©claration sur le montant des ressources, la caisse peut, sans prĂ©judice des dispositions de l'article L. 162-1-14, suspendre Ă  titre conservatoire, aprĂšs mise en demeure, le versement des prestations. Les modalitĂ©s d'application du prĂ©sent alinĂ©a sont fixĂ©es par dĂ©cret. Pour la dĂ©termination du montant de la cotisation visĂ©e au premier alinĂ©a et le contrĂŽle des dĂ©clarations de ressources effectuĂ© Ă  cette fin, les organismes d'assurance maladie peuvent demander toutes les informations nĂ©cessaires Ă  l'administration des impĂŽts, aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale et aux organismes d'indemnisation du chĂŽmage qui sont tenus de les leur communiquer. Les personnels des organismes sont tenus au secret quant aux informations qui leur sont communiquĂ©es. Les informations demandĂ©es doivent ĂȘtre limitĂ©es aux donnĂ©es strictement nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement de cette mission, dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s. Les personnes intĂ©ressĂ©es sont informĂ©es de la possibilitĂ© de ces Ă©changes d' Ă  l'article 2 II du dĂ©cret n° 2014-517 du 22 mai 2014, au 23 mai 2014, le plafond mentionnĂ© Ă  l'article L. 380-2 est fixĂ© Ă  9 534 euros. A compter du 1er octobre 2014, ce plafond est Ă©gal Ă  9 601 euros.
PMSSx nb jours de la pĂ©riode de paie / nb jours calendaires du mois (28, 29, 30 ou 31) Olivia est une salariĂ©e saisonniĂšre payĂ©e 2 fois par mois. Le 15 et le 31 mars, ses plafonds sont de 1 658,71 € (3428 x 15/31) et 1 769,29 € (3428 x 16/31). Plafond sĂ©curitĂ© sociale : PrĂ©cisions de calcul Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. Les problĂ©matiques de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail doivent ĂȘtre prises au sĂ©rieux par les organismes employeurs, elles sont au cƓur d'impĂ©ratifs humains et sociaux ; d'enjeu Ă©conomique et juridique. Si par le passĂ© les accidents du travail ont pu ĂȘtre perçus comme une fatalitĂ©, ils sont aujourd’hui considĂ©rĂ© comme un dysfonctionnement de l’organisme employeur. La sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre partie intĂ©grante de la gestion de l'organisme au mĂȘme titre que la comptabilitĂ© ou la stratĂ©gie commerciale. Les lois en la matiĂšre encadrent plus fortement ces sujets, et les tribunaux n'hĂ©site pas Ă  les appliquer pleinement par des sanctions lourdes pouvant impliquer la responsabilitĂ© civile et pĂ©nale des chefs d’organisme. L'objectif de ce chapitre est de dĂ©couvrir ce domaine en faisant resortir la responsabilitĂ© des actes en entreprise et dans la vie privĂ©e ; l'obligation de participer Ă  la dĂ©marche d’amĂ©lioration constante de ses conditions de travail. Tour d'horizon[modifier modifier le wikicode] Les principes gĂ©nĂ©raux de la prĂ©vention[modifier modifier le wikicode] Le cadre rĂ©glementaire de rĂ©fĂ©rence s’appuie sur la directive europĂ©enne du 12 juin 1989 transposĂ©e en France par la loi du 31 dĂ©cembre 1991 et dĂ©clinĂ©e dans le code du travail art. L'employeur prend les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent Des actions de prĂ©vention des risques professionnels ; Des actions d'information et de formation ; La mise en place d'une organisation et de moyens adaptĂ©s. L'employeur veille Ă  l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre Ă  l'amĂ©lioration des situations existantes.» La mise en Ɠuvre des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention peut s’appuyer sur les axes de travail suivants Ă©viter les risques ; Ă©valuer les risques qui ne peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©s ; rĂ©duire les risques Ă  la source ; remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux ; mettre en place un organisation pour planifier la prĂ©vention ; mise en place de moyens adaptĂ©s ; adaptation de ces mesures selon les changements ; amĂ©lioration continue des situations existantes. Évaluation des risques[modifier modifier le wikicode] Le chef d’entreprise doit formaliser par Ă©crit dans un document unique les rĂ©sultats de l’évaluation des risques, les mettre Ă  jour et les tenir Ă  disposition des instances lĂ©gales. L'employeur doit veiller Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© au travail des salariĂ©s. TirĂ© de la directive europĂ©enne du 12 juin 1989 transposĂ© par la loi du 31 dĂ©cembre 1991 qui est obligatoire depuis le dĂ©cret du 5 novembre 2001. Ce dĂ©cret est expliquĂ© dans la circulaire du ministre chargĂ© du travail du 18 avril 2002. L'Ă©valuation doit se dĂ©rouler en quatre grande phases identifier les risques ; classer les risques ; proposer des actions de prĂ©vention ; mise Ă  jour et rĂ©vision chaque annĂ©e Exemples de risques[modifier modifier le wikicode] chute de plain pied ; chute de hauteur ; manutention manuelle ; engins et appareils de levage ; machines et Ă©quipements de travail ; circulation ; chute d’objet ; bruit ; produits chimiques ; produits cancĂ©rigĂšnes ; rayonnements ionisants ; incendie, explosion ; Ă©lectricitĂ© ; stress ; troubles musculo-squelettique ; organisation du travail ; manque de luminositĂ© ; basses ou hautes tempĂ©ratures ; rayonnement non ionisants ; interventions entreprises extĂ©rieures ; produits biologiques ; travail en espace confinĂ© ; 
 ConsĂ©quences[modifier modifier le wikicode] En termes de nombre d’accidents, risquer un accident mortel, c’est accepter 1 mort par an parmi le personnel. Statistiquement, tolĂ©rer le risque d'accident pouvant entraĂźner des soins, c’est accepter un risque mortel une fois sur 600. L'accident du travail[modifier modifier le wikicode] Glossaire des abrĂ©viations[modifier modifier le wikicode] Comme de nombreux domaines l'accident possĂšde de nombreux sigles, voici la liste des plus courants. AT Accident du travail MP Maladie professionnel DAT dĂ©claration d'accident de travail DMP dĂ©claration de maladie professionnelle Caisse Primaire d'Assurance Maladie Caisse RĂ©gionale d'Assurance Maladie CNAM Caisse Nationale d'Assurance Maladie IPP InvaliditĂ© Partielle Permanente Circuit administratif et obligations[modifier modifier le wikicode] Les obligations de l'employeur[modifier modifier le wikicode] Dans tous les cas, il doit dĂ©clarer l’accident sous 48 heures 24 heures pour un intĂ©rimaire, ; dĂ©livrer ou faire parvenir le volet de soins au salariĂ©s, ; adresser si besoin Ă  la l’attestation de salaire ; remplir le registre des accidents bĂ©nins. Insistons sur le fait que tout accident du travail doit ĂȘtre obligatoirement dĂ©clarĂ© sous 48 heures auprĂšs de la cpam de l’accidentĂ© 24 h pour les IntĂ©rimaires Ă  partir du jour oĂč l’employeur a Ă©tĂ© informĂ© de l’accident hors samedi & dimanche Les rĂŽles des Caisses Primaires d'Assurance Maladie[modifier modifier le wikicode] Les reconnaissent ou rejettent la qualification d'accident du travail statuent sur le caractĂšre professionnel de l’accident au reçu de la dĂ©claration Ă©tablie par l’employeur ; avancent les indemnisations soins, indemnitĂ©s journaliĂšres, rentes, 
 de la ou les victimes le cas Ă©chĂ©ant et les factures Ă  l'employeur. À noter que si la qualification d'accident du travail est rejetĂ© par la l'employĂ© peut tout de mĂȘme bĂ©nĂ©ficier des indemnisations de sa mutuelle mais de maniĂšre dĂ©gressive. Les rĂŽles des Caisses RĂ©gionales d’Assurance Maladie[modifier modifier le wikicode] Les s'occupent de prĂ©vention Ă©tablir un diagnostic sĂ©curitĂ© ; dĂ©finir et rĂ©aliser un plan d’actions, en assurer le suivi ; tarification Ă©laborer chaque annĂ©e les statistiques des accidents du travail ; dĂ©terminer annuellement le taux de cotisation AT/MP de chaque Ă©tablissement ; communiquer ce taux Ă  l’employeur et Ă  l’URSSAF. Le rĂŽle de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie[modifier modifier le wikicode] La CNAM s'occupe de compiler les statistiques rĂ©gionales. DĂ©finitions[modifier modifier le wikicode] Accident du travail Selon l’article L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». C’est la prĂ©somption simple pas besoin d’apporter de preuve qu’il est dĂ» Ă  son activitĂ© professionnelle de la part du salariĂ©. PrĂ©somption d’imputabilitĂ© Toute lĂ©sion qui se produit dans un accident survenu par le fait du travail ou Ă  l’occasion du travail, doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e, sauf preuve contraire, comme rĂ©sultant de cet accident » Cass. – 1-81, note SACHET. Toute lĂ©sion dont le travail, mĂȘme normal, a Ă©tĂ© la cause ou l’occasion, doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme rĂ©sultant d’un accident du travail » Cass. Soc. 30-7-49- Bul. Jur. 2-50 at. Rose ; antĂ©rieurement Cass. 1930,1-26, etc. Il faut mĂȘme voir lĂ  une double prĂ©somption. La lĂ©sion est prĂ©sumĂ©e la consĂ©quence de l’accident et la lĂ©sion fait prĂ©sumer l’accident. Toutefois sont seules couvertes par la prĂ©somption d’imputation les lĂ©sions qui se sont manifestĂ©es immĂ©diatement aprĂšs l’accident ou dans un temps voisin » Cass. Soc. 9-12-54 – Bul. Jur. 17-55 La prĂ©somption d’imputabilitĂ© ne peut jouer lorsqu’un assurĂ©,victime d’une entorse du genou le vendredi en l’absence de tĂ©moin, ne consulte son mĂ©decin et n’avise son employeur que le lundi Il appartenait Ă  l’intĂ©ressĂ©, quelle que soit sa bonne foi, d’établir autrement que par ses propres affirmations, la matĂ©rialitĂ© de l’accident, sa date et son caractĂšre professionnel », Cass. Soc. 15 juin 1977, de Rouen c/Keglart, Sommaires de SĂ©curitĂ© Sociale no 88, Charge de la preuve quand l’employeur conteste la qualification d’ au motif que l’accident n’est pas liĂ© Ă  l’activitĂ© professionnelle qui incombe au salariĂ©, c’est Ă  lui d’en apporter la preuve. Cette rĂ©serve doit figurer sur la dĂ©claration d’accident ou par lettre sĂ©parĂ©e, elles dĂ©clenchent alors une enquĂȘte de la part de la sĂ©curitĂ© sociale. accident de trajet C’est l’accident survenu pendant les trajets aller et retour entre le lieu d’habitation et le lieu de travail ; le lieu de restauration habituel et le lieu du travail. Accident provoquĂ© par un tiers Est tiers toute personne n’appartenant pas au personnel de l’entreprise et contre laquelle il importe d’exercer un recours. accident benin C’est un accident survenu par le fait du travail qui n’entraĂźnera pas d’arrĂȘt immĂ©diat. accident de circulation C’est l’accident survenu au cours d’un dĂ©placement professionnel. diffĂ©rent de l’accident de trajet CoĂ»t d'un accident[modifier modifier le wikicode] DĂ©cĂšs[modifier modifier le wikicode] En cas de dĂ©cĂšs consĂ©cutif Ă  un accident du travail, le forfait mis Ă  la charge de l’entreprise ou de la profession reprĂ©sente 26 fois le salaire minimum soit environ 605 294 € Main[modifier modifier le wikicode] Taux d’incapacitĂ© permanente 70% = amputation de la main dominante CoĂ»t rĂ©percutĂ© dans les cotisation AT de l’entreprise ou de la profession sur 3 ans 421 791 € ƒil[modifier modifier le wikicode] Taux d’incapacitĂ© permanente 30% = perte complĂšte de la vision d’un Ɠil CoĂ»t rĂ©percutĂ© dans les cotisation AT de l’entreprise ou de la profession sur 3 ans 114 488 € SurditĂ©[modifier modifier le wikicode] Taux d’incapacitĂ© permanente 24% = perte auditive de 35 Ă  45 dĂ©cibels CoĂ»t rĂ©percutĂ© dans les cotisation AT de l’entreprise ou de la profession sur 3 ans 89 397 € Pouce[modifier modifier le wikicode] Taux d’incapacitĂ© permanente 14% = perte de la phalange unguĂ©ale CoĂ»t rĂ©percutĂ© dans les cotisation AT de l’entreprise ou de la profession sur 3 ans 53 337 € Syndrome du canal carpien[modifier modifier le wikicode] Taux d’incapacitĂ© permanente 8% CoĂ»t rĂ©percutĂ© dans les cotisation AT de l’entreprise ou de la profession sur 3 ans 11 632 € CoĂ»ts indirects[modifier modifier le wikicode] En plus des peines, l'organisme subira des des coĂ»ts liĂ©s Ă  son fonctionnement production, qualitĂ©, dĂ©lais, formation du remplaçant, climat social ou image de parque, matĂ©riel dĂ©tĂ©rioré  ConsĂ©quences de l'accident[modifier modifier le wikicode] L'accident peut aboutir sur trois situations la guĂ©rison ; la consolidation, indemnisĂ© au taux d'IPP versement rente ou indemnisĂ© en capital ; le dĂ©cĂšs versement d'un capital. Les indemnisations ont des coefficients multiplicateurs en fonction de la gravitĂ© de l'accident incapacitĂ© permanente partielle InfĂ©rieure Ă  10% capital fixe forfaitairement x 1,1 en fonction du taux d’IPP SupĂ©rieure ou Ă©gale Ă  10% capital reprĂ©sentatif des rentes 32 fois le montant annuel des rentes calculĂ© Ă  la date de la notification dĂ©cĂšs de la victime capital correspondant aux accidents mortels 26 fois le capital du salaire annuel minimal servant au capital des rentes Les rĂ©parations[modifier modifier le wikicode] En l’absence de rĂ©serves, le mĂ©canisme de prise en charge de la rĂ©paration automatique dĂšs la prĂ©somption est rĂ©alisĂ©e. Il assure prestation en espĂšce / rentes ; prestations en nature soins mĂ©dicaux et pharmaceutiques. C’est une rĂ©paration forfaitaire c’est-Ă -dire partielle. Les maladies professionnelles[modifier modifier le wikicode] Une maladie est professionnelle » si elle est la consĂ©quence directe de l’exposition d’un travailleur Ă  un risque physique, chimique, biologique, ou rĂ©sulte des conditions dans lesquelles il exerce son activitĂ© professionnelle. L’accident du travail fait matĂ©riel fortuit provoquant une lĂ©sion corporelle gĂ©nĂ©ralement simple Ă  constater. C’est un Ă©vĂšnement qui s’est passĂ© Ă  un endroit prĂ©cis Ă  un moment donnĂ©. La maladie professionnelle MP consĂ©quence de l’exposition plus ou moins prolongĂ©e Ă  un risque qui existe lors de l’exercice habituel de la profession. La MP est consĂ©cutive Ă  l'absorption quotidienne de petite dose de poussiĂšres ou de vapeurs toxiques ou Ă  une exposition rĂ©pĂ©tĂ©e Ă  des agents physiques bruit, vibrations, etc.. Impossible de fournir une date de dĂ©marrage d’absorption et les relations de cause Ă  effet sont souvent difficile Ă  prĂ©ciser. Il existe aussi des MP consĂ©cutives Ă  des accidents du travail, par exemple un tĂ©tanos peut survenir Ă  la suite d’une blessure accidentelle souillĂ©e, telle qu’une piqĂ»re par un clou sur un chantier de travaux public ; une ostĂ©o-arthrite chez un tubiste qui survient souvent chez un sujet ayant prĂ©sentĂ© des accident de dĂ©compression. Une maladie peut ĂȘtre reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l’un des tableaux annexĂ© au Code de la SĂ©curitĂ© sociale loi du 25 octobre 1919. Il existe actuellement 112 tableaux. Sont pris en compte dans chaque tableau les symptĂŽmes ou lĂ©sions pathologiques que doit prĂ©senter le malade ; les dĂ©lais de prise en charge c'est-Ă -dire le dĂ©lai maximal entre la constatation de l’affection et la date Ă  laquelle le travailleur a cessĂ© d’ĂȘtre exposĂ© au risque ; les travaux susceptibles de provoquer l’affectation en cause. Ex insuffisance rĂ©nale causĂ© par manipulation de plomb. La loi nÂș93-121 du 27 janvier 1993 complĂšte le systĂšme de reconnaissance des MP mĂȘme celles qui ne sont pas dans le tableau ou qui ne respectent pas les conditions relatives au dĂ©lai de prise en charge. ProcĂ©dure de reconnaissance dĂ©claration Ă  faire par la victime Ă  la dans un dĂ©lais de 15 jours aprĂšs la cessation du travail ou la constatation de la maladie. ; cette dĂ©claration doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’un certificat mĂ©dical initial Ă©tabli par le mĂ©decin ; la caisse ouvre une enquĂȘte administrative et mĂ©dicale et informe l’employeur et l’inspecteur du travail. La caisse constitue un dossier qui est transmit Ă  un ComitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des MP. Le dossier comprend une demande motivĂ©e de la victime, ou de ses ayants droit ; un certificat mĂ©dical ; un avis motivĂ© du mĂ©decin du travail ; un rapport de l’employeur dĂ©crivant le poste de travail ; le rapport du service mĂ©dical de la caisse comportant le taux d’incapacitĂ© permanente partielle IPP fixĂ© par le mĂ©decin conseil. Obligations de l’employeur[modifier modifier le wikicode] Au titre de l'Art. L. 461-4 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale tout employeur qui utilise des procĂ©dĂ©s de travail susceptibles de provoquer les MP visĂ©s par l’article L. 461-2 est tenu d’en faire la dĂ©claration Ă  la et Ă  l’inspecteur du travail ». Il doit pouvoir prouver Ă  tout moment que ses salariĂ©s ont bien Ă©tĂ© soumis aux visites mĂ©dicales prĂ©vues par la rĂ©glementation. Il est aussi obligĂ© de tenir compte de l’éventuel avis d’inaptitude temporaire ou dĂ©finitif qui lui serait transmis par le mĂ©decin du travail Ă  la suite de ces examens. Les employeurs sont Ă©galement tenus d’informer les travailleurs des dangers prĂ©sentĂ©s par les produits qu’il manipulent art. R. 4412-12 du Code du Travail. L’étiquetage informatif des substances et prĂ©parations est l’un des Ă©lĂ©ments de cette information. OBLIGATIONS DES TRAVAILLEURS Si l’employeur est responsable de l’application des mesures rĂ©glementaires de prĂ©vention, les travailleurs sont tenus de se soumettre aux visites mĂ©dicales, complĂ©tĂ©es ou non d’examens complĂ©mentaires, prescrits par le mĂ©decin du travail. Les rĂŽles des medecins[modifier modifier le wikicode] Les mĂ©decins du travail ont Ă  charge la dĂ©claration de la MP certificat mĂ©dical en quadruple exemplaire dont un exemplaire dĂ©pourvu de mentions relatives Ă  la maladie Ă  remettre Ă  l’employeur ; la dĂ©claration des maladies Ă  caractĂšre professionnel, c'est-Ă -dire l'obligation de dĂ©clarer tout symptĂŽme ou maladie figurant sur la liste mais prĂ©sentant Ă  son avis un caractĂšre professionnel ; suivi mĂ©dical post-professionnel comme par exemple pour les personnes exposĂ©es Ă  certaines poussiĂšres minĂ©rales ou Ă  des agents cancĂ©rogĂšnes. Les rĂ©parations[modifier modifier le wikicode] De nombreux problĂšmes demeurent qui tiennent notamment Ă  la complexitĂ© du systĂšme français de reconnaissance et d’indemnisation ; Ă  la frĂ©quente impossibilitĂ© de recenser les nuisances auxquelles ont Ă©tĂ© soumises certaines catĂ©gories de travailleurs intĂ©rimaire ou salariĂ© ayant exercĂ© dans plusieurs entreprises successives ; Ă  la difficultĂ© de dĂ©montrer et d’évaluer la part qui, dans une maladie, revient Ă  telle ou telle nuisance professionnelle ou Ă  tel ou tel facteur extra professionnel. Quelques chiffres sur l'hygiĂšne et la sĂ©curitĂ©[modifier modifier le wikicode] Évolution du nombre d’accidents du travail 2007 2008 Évolution Effectif salariĂ©s en France 18 263 645 18 508 530 + % AT avec arrĂȘt 720150 703 976 - % AT avec incapacitĂ© d’arrĂȘt IP 46 426 44 037 - % DĂ©cĂšs 622 569 - % JournĂ©es perdues par incapacitĂ© temporaire 35 871 141 37 422 365 + % DurĂ©e moyenne d’une incapacitĂ© temporaire Taux de frĂ©quence - % Taux de gravitĂ© des incapacitĂ©s temporaires + % Évolution du nombre de maladies professionnelles MP 2007 2008 Évolution Effectif salariĂ©s en France 18 263 645 18 508 530 + % MP rĂ©glĂ©es 43 832 45 411 + % Nombre d’IP 22 625 23 134 + % DĂ©cĂšs 420 425 + % JournĂ©es perdues par incapacitĂ© temporaire 7 8842 306 8 709 700 + % Évolution du nombre d’accidents de trajet 2007 2008 Évolution Effectif salariĂ©s en France 18 263 645 18 508 530 + % AT avec arrĂȘt 85 442 87 855 + % AT avec IP 8646 8 022 - % DĂ©cĂšs 384 407 + % JournĂ©es perdues pour incapacitĂ© temporaire 5 393 824 5 729 426 + % DurĂ©e des incapacitĂ©s temporaires Les risques d’accident par secteur d’activitĂ© ComitĂ©s Techniques Nationaux CTN SalariĂ©s AT–arrĂȘt AT-IP Jours IT DĂ©cĂšs MĂ©tallurgie 19083043 75693 4935 3407797 60 BTP 1617702 129190 9017 7105395 155 Transport, livre, Communication 2137791 94068 6073 5476585 124 Alimentation 2267275 118152 5754 5861809 48 Chimie, Caoutchouc, Plasturgie 464972 14663 1051 767314 9 Bois, Ameublement, Papier-carton 550221 30240 2217 1542862 32 Commerce 2332301 56958 3774 3116432 42 ActivitĂ© de service I 4053547 39203 2527 1817752 37 ActivitĂ© de service II et travail temporaire 3176678 145809 8689 8326419 62 TOTAL CTN 18508530 703976 44037 37422365 569 PRINCIPALES CAUSES D’ACCIDENTS Cause AT-arrĂȘt AT-IP DĂ©cĂšs Chutes de plain-pied 170994 9951 20 Chutes de hauteur 84852 7467 64 Manutention manuelle 240947 13961 18 Masse en mouvement 40476 1869 35 Levage 23996 1532 26 VĂ©hicules 21724 2180 134 Machines 20992 2075 15 Engins de terrassement 986 111 9 Outils 45365 1864 0 ÉlectricitĂ© 771 82 9 Appareils divers 9971 334 9 Autres 42902 2611 230 TOTAL 703976 44037 569 Les risques d’accident par secteur d’activitĂ© ComitĂ©s Techniques Nationaux CTN MP MP-IP Jours IT DĂ©cĂšs MĂ©tallurgie 6436 2939 1164791 32 BTP 4892 2185 983045 10 Transport, livre, Communication 2163 948 458206 4 Alimentation 8524 2911 1886216 0 Chimie, Caoutchouc, Plasturgie 1744 795 365310 10 Bois, Ameublement, Papier-carton 2971 1307 603015 9 Commerce 1946 901 402038 1 ActivitĂ© de service I 1451 644 270963 1 ActivitĂ© de service II et travail temporaire 5767 2005 1138247 2 Évolution des principales maladies professionnelles NÂș IntitulĂ© du tableau 2006 2007 2008 57 Affections pĂ©riarticulaires 29379 30968 33682 30 Affections provoquĂ©es par les poussiĂšres d’amiante 5864 5336 4597 98 Affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes 2251 2406 2338 42 Affections provoquĂ©es par les bruits 1126 1214 1076 30bis Affections consĂ©cutives Ă  l’inhalation des poussiĂšres d’amiante 867 956 914 97 Affections chroniques du rachis lombaire dues aux vibrations 411 392 377 25 Pneumoconioses consĂ©cutives Ă  l’inhalation de silice 320 360 372 79 LĂ©sion chroniques du mĂ©nisque 316 347 298 25 Pneumoconioses consĂ©cutives Ă  l’inhalation de silice 320 347 274 66 Affections respiratoires de mĂ©canisme allergique 259 249 244 69 Affections provoquĂ©es par les vibrations de certaines machines-outils 161 154 157 8 Affections causĂ©es par les ciments 111 118 97 ENSEMBLE DES MALADIES PROFESSIONNELLES 42306 43832 45411 Les accidents de trajet par secteur d’activitĂ© ComitĂ©s Techniques Nationaux CTN AT–arrĂȘt AT-IP Jours IT DĂ©cĂšs MĂ©tallurgie 7434 728 510160 67 BTP 7482 628 522648 45 Transport, livre, Communication 8438 827 576466 35 Alimentation 14512 1126 1004336 65 Chimie, Caoutchouc, Plasturgie 1465 174 96034 11 Bois, Ameublement, Papier-carton 2032 189 150873 10 Commerce 9649 925 594537 31 ActivitĂ© de service I 13506 1262 647176 40 ActivitĂ© de service II et travail temporaire 21210 1836 1434165 76 TOTAL CTN 85728 7695 5536395 380 TOTAL CTN 35894 14635 7271831 69 Les responsabilitĂ© pĂ©nale et civile de l'employeur[modifier modifier le wikicode] Rappels la responsabilitĂ© civile vise Ă  rĂ©parer les dommages causĂ©s Ă  un individu ; la responsabilitĂ© pĂ©nale contraint l’auteur d’une infraction Ă  rĂ©pondre de ses actes devant la sociĂ©tĂ©. Le droit pĂ©nal vise Ă  rĂ©primer les infractions, c’est-Ă -dire les actions ou les omissions dĂ©finies et punies par la loi pĂ©nale, imputable Ă  leur auteur et ne se justifiant pas par l’exercice d’un droit. Les infractions au Code du Travail[modifier modifier le wikicode] La responsabilitĂ© pĂ©nale repose sur une seule personne, gĂ©nĂ©ralement le dirigeant de l'organisme employeur. Il doit veiller personnellement au respect strict et constant des rĂšgles Ă©dictĂ©es par le Code du Travail dans l'organisme dont il a la charge. Évidemment, cette personne ne peut ĂȘtre prĂ©sent partout Ă  constamment veiller Ă  cette conformitĂ©. Pour pallier cette difficultĂ©, la jurisprudence autorise la dĂ©lĂ©gation de pouvoir, qui transfĂšre ses responsabilitĂ©s Ă  une tierce personne. Mais cette dĂ©lĂ©gation n'est valable qui si la personne Ă  qui est dĂ©lĂ©guĂ© cette charge dispose Ă©galement l'autoritĂ© de faire appliquer cette gestion ; les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  cette gestion ; les moyens de faire appliquer cette gestion. La responsabilitĂ© du responsable de l'organisme ou de son dĂ©lĂ©gataire sera recherchĂ©e quand, par sa faute personnelle, il commet une infraction aux rĂšgles d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Les infractions sont constatĂ©es par les inspecteurs du travail, les gendarmes ou des officiers de police judiciaires. Les infractions au Code PĂ©nal[modifier modifier le wikicode] Le Code PĂ©nal permet de poursuivre simultanĂ©ment le ou les auteurs des infractions qu’il s’agisse de personnes physiques ou de personnes morales. Le dĂ©lit[modifier modifier le wikicode] DĂ©lit infraction qui constituent des atteintes Ă  la vie et Ă  l’intĂ©gritĂ© physique. Exemples de dĂ©lit liĂ©s Ă  l'hygiĂšne et la sĂ©curitĂ© homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, nĂ©gligence ou manquement Ă  une obligation de sĂ©curitĂ© ou de prudence imposĂ©e par la loi ou les rĂšglements » article 221-6 ; blessures involontaires quand l’incapacitĂ© totale de travail qui en rĂ©sulte est supĂ©rieure Ă  3 mois article 221-19. Le dĂ©lit de mise en danger d’autrui article 223-1 a Ă©tĂ© introduit dans le but de prĂ©venir les accidents du travail, en rĂ©primant les manquements graves mĂȘme en l’absence de dommages. L’infraction est constituĂ©e lorsque son auteur a pleinement conscience du risque et lorsque plusieurs conditions sont rĂ©unies le risque est immĂ©diat risque d’accident du travail ou de maladie professionnelle ; l’exposition au risque est directe et inĂ©vitable pour les salariĂ©s ; l’obligation violĂ©e est une obligation particuliĂšre de sĂ©curitĂ©. Le juge dĂ©termine les responsabilitĂ©s en fonction de la loi mais de nombreux Ă©lĂ©ments influencent les peines prononcĂ©es. Ils sont collectĂ©s au cours de l’enquĂȘte circonstances, historique, paroles prononcĂ©es, rĂŽle de chaque intervenant
. Les personnes poursuivies peuvent ĂȘtre Ă  tous les niveaux de l’échelle hiĂ©rarchique de l’organisme. S’ils sont condamnĂ©es, ce sont les individus qui doivent payer les amendes prononcĂ©es. La faute dĂ©libĂ©rĂ©e[modifier modifier le wikicode] S’il y a violation manifestement dĂ©libĂ©rĂ©e d’une obligation particuliĂšre de sĂ©curitĂ© ou de prudence, une personne se trouve en faute dĂ©libĂ©rĂ©e » mĂȘme si son acte est la cause indirecte de l’accident. Par exemple, si une personne a eu connaissance d’un risque, et pour une quelconque raison l’a nĂ©gligĂ© ou a fait un choix contraire, le juge risque de dire qu’il y a faute dĂ©libĂ©rĂ©e. Cela aggrave la faute et la peine. La responsabilitĂ© civile[modifier modifier le wikicode] La responsabilitĂ© civile trouve sa base lĂ©gale dans le Code Civil articles 1134, 1382 et suivants. Une personne physique ou morale voit sa responsabilitĂ© civile engagĂ©e dĂšs lors qu’elle a causĂ© un dommage Ă  autrui par sa faute ou par la faute des personnes dont elle rĂ©pond. Ainsi l’employeur est civilement responsable des fautes commises par ses salariĂ©s dans les fonctions auxquelles il les a employĂ©. Pour les accidents du travail AT et les maladies professionnels MP, les bases lĂ©gales de la rĂ©paration civile sont prĂ©vues, de maniĂšre spĂ©cifique, par une loi du 09 avril 1988. Ce systĂšme d’indemnisation prĂ©voit une rĂ©paration, non intĂ©grale, forfaitaire et automatique dĂšs lors qu’un AT ou une MP sont reconnus. En complĂ©ment la victime peut invoquer l’existence d’une faute inexcusable de l’employeur lui permettant d’obtenir en cas de succĂšs une majoration de son indemnisation. Il y a faute inexcusable aux 4 conditions suivantes faute d’une gravitĂ© exceptionnelle dĂ©rivant d’un acte ou d’une omission volontaire ; conscience du danger que devait en avoir son auteur ; absence de toute cause justificative ; absence d’élĂ©ment intentionnel. Les services de sante au travail[modifier modifier le wikicode] L’obligation pour les employeurs d’organiser les services de santĂ© au travail est inscrite dans l’article du Code du Travail. Cette obligation s’applique Ă  tous les Ă©tablissements industriels ; commerciaux et agricoles ; 
 À noter que des oblgiations particuliĂšres existent dans les domaines suivants transports ; Ă©tablissements hospitaliers publics ; mines et carriĂšres. Organisation[modifier modifier le wikicode] Suivant l’effectif de l’entreprise ou son activitĂ©, les services de santĂ© au travail peuvent ĂȘtre autonomes c'est-Ă -dire propres Ă  une seule entreprise si la mission mĂ©decin du travail dĂ©passe 169 h par mois dans la mĂȘme entreprise ; inter-entreprises c'est-Ă -dire communs Ă  plusieurs entreprises ce qui est obligatoire pour toute entreprise dont le temps consacrĂ© par le mĂ©decin du travail Ă  sa mission ne dĂ©passe pas 20h00 par mois. Il est interdit Ă  une entreprise de faire effectuer les visites par un mĂ©decin libĂ©ral. Le choix est fait par l’employeur sauf opposition motivĂ©e du CE ou Ă  dĂ©faut des DP. En cas d’opposition, la dĂ©cision de l’employeur est subordonnĂ©e Ă  l’autorisation du directeur rĂ©gional du Travail et de l’Emploi. Le temps minimum consacrĂ© par le mĂ©decin du travail Ă  l’exercice de ses missions dĂ©pend de l’effectif de l’entreprise ou de l’établissement ; du risque professionnel encouru. Le Code du Travail fixe ainsi 1 heure par mois pour 20 employĂ©s ou assimilĂ©s, c’est-Ă -dire les salariĂ©s travaillant en dehors des chantiers ou ateliers ; 15 ouvriers ou assimilĂ©s ; 10 salariĂ©s soumis Ă  une surveillance mĂ©dicale particuliĂšre y compris les travailleurs temporaires. RĂŽle du mĂ©decin[modifier modifier le wikicode] Le rĂŽle du mĂ©decin du travail est exclusivement prĂ©ventif. À ce titre, il suit personnellement l’état de santĂ© individuel des travailleurs. Dans la limite du secret professionnel, il informe le chef d’entreprise sur les risques prĂ©sents dans l’entreprise. Il est ainsi le conseiller du chef d’entreprise, des salariĂ©s et des reprĂ©sentants du personnel et des services sociaux en matiĂšre d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et de conditions de travail. Trois types de visite sont obligatoires la visite mĂ©dicale d’embauche qui intervient au plus tard avant la fin de la pĂ©riode d’essai qui suit l’embauche ; la visite mĂ©dicale pĂ©riodique visite au minimum annuelle qui a pour objet de s’assurer du maintient de l’aptitude du salariĂ© au poste de travail occupĂ© voir une surveillance mĂ©dicale particuliĂšre lors de certaines expositions ou activitĂ©s rĂ©pertoriĂ©s dĂ©finies dans l’arrĂȘtĂ© du 11 juillet 1977 ; la visite mĂ©dicale de reprise aprĂšs un arrĂȘt de travail qui est obligatoire aprĂšs une absence pour cause de maladie professionnelle ; aprĂšs une absence d’au moins 8 jours pour cause d’accident du travail ; aprĂšs un congĂ© de maternitĂ© ; aprĂšs une absence d’au moins 21 jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel ; en cas d’absences rĂ©pĂ©tĂ©es pour raison de santĂ©. Le MĂ©decin du Travail est le conseiller du chef d'entreprise ou de son reprĂ©sentant, des salariĂ©s, des reprĂ©sentants du personnel, des services sociaux, en ce qui concerne notamment l'amĂ©lioration des conditions de vie et de travail dans l'entreprise ; l'adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail Ă  la physiologie humaine ; la protection des salariĂ©s contre l’ensemble des nuisances et notamment contre les risques d'accidents du travail ou d’utilisation des produits dangereux ; l'hygiĂšne gĂ©nĂ©rale de l'Ă©tablissement ; l'hygiĂšne dans les services de restauration si restauration il y a ; la prĂ©vention et l'Ă©ducation sanitaires dans le cadre de l'Ă©tablissement en rapport avec l'activitĂ© professionnelle. Actions sur le milieu du travail[modifier modifier le wikicode] En milieu du travail, le mĂ©decin du travail soulĂšve des questions relatives Ă  l’hygiĂšne et Ă  la sĂ©curitĂ© des travailleurs. Aussi, il est le conseiller du chef d’entreprise en ce qui concerne action effectuĂ©e lors de son tiers temps l’amĂ©lioration des conditions de travail ; l’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail Ă  la physiologie humaine ; la protection des salariĂ©s contre les diffĂ©rents risques. Il est associĂ© Ă  l’étude de nouvelles techniques de production ; Ă  la formation Ă  la sĂ©curitĂ©. Documents Ă©tablis par le mĂ©decin de travail[modifier modifier le wikicode] Le rapport annuel d’activitĂ© du service de santĂ© au travail [modifier modifier le wikicode] RĂ©digĂ© chaque annĂ©e, il est prĂ©sentĂ© au ComitĂ© d’Entreprise avant la fin du quatriĂšme mois qui suit l’annĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli. Il est transmis soit Ă  l’inspecteur du travail, soit au directeur rĂ©gional du travail ainsi qu’au mĂ©decin inspecteur rĂ©gional du travail et de la main d’Ɠuvre. Cette transmission doit avoir lieu dans le dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la prĂ©sentation devant le ComitĂ© d’Entreprise. Le rapport doit ĂȘtre accompagnĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, des observations formulĂ©es par celui-ci. La fiche d'entreprise [modifier modifier le wikicode] Établissement d'une fiche d'entreprise, sur laquelle sont consignĂ©s notamment les risques professionnels et les effectifs de salariĂ©s exposĂ©s Ă  ces risques. Cette fiche est transmise Ă  la direction de l’entreprise. Elle est tenue Ă  la disposition de l'inspecteur du travail et du mĂ©decin inspecteur rĂ©gional du travail. Le dossier mĂ©dical[modifier modifier le wikicode] Ce dossier est complĂ©tĂ© aprĂšs chaque examen mĂ©dical. À l'issue de chacun des examens mĂ©dicaux, le MĂ©decin du Travail MT Ă©tablit une fiche d'aptitude en triple exemplaire. Il en remet un exemplaire au salariĂ©, en transmet un autre Ă  l'employeur qui le conserve pour ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  tout moment, sur leur demande, Ă  l'inspecteur du travail et au mĂ©decin inspecteur rĂ©gional du travail et de la main-d’Ɠuvre. Le troisiĂšme exemplaire est conservĂ© dans le dossier mĂ©dical du salariĂ©. Lorsque le salariĂ© en fait la demande ou lorsqu’il quitte l'entreprise, le mĂ©decin du travail Ă©tablit une fiche de transmission rĂ©sumant le dossier mĂ©dical en double exemplaire. Il en remet un exemplaire au salariĂ© et conserve le second dans le dossier mĂ©dical de l'intĂ©ressĂ©. Le dossier mĂ©dical ne peut ĂȘtre communiquĂ© qu’au mĂ©decin inspecteur rĂ©gional du travail et de la main d’Ɠuvre ou, Ă  la demande de l’intĂ©ressĂ©, au mĂ©decin de son choix. Les dossiers mĂ©dicaux font l’objet du secret mĂ©dical. La conservation de ces dossiers se fait durant 50 ans. RĂŽle du service de santĂ©[modifier modifier le wikicode] Le personnel infirmier d'entreprise a pour mission, notamment, d'assister le MĂ©decin du Travail dans l’ensemble de ses activitĂ©s. Il est mis Ă  la disposition du mĂ©decin du travail. En matiĂšre de surveillance mĂ©dicale des salariĂ©s, le personnel infirmier assure l'accueil des salariĂ©s, la prĂ©paration des examens mĂ©dicaux, le secrĂ©tariat mĂ©dical. En matiĂšre de prĂ©vention et d'assistance, il lui incombe de tenir les registres d'infirmerie et de soins. Il joue un rĂŽle en matiĂšre de soins d'urgence, d'Ă©ducation sanitaire au sein de l'entreprise. Il peut pratiquer Ă  titre gracieux et exceptionnellement, des actes thĂ©rapeutiques prescrits par les mĂ©decins traitants des salariĂ©s. RĂŽle du sauveteur secouriste du travail[modifier modifier le wikicode] Le sauveteur secouriste du travail SST est un salariĂ© qui a reçu l'instruction nĂ©cessaire pour donner les premiers secours en cas d'urgence. La prĂ©sence d'au moins un SST est obligatoire dans chaque atelier oĂč sont effectuĂ©s des travaux dangereux ; dans chaque chantier occupant vingt personnes au moins pendant plus de quinze jours oĂč sont effectuĂ©s des travaux dangereux. En aucun cas les salariĂ©s ainsi formĂ©s ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme tenant lieu d’infirmiers diplĂŽmĂ©s ou assimilĂ©s. Le comitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail[modifier modifier le wikicode] Le comitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CHSCT a pour mission de contribuer Ă  la protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s de l’établissement et de ceux mis Ă  la disposition de celui-ci par les entreprises extĂ©rieures. CrĂ©ation[modifier modifier le wikicode] DĂšs qu'un organisme emploie plus de 50 salariĂ©s il y a obligation de crĂ©er un CHSCT. Ce seuil doit avoir Ă©tĂ© atteint pendant 12 mois consĂ©cutifs ou non au cours des 3 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes art L4611-1 du Code du Travail. Le CHSCT est composĂ© du chef d’établissement ; des reprĂ©sentants du personnel dĂ©signĂ©s par le comitĂ© d’entreprise assistĂ© des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel sous un collĂšge unique ; du mĂ©decin du travail ; de l’animateur sĂ©curitĂ© ; de l’inspecteur du travail et du contrĂŽle de la Nombre de personne siĂ©geant au CHSCT en fonction du nombre d'employĂ©s de l'organisme. Effectif ReprĂ©sentants maĂźtrises et cadres ReprĂ©sentants autres personnel Total 0 Ă  199 1 2 3 200 Ă  499 1 3 4 500 Ă  1499 2 4 6 1500 et plus 3 6 9 Fonctionnement[modifier modifier le wikicode] Le CHSCT a obligation de se rĂ©unir au moins 1 fois tous les trimestres art. art. Il doit Ă©galement se rĂ©unir Ă  la suite de tout accident ayant entraĂźnĂ© ou ayant pu entraĂźner des consĂ©quences graves ou Ă  la demande motivĂ©e de deux de ses membres reprĂ©sentant du personnel. L’ordre du jour des rĂ©union est Ă©tabli par le PrĂ©sident et le SecrĂ©taire du CHSCT, 15 jours au moins avant la date fixĂ©e pour la rĂ©union sauf CHSCT extraordinaire. Les reprĂ©sentants du personnel doivent bĂ©nĂ©ficier d’une formation thĂ©orique et pratique nĂ©cessaire Ă  l’exercice de leur mission art. Ă  De plus, l'un des reprĂ©sentant du personnel est dĂ©signĂ© comme secrĂ©taire du CHSCT et est chargĂ© d’établir l’ordre du jour conjointement avec le prĂ©sident. C'est gĂ©nĂ©ralement ce secrĂ©taire qui s'occupe de rĂ©diger les procĂšs verbaux des rĂ©unions. Les formations dispenser sont Ă©galement proportionnel Ă  l'effectif de l'organisme 3 jours pour un organisme de moins de 300 salariĂ©s ; jusqu'Ă  un maximum de 5 jours sur un mandat de 4 annĂ©es pour un organisme de plus de 300 salariĂ©s. Objectifs[modifier modifier le wikicode] Le CHSCT doit analyser les conditions de travail et les risques professionnels exposant les salariĂ©s de l’établissement et en particulier les femmes enceintes. Il est consultĂ© avant tout amĂ©nagement important modifiant les conditions d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail et quand l’employeur envisage de mettre en Ɠuvre des technologies introduisant des mutations de travail importantes. Il doit Ă©galement effectuer des inspections leur frĂ©quence est au moins Ă©gale Ă  celle des rĂ©unions ordinaires. Il doit de plus s'associer Ă  la recherche de solutions relatives Ă  l’organisation matĂ©rielle du travail charge de travail, rythme, pĂ©nibilitĂ© des tĂąches Ă  l’environnement physique du travail tempĂ©rature, Ă©clairage Ă  l’amĂ©nagement des lieux de travail sous la forme d’une Ă©tude. Il est chargĂ© de mener des enquĂȘtes internes en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle ou en cas d’incidents rĂ©pĂ©tĂ© ayant rĂ©vĂ©lĂ© un risque grave art. R. 4612-2. Moyens d’interventions et d'expertise[modifier modifier le wikicode] Pour atteindre ses objectifs, le chef d’établissement doit fournir au CHSCT les moyens matĂ©riel nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration et Ă  l’organisation des rĂ©unions et aux dĂ©placements imposĂ©s par les enquĂȘtes ou inspections art. L. 4614-9 ; les moyens d’information et d’expertise, c'est-Ă -dire toutes les informations qui sont nĂ©cessaires pour l’exercice de ses missions ; au moins une fois par an, un bilan et un programme art. L. 4612-16 Ă  L. 4612-18 un rapport Ă©crit faisant le bilan de la situation gĂ©nĂ©rale de l’hygiĂšne, de la sĂ©curitĂ© et des conditions de travail ; un programme annuel de prĂ©vention des risques professionnels et d’amĂ©lioration des conditions de travail ; des registres imposants des vĂ©rifications pĂ©riodiques de certains appareils ou machines art. R. 4614-5, destinĂ© Ă  l’inscription des mises en demeure de l’inspection du travail et que chaque membre du CHSCT peut demander Ă  consulter ; une notification en cas d’intervention d’une entreprise extĂ©rieure art. R. 4515-1, R. 4511-11, R. 4514-2 Ă  R. 4514-5 ou figurent la durĂ©e des interventions prĂ©vues, le nombre de salariĂ©s affectĂ©s Ă  ces interventions, ainsi que la date d’inspection prĂ©alable ; des possibilitĂ©s de recours Ă  l’expertise art. L. 4614-12, art. R. 4614-6 Ă  R. 4614-17, le CHSCT pouvant faire appel Ă  un expert en cas de risque grave ; en cas de projet important modifiant les conditions de travail. L’intervention en cas de danger grave et imminent[modifier modifier le wikicode] Quand un salariĂ© a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail prĂ©sente un danger grave et imminent, il peut signaler toute dĂ©fectuositĂ© qu’il constate dans les systĂšmes de protection art. L. 4131-2. Il peut ĂȘtre signalĂ© verbalement, mais sera consignĂ© ensuite par Ă©crit sur un registre spĂ©cial ouvert au membre du comitĂ©. DĂšs qu’il est avisĂ© du danger l’employeur, accompagnĂ© du membre du comitĂ© qui le lui a signalĂ©, devra sur le champ procĂ©der Ă  une enquĂȘte et prendre des dispositions nĂ©cessaires pour y remĂ©dier. Le droit de retrait[modifier modifier le wikicode] Le droit de retrait est le droit pour le salariĂ© de se retirer d'une situation de travail prĂ©sentant un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santĂ© ». À la diffĂ©rence des procĂ©dures d'alerte, attachĂ©es Ă  certaines institutions reprĂ©sentatives, le droit de retrait est un droit individuel mais qui peut s'exercer collectivement. Il est fondĂ© sur larticle L. 4131-1 du Code du travail pour les salariĂ©s et sur l’article 5-6 du dĂ©cret no82-453 du 18 mai 1982 pour les fonctionnaires. Le salariĂ© confrontĂ© Ă  un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santĂ©, a le droit d'arrĂȘter son travail et, si nĂ©cessaire, de quitter les lieux pour se mettre en sĂ©curitĂ©. L'employeur ou les reprĂ©sentants du personnel doivent en ĂȘtre informĂ©s. La dĂ©cision du salariĂ© ne doit cependant pas crĂ©er pour d'autres personnes une nouvelle situation de danger grave et imminent. Le salariĂ© doit avertir immĂ©diatement l'employeur ou son reprĂ©sentant du danger de la situation. Il n'a pas besoin de l'accord de l'employeur pour user de son droit de retrait. Le salariĂ© peut aussi s’adresser aux reprĂ©sentants du CHSCT. L'exercice du droit de retrait n'entraĂźne ni sanction, ni retenue sur salaire contrairement sur ce point au droit de grĂšve. Le salariĂ© n’est pas tenu de reprendre le travail tant que le danger grave et imminent persiste. La jurisprudence de la Cour de Cassation a cependant modĂ©rĂ© l'absence de sanction et de retenue sur salaire qui n'est applicable que lorsque les conditions du droit de retrait individuel ne sont pas rĂ©unies, le salariĂ© s'expose Ă  une retenue sur salaire ». Si le salariĂ© est victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle alors que l'employeur Ă©tait informĂ© de la situation de danger, celui-ci est considĂ©rĂ© comme ayant commis une faute inexcusable et la rente due au salariĂ© est majorĂ©e. ï»żPlafondannuel de SĂ©curitĂ© sociale. En 2021, le montant du plafond annuel de SĂ©curitĂ© sociale est de 41 136 €. Principaux textes Article L380-2 code de la SĂ©curitĂ© sociale Articles R380-3 Ă  7 code de la SĂ©curitĂ© sociale Articles D380-1 Ă  5 code de la SĂ©curitĂ© sociale Circulaire interministĂ©rielle du 15/11/17 DĂ©cret n° 2019-349 du 23/04/19 Liens utiles Espace en ligne Actions sur le document Article L380-2 Les personnes affiliĂ©es au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article L. 380-1 sont redevables d'une cotisation lorsque leurs ressources dĂ©passent un plafond fixĂ© par dĂ©cret, rĂ©visĂ© chaque annĂ©e pour tenir compte de l'Ă©volution des prix. Cette cotisation est fixĂ©e en pourcentage du montant des revenus, dĂ©finis selon les modalitĂ©s fixĂ©es au IV de l'article 1417 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, qui dĂ©passe le plafond mentionnĂ© au premier alinĂ©a. Servent Ă©galement au calcul de l'assiette de la cotisation, lorsqu'ils ne sont pas pris en compte en application du IV de l'article 1417 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, l'ensemble des moyens d'existence et des Ă©lĂ©ments de train de vie, notamment les avantages en nature et les revenus procurĂ©s par des biens mobiliers et immobiliers, dont le bĂ©nĂ©ficiaire de la couverture maladie universelle a disposĂ©, en quelque lieu que ce soit, en France ou Ă  l'Ă©tranger, et Ă  quelque titre que ce soit. Ces Ă©lĂ©ments de train de vie font l'objet d'une Ă©valuation dont les modalitĂ©s sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Un dĂ©cret dĂ©termine le taux et les modalitĂ©s de calcul de cette cotisation ainsi que les obligations dĂ©claratives incombant aux assujettis. La cotisation est recouvrĂ©e selon les dispositions des sections 2 Ă  4 du chapitre III et du chapitre IV du titre IV du livre II du prĂ©sent code, sous rĂ©serve des adaptations prĂ©vues par dĂ©cret du Conseil d'Etat. Pour bĂ©nĂ©ficier du remboursement des prestations, l'assurĂ© mentionnĂ© au premier alinĂ©a doit ĂȘtre Ă  jour de ses cotisations. En cas de fraude ou de fausse dĂ©claration sur le montant des ressources, la caisse peut, sans prĂ©judice des dispositions de l'article L. 162-1-14, suspendre Ă  titre conservatoire, aprĂšs mise en demeure, le versement des prestations. Les modalitĂ©s d'application du prĂ©sent alinĂ©a sont fixĂ©es par dĂ©cret. Pour la dĂ©termination du montant de la cotisation visĂ©e au premier alinĂ©a et le contrĂŽle des dĂ©clarations de ressources effectuĂ© Ă  cette fin, les organismes d'assurance maladie peuvent demander toutes les informations nĂ©cessaires Ă  l'administration des impĂŽts, aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale et aux organismes d'indemnisation du chĂŽmage qui sont tenus de les leur communiquer. Les personnels des organismes sont tenus au secret quant aux informations qui leur sont communiquĂ©es. Les informations demandĂ©es doivent ĂȘtre limitĂ©es aux donnĂ©es strictement nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement de cette mission, dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s. Les personnes intĂ©ressĂ©es sont informĂ©es de la possibilitĂ© de ces Ă©changes d'informations. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 1 Une cotisation Ă  la charge des assurĂ©s mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° du II de l'article L. 325-1, assise sur leurs revenus d'activitĂ© tels qu'ils sont pris en compte pour la dĂ©termination de l'assiette des cotisations dĂ©finie Ă  l'article L. 242-1, prĂ©comptĂ©e par leurs employeurs au bĂ©nĂ©fice de ce rĂ©gime et recouvrĂ©e par les unions pour le recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© Le taux de l’indemnitĂ© de licenciement est fixĂ© par le Code du travail et, souvent, par la convention collective applicable Ă  la relation de travail. L’employeur et le salariĂ© peuvent Ă©galement en dĂ©terminer le rĂ©gime dans le contrat de travail. 1. RĂ©gime juridique L’indemnitĂ© contractuelle de licenciement suit logiquement le rĂ©gime fixĂ© par le contrat de travail ou un avenant Ă  ce contrat. Ainsi, il appartient aux parties d’en dĂ©terminer le taux et/ou le montant forfaitaire, fonction de l’anciennetĂ©,
 et les conditions de versement variable selon le mode de rupture du contrat, versĂ© en une ou plusieurs fois
. La jurisprudence s’est prononcĂ©e Ă  plusieurs reprises sur le rĂ©gime juridique de l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement. Ainsi, pour la Cour de cassation, les indemnitĂ©s conventionnelles et contractuelles de licenciement ne peuvent se cumuler Cass. soc. 13 dĂ©cembre 2007 n° 06-44935. La mĂȘme rĂšgle est applicable Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale, ce qui est logique dans la mesure oĂč ces indemnitĂ©s ont le mĂȘme objet, qu’elles soient prĂ©vues par la loi, la convention collective ou le contrat de travail. En revanche, lorsque les parties ont prĂ©vu que le salariĂ© percevra, en cas de rupture du contrat de travail, une indemnitĂ© contractuelle, celle-ci se cumule avec l’indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse Cass. soc. 28 fĂ©vrier 2006 n° Enfin, l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement n’a pas le caractĂšre d’un salaire et constitue une crĂ©ance indemnitaire couverte par l’AGS CA Paris 9 dĂ©cembre 1998, n° 96-38409. 2. Pouvoir rĂ©ducteur des juges du fond En prĂ©sence d’une indemnitĂ© contractuelle de licenciement, le juge du fond dispose du pouvoir de rĂ©duire le montant de cette indemnitĂ© lorsque celui-ci apparaĂźt manifestement excessif, conformĂ©ment aux termes de l’article 1152 du Code civil Cass. soc. 18 dĂ©cembre 2001, n° 99-46367. Selon l’article 1152 du Code civil, lorsque la convention porte que celui qui manquera de l’exĂ©cuter payera une certaine somme Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts, il ne peut ĂȘtre allouĂ© Ă  l’autre partie une somme plus forte, ni moindre. L’alinĂ©a 2 du texte ajoute que le juge peut, mĂȘme d’office, modĂ©rer ou augmenter la peine qui avait Ă©tĂ© convenue, si elle est manifestement excessive ou dĂ©risoire toute stipulation contraire Ă©tant rĂ©putĂ©e non Ă©crite. Afin d’échapper aux dispositions de l’article 1152 du Code civil, les parties peuvent motiver, dans le contrat de travail, le recours Ă  l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement. A titre d’exemple, l’indemnitĂ© contractuelle prĂ©vue en cas de licenciement pour un motif autre qu’une faute grave ou lourde ne constitue pas une clause pĂ©nale si elle a Ă©tĂ© stipulĂ©e par les parties pour tenir compte de la difficultĂ© pour le salariĂ© de retrouver un emploi Ă©quivalent Cass. soc. 17 octobre 1996 n° De mĂȘme, l’article 1152 du Code civil n’est pas applicable Ă  une indemnitĂ© de rupture de deux ans de salaire fixĂ©e par les parties en tenant compte de l’abandon par le salariĂ© d’une clientĂšle en cours de formation Cass. soc. 28 juin 1995 n° 3. RĂ©gime social et fiscal Le rĂ©gime social et fiscal de l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement suit celui qui est applicable aux indemnitĂ©s de rupture articles L. 136-2 et L. 242-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale et 80 duodecies du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. En substance, l’indemnitĂ© est exclue de l’assiette des cotisations sociales jusqu’à deux fois le plafond annuel de la sĂ©curitĂ© sociale € en 2015. La partie dĂ©passant € est intĂ©gralement soumise Ă  cotisations, comme les salaires. Par ailleurs, la partie de l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement dĂ©passant l’indemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle est soumise Ă  CSG-CRDS, soit 8 % au total. Enfin, l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement "golden parachute" dĂ©passant 10 fois le plafond annuel de la sĂ©curitĂ© sociale € en 2015 est intĂ©gralement soumise Ă  cotisations et CSG-CRDS. Du point de vue fiscal, l’indemnitĂ© contractuelle de licenciement est exonĂ©rĂ©e d’impĂŽt sur le revenu dans la limite suivante Soit deux fois le montant de la rĂ©munĂ©ration annuelle brute perçue par le salariĂ© au cours de l’annĂ©e civile prĂ©cĂ©dant la rupture de son contrat de travail, ou 50 % du montant de l’indemnitĂ© si ce seuil est supĂ©rieur, dans la limite de six fois le plafond annuel de la sĂ©curitĂ© sociale € en 2015. Soit le montant de l’indemnitĂ© de licenciement prĂ©vue par la convention collective de branche, par l’accord professionnel ou interprofessionnel ou, Ă  dĂ©faut, par la loi. 4. Incidence sur l’indemnisation PĂŽle Emploi Le versement d’une indemnitĂ© contractuelle de licenciement supĂ©rieure Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle entraĂźne un dĂ©lai de carence. SchĂ©matiquement, les diffĂ©rĂ©s d’indemnisation appelĂ©s communĂ©ment dĂ©lais de carence » sont les suivants Un dĂ©lai d’attente de 7 jours incompressible pour tous les demandeurs d’emploi ; Un diffĂ©rĂ© d’indemnisation calculĂ© en fonction des indemnitĂ©s compensatrices de congĂ©s payĂ©s ; Un diffĂ©rĂ© indemnitĂ©s supra-lĂ©gales », tenant compte de la partie des indemnitĂ©s versĂ©e au-delĂ  de l’indemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle. La convention d’assurance-chĂŽmage du 14 mai 2014 a portĂ© de 75 Ă  180 jours ce diffĂ©rĂ© d’indemnisation, tout en modifiant sa formule de calcul. Il se dĂ©termine dĂ©sormais en divisant le montant des indemnitĂ©s supra-lĂ©gales par 90. En pratique, la partie de l’indemnitĂ© supra-lĂ©gale » Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  euros entraine un diffĂ©rĂ© spĂ©cifique de 180 jours car = 180. Codede la sĂ©curitĂ© sociale > Chapitre prĂ©liminaire : Autres cotisations affectĂ©es au financement du risque maladie (Articles D380-1 Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă  la recherche; Menu. Informations de mises Ă  jour; Gestion des cookies; Nous contacter; Activer l’aide sur la page. Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4

Les informations contenues sur cette page s’adressent principalement aux personnes relevant du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© rĂšgles et formalitĂ©s particuliĂšres des autres rĂ©gimes n’y sont pas dĂ©veloppĂ©es.

ReplierTROISIÈME PARTIE : DISPOSITIONS RELATIVES AUX RECETTES ET À L'ÉQUILIBRE FINANCIER DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR L'EXERCICE 2015 (Articles 7
Les sanctions susceptibles d'ĂȘtre prononcĂ©es par la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premiĂšre instance ou par la section spĂ©ciale des assurances sociales du conseil national de l'ordre des mĂ©decins ou des chirurgiens-dentistes ou des sages-femmes sont 1° l'avertissement ; 2° le blĂąme, avec ou sans publication ; 3° l'interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, du droit de donner des soins aux assurĂ©s sociaux ; 4° dans le cas d'abus d'honoraires ou d'actes ou prestations rĂ©alisĂ©s dans des conditions mĂ©connaissant les rĂšgles prĂ©vues Ă  l'article L. 162-1-7, le remboursement Ă  l'assurĂ© du trop-perçu ou le reversement aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale du trop-remboursĂ©, mĂȘme s'il n'est prononcĂ© aucune des sanctions prĂ©vues ci-dessus. Les sanctions prĂ©vues aux 3° et 4° ci-dessus peuvent faire l'objet d'une publication. Si, pour des faits commis dans un dĂ©lai de cinq ans Ă  compter de la notification au praticien d'une sanction assortie du sursis et devenue dĂ©finitive, la juridiction prononce la sanction mentionnĂ©e au 3°, elle peut dĂ©cider que la sanction pour la partie assortie du sursis devient exĂ©cutoire sans prĂ©judice de l'application de la nouvelle sanction. Est considĂ©rĂ©e comme non avenue une sanction, pour la partie assortie du sursis, lorsque le praticien sanctionnĂ© n'aura commis aucune nouvelle faute suivie d'une sanction dans le dĂ©lai fixĂ© Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. Les sanctions prĂ©vues au prĂ©sent article ne sont pas cumulables avec les peines prĂ©vues Ă  l'article L. 4124-6 du code de la santĂ© publique lorsqu'elles ont Ă©tĂ© prononcĂ©es Ă  l'occasion des mĂȘmes faits. Si les juridictions compĂ©tentes prononcent des sanctions diffĂ©rentes, la sanction la plus forte peut ĂȘtre seule mise Ă  exĂ©cution. Les dĂ©cisions devenues dĂ©finitives ont force exĂ©cutoire. Elles doivent, dans le cas prĂ©vu au 3° du premier alinĂ©a, ou si le jugement le prĂ©voit, faire l'objet d'une publication par les soins des organismes de sĂ©curitĂ© sociale. ArticleL380-2 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale - Les personnes mentionnĂ©es Ă  l'article L. 160-1 sont redevables d'une cotisation annuelle lorsqu'elles remplissent les conditions suivantes : 1° Leurs revenus tirĂ©s, au cours de l'annĂ©e considĂ©rĂ©e, d'activitĂ©s professionnelles exercĂ©es en France sont infĂ©rieurs Ă  un seuil fixĂ©
FonctionnaireVotre rĂ©munĂ©ration se compose notamment d'un traitement indiciaire appelĂ© Ă©galement traitement de base.Votre traitement indiciaire dĂ©pend de votre grade et de l'Ă©chelon que vous dĂ©tenez dans ce grade comprend un nombre d'Ă©chelons fixĂ© par chaque Ă©chelon correspond un indice brut IB.À chaque indice brut, correspond un indice majorĂ© IM selon un barĂšme dĂ©fini par indices bruts s'Ă©chelonnent de 100 Ă  1 027. Les indices majorĂ©s s'Ă©chelonnent de 203 Ă  l'indice majorĂ© IM qui sert au calcul du traitement traitement indiciaire est majorĂ© de 25 % si vous ĂȘtes fonctionnaire d’État ou hospitalier affectĂ© dans l'un des territoires d'outre-mer suivants GuadeloupeGuyaneMartiniqueLa RĂ©unionSaint-BarthĂ©lemySain traitement indiciaire est majorĂ© de 40 % si vous ĂȘtes fonctionnaire d'État ou hospitalier affectĂ© Ă  savoir Certains grades d'encadrement supĂ©rieur dits A+ comportent des Ă©chelons dont le traitement indiciaire est supĂ©rieur Ă  celui de l'indice majorĂ© 830. À chacun de ces Ă©chelons correspond un groupe et Ă©ventuellement un chevron. À chaque chevron de chaque groupe correspond un montant de traitement brut annuel fixĂ© rĂ©glementairement. Ces traitements sont dits hors traitement indiciaire brut est calculĂ© en fonction de la valeur du traitement indiciaire brut annuel correspondant Ă  l'indice majorĂ© 100 .Cette valeur est fixĂ©e par partir du 1er juillet 2022, la valeur du traitement indiciaire brut annuel de l'indice majorĂ© 100 est fixĂ©e Ă  5 820,04 €.Votre traitement indiciaire brut annuel est calculĂ© de la maniĂšre suivante Votre indice majorĂ© x Valeur annuelle du traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'IM 100 / traitement indiciaire brut mensuel est Ă©gal Ă  Votre indice majorĂ© x Valeur annuelle du traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'IM 100 / 1 montant du traitement annuel est arrondi au centime d'euro le plus montant du traitement mensuel est dĂ©terminĂ© en ignorant les milliĂšmes d' Le traitement annuel brut correspondant Ă  l'indice majorĂ© 467 est Ă©gal Ă  467 x 5 820,04 € / 100 = 27 179,59 €.Le traitement mensuel brut est Ă©gal Ă  467 x 5 820,04 € / 1 200 = 2 264,96 €.Si vous occupez un emploi Ă  temps complet, votre traitement indiciaire brut ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieur au traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'indice majorĂ© 352, soit 20 486,54 € par an, 1 707,21 par vous occupez un emploi Ă  temps non complet ou incomplet, le montant du traitement minimum est rĂ©duit proportionnellement Ă  votre durĂ©e de Si vous occupez un emploi dont la durĂ©e de travail est fixĂ©e Ă  70 % de la durĂ©e lĂ©gale de travail c'est-Ă -dire Ă  24 heures 30 au lieu de 35 heures, votre traitement indiciaire ne pourra pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă  70 % du montant du traitement indiciaire de l'indice majorĂ© 352, soit 14 340,58 € par an, 1 195,04 € par plus, si vous occupez un emploi Ă  temps complet, votre traitement indiciaire brut ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieure au montant du Smic titleContent brut, soit 1 678,95 €.Si c'est le cas, vous percevez une indemnitĂ© diffĂ©rentielle pour vous assurer une rĂ©munĂ©ration de base brute mensuelle au moins Ă©gale au Smic rĂ©munĂ©ration brute prise en compte qui doit ĂȘtre au moins Ă©gale au Smic se compose de votre traitement indiciaire brut, et si vous en bĂ©nĂ©ficiez, de vos avantages en vous occupez un emploi Ă  temps non complet ou incomplet, l'indemnitĂ© diffĂ©rentielle est rĂ©duite proportionnellement Ă  votre durĂ©e de vous travaillez Ă  temps partiel, l'indemnitĂ© diffĂ©rentielle est rĂ©duite dans les mĂȘmes proportions que votre traitement diffĂ©rentielle est aussi rĂ©duite dans les mĂȘmes proportions que le traitement indiciaire lors des pĂ©riodes d’absence pendant lesquelles le traitement indiciaire est rĂ©duit en cas de congĂ© de maladie rĂ©munĂ©rĂ© Ă  demi-traitement par exemple.L'indemnitĂ© diffĂ©rentielle n'est pas soumise Ă  cotisation retraite Ă  la diffĂ©rence du traitement le 1er septembre 2020, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous ĂȘtes fonctionnaire hospitalier, territorial ou de l'État, non mĂ©dical, et travaillez dans l'un des Ă©tablissements suivants Établissement public de santĂ© sauf service et Ă©tablissement social et mĂ©dico-socialGroupement de coopĂ©ration sanitaireÉtablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EhpadHĂŽpital des armĂ©esInstitution nationale des InvalidesÀ noter vous bĂ©nĂ©ficiez Ă©galement de ce complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration depuis le 1er septembre 2020 si vous ĂȘtes militaire non le 1er juin 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous ĂȘtes fonctionnaire hospitalier, territorial ou de l'État, non mĂ©dical et travaillez dans l'un des Ă©tablissements suivants Établissement ou service social et mĂ©dico-social rattachĂ© Ă  un Ă©tablissement public de santĂ© ou relevant d'un Ă©tablissement public gĂ©rant un ou plusieurs Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšreGroupement d'intĂ©rĂȘt public GIP remplissant les 3 critĂšres suivants le groupement exerce principalement une activitĂ© en lien direct avec la prise en charge de patients ou de rĂ©sidents ; au moins l'un des Ă©tablissements membres du GIP est un Ă©tablissement public de santĂ© ou un Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšre ; l'activitĂ© principale du groupement bĂ©nĂ©ficie majoritairement Ă  un Ă©tablissement public de santĂ© ou Ă  un EhpadGroupement de coopĂ©ration sociale et mĂ©dico-sociale GCSMS comprenant un ou plusieurs Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšreÉtablissement expĂ©rimental financĂ© par l'Assurance maladie qui accueille des personnes ĂągĂ©esDepuis le 1er octobre 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous exercez les fonctions d'aide-soignant, d'infirmier, de cadre de santĂ© de la filiĂšre infirmiĂšre et de la filiĂšre de rééducation, de masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute, de pĂ©dicure-podologue, d'orthophoniste, d'orthoptiste, d'ergothĂ©rapeute, d'audioprothĂ©siste, de psychomotricien, d'auxiliaire de puĂ©riculture, de diĂ©tĂ©ticien, d'aide mĂ©dico-psychologique, d'auxiliaire de vie sociale, d'accompagnant Ă©ducatif et social dans l'un des Ă©tablissements suivants Service de soins infirmiers Ă  domicile SSIADÉtablissement ou service mĂ©dico-social, non rattachĂ© Ă  un Ă©tablissement de santĂ© ou Ă  un Ehpad, prenant en charge des personnes handicapĂ©es et financĂ© entiĂšrement ou en partie par l'Assurance maladieÉtablissement ou service qui assure l'accueil et l'accompagnement de personnes confrontĂ©es Ă  des addictions, lit halte soins santĂ©, lit d'accueil mĂ©dicalisĂ© ou appartement de coordination le 1er septembre 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous suivez des Ă©tudes favorisant la promotion professionnelle et prĂ©parant aux diplĂŽmes ou certificats du secteur sanitaire et complĂ©ment de traitement indiciaire est versĂ© chaque est rĂ©duit dans les mĂȘmes proportions que le traitement indiciaire en cas de temps partiel ou d’absence entraĂźnant une rĂ©duction du traitement indiciaire, par exemple en cas de congĂ© de maladie Ă  demi-traitement.Si vous travaillez dans plusieurs Ă©tablissements, le complĂ©ment de traitement indiciaire est calculĂ©, par chaque Ă©tablissement, en proportion de votre temps de travail dans l'Ă©tablissement complĂ©ment de traitement indiciaire n'est pas pris en compte pour le calcul de l'indemnitĂ© de rĂ©sidence et du supplĂ©ment familial de montant du complĂ©ment de traitement indiciaire est fixĂ© Ă  49 points d'indice majorĂ© depuis le 1er dĂ©cembre 2020, soit 237,65 € bruts Ă  partir du 1er juillet montant brut du complĂ©ment de traitement indiciaire est revalorisĂ© dans les mĂȘmes conditions que le traitement indiciaire en fonction de la valeur du point d' complĂ©ment de traitement indiciaire est soumis aux mĂȘmes cotisations que le traitement indiciaire cotisations retraite de base SRE titleContent ou CNRACL titleContentet CSG titleContentet CRDS titleContent.Le complĂ©ment de traitement indiciaire ouvre droit Ă  un supplĂ©ment de pension. Ce supplĂ©ment de pension est accordĂ© aux pensions de retraite versĂ©es depuis le 1er septembre en bĂ©nĂ©ficier, vous devez avoir perçu le complĂ©ment de traitement indiciaire au moins 1 fois au cours des 6 derniers mois prĂ©cĂ©dant votre dĂ©part en complĂ©ment de traitement indiciaire pris en compte pour le calcul du supplĂ©ment de pension est le montant correspondant au nombre de points d'indice majorĂ© le plus Ă©levĂ© que vous avez perçu au moins 1 fois au cours des 6 derniers mois prĂ©cĂ©dant son dĂ©part en retraite 24 ou 49 points.Ce supplĂ©ment de pension est calculĂ© de la mĂȘme maniĂšre que la retraite ComplĂ©ment de traitement indiciaire x 75 % x nombre de trimestres et de bonifications liquidables / nombre de trimestres nĂ©cessaires pour avoir une pension Ă  taux pleinLe supplĂ©ment de pension est revalorisĂ© dans les mĂȘmes conditions que la pension de rĂ©munĂ©ration se compose notamment d'un traitement indiciaire appelĂ© Ă©galement traitement de base.Votre traitement indiciaire est fixĂ© par votre administration fixer votre traitement indiciaire, votre administration tient compte notamment de vos fonctions, de la qualification requise pour les exercer, de votre qualification et de son traitement indiciaire est calculĂ© en fonction d'un indice majorĂ© dĂ©terminĂ© par votre administration. Les indices majorĂ©s s’échelonnent de 203 Ă  traitement indiciaire brut est calculĂ© en fonction de la valeur du traitement indiciaire brut annuel correspondant Ă  l'indice majorĂ© 100 .Cette valeur est fixĂ©e par partir du 1er juillet 2022, la valeur du traitement indiciaire brut annuel de l'indice majorĂ© 100 est fixĂ©e Ă  5 820,04 €.Votre traitement indiciaire brut annuel est calculĂ© de la maniĂšre suivante Votre indice majorĂ© x Valeur annuelle du traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'IM 100 / traitement indiciaire brut mensuel est Ă©gal Ă  Votre indice majorĂ© x Valeur annuelle du traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'IM 100 / 1 montant du traitement annuel est arrondi au centime d'euro le plus montant du traitement mensuel est dĂ©terminĂ© en ignorant les milliĂšmes d' Le traitement annuel brut correspondant Ă  l'indice majorĂ© 467 est Ă©gal Ă  467 x 5 820,04 € / 100 = 27 179,59 €.Le traitement mensuel brut est Ă©gal Ă  467 x 5 820,04 € / 1 200 = 2 264,96 €.Si vous occupez un emploi Ă  temps complet, votre traitement indiciaire brut ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieur au traitement indiciaire brut correspondant Ă  l'indice majorĂ© 352, soit 20 486,54 € par an, 1 707, 21 € par vous occupez un emploi Ă  temps non complet ou incomplet, le montant du traitement minimum est rĂ©duit proportionnellement Ă  votre durĂ©e de Si vous occupez un emploi dont la durĂ©e de travail est fixĂ©e Ă  70 % de la durĂ©e lĂ©gale de travail c'est-Ă -dire Ă  24 heures 30 au lieu de 35 heures, votre traitement indiciaire ne pourra pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă  70 % du montant du traitement indiciaire de l'indice majorĂ© 352, soit 14 340,58 € par an, 1 195,04 € par plus, si vous occupez un emploi Ă  temps complet, votre traitement indiciaire brut ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieure au montant du Smic titleContent brut, soit 1 678,95 €.Si c'est le cas, vous percevez une indemnitĂ© diffĂ©rentielle pour vous assurer une rĂ©munĂ©ration de base brute mensuelle au moins Ă©gale au Smic rĂ©munĂ©ration brute prise en compte qui doit ĂȘtre au moins Ă©gale au Smic se compose de votre traitement indiciaire brut, et si vous en bĂ©nĂ©ficiez, de vos avantages en vous occupez un emploi Ă  temps non complet ou incomplet, l'indemnitĂ© diffĂ©rentielle est rĂ©duite proportionnellement Ă  votre durĂ©e de vous travaillez Ă  temps partiel, l'indemnitĂ© diffĂ©rentielle est rĂ©duite dans les mĂȘmes proportions que votre traitement diffĂ©rentielle est aussi rĂ©duite dans les mĂȘmes proportions que le traitement indiciaire lors des pĂ©riodes d’absence pendant lesquelles le traitement indiciaire est rĂ©duit en cas de congĂ© de maladie rĂ©munĂ©rĂ© Ă  demi-traitement par exemple.L'indemnitĂ© diffĂ©rentielle n'est pas soumise Ă  cotisation retraite Ă  la diffĂ©rence du traitement aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementFonction publique d'État FPESi vous ĂȘtes employĂ© en CDI titleContent, votre rĂ©munĂ©ration est réévaluĂ©e au moins tous les 3 vous ĂȘtes employĂ© en CDD titleContent de maniĂšre continue auprĂšs de la mĂȘme administration, votre rĂ©munĂ©ration est aussi réévaluĂ©e au moins tous les 3 ans si vous avez Ă©tĂ© recrutĂ© pour l'un des motifs suivants Absence de corps de fonctionnaires pouvant assurer les fonctions occupĂ©esRecrutement justifiĂ© par la nature des fonctions ou les besoins du serviceVotre emploi ne nĂ©cessite pas une formation statutaire donnant lieu Ă  titularisation dans un corps de fonctionnairesEmploi Ă  temps incomplet dont la durĂ©e de travail est de 24 heures 30 réévaluation prend en compte les rĂ©sultats de vos entretiens professionnels annuels ou l'Ă©volution de vos FPTSi vous ĂȘtes employĂ© en CDI titleContent, votre rĂ©munĂ©ration est réévaluĂ©e au moins tous les 3 vous ĂȘtes employĂ© en CDD titleContent de maniĂšre continue auprĂšs de la mĂȘme administration, votre rĂ©munĂ©ration est aussi réévaluĂ©e au moins tous les 3 ans si vous avez Ă©tĂ© recrutĂ© pour l'un des motifs suivants Absence de cadre d'emplois de fonctionnaires susceptibles d'assurer les fonctions pour lesquelles vous avez Ă©tĂ© recrutĂ©Recrutement justifiĂ© par les besoins des services ou la nature des fonctions et par l’impossibilitĂ© de recruter un fonctionnaireOccuper un emploi dans une communes de moins de 1 000 habitants ou dans groupement de communes regroupant moins de 15 000 habitantsOccuper un emploi dans une commune nouvelle issue de la fusion de communes de moins de 1 000 habitants, pendant une pĂ©riode de 3 ans suivant la crĂ©ation de la commune nouvelle, prolongĂ©e, Ă©ventuellement, jusqu'au 1er renouvellement du conseil municipalOccuper un emploi Ă  temps non complet dont la durĂ©e de travail est infĂ©rieure Ă  un mi-tempsOccuper un emploi, dans une commune de moins de 2 000 habitants ou un groupement de communes de moins de 10 000 habitants, dont la crĂ©ation ou la suppression dĂ©pend de la dĂ©cision d'une autoritĂ© qui s'impose Ă  l’autoritĂ© territoriale par exemple, emploi d'agent territorial spĂ©cialisĂ© des Ă©coles maternelles - Atsem - dont la crĂ©ation ou la suppression dĂ©pend des dĂ©cisions d'ouverture ou de fermeture de classes par l’Éducation NationaleLa réévaluation prend en compte les rĂ©sultats de vos entretiens professionnels annuels ou l'Ă©volution de vos FPHSi vous ĂȘtes employĂ© en CDI titleContent, votre rĂ©munĂ©ration est réévaluĂ©e au moins tous les 3 vous ĂȘtes employĂ© en CDD titleContent de maniĂšre continue auprĂšs de la mĂȘme administration, votre rĂ©munĂ©ration est aussi réévaluĂ©e au moins tous les 3 ans si vous avez Ă©tĂ© recrutĂ© pour l'un des motifs suivants Recrutement justifiĂ© par la nature des fonctions ou les besoins du service notamment par l'absence de corps de fonctionnaires pouvant assurer les fonctions occupĂ©es ou parce qu'il s'agit de fonctions nouvellement prises en charge par l'administration ou nĂ©cessitant des connaissances techniques hautement spĂ©cialisĂ©esOccuper un emploi Ă  temps non complet infĂ©rieur au mi-tempsRemplacement momentanĂ© d'un fonctionnaire ou d'un agent contractuel Ă  temps partiel, en congĂ© annuel, en congĂ© de maladie, en congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, en congĂ© parental, en congĂ© de prĂ©sence parentale, en congĂ© de solidaritĂ© familiale ou réévaluation prend en compte les rĂ©sultats de vos entretiens professionnels annuels ou l'Ă©volution de vos le 1er septembre 2020, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous ĂȘtes contractuel hospitalier, territorial ou de l'État, non mĂ©dical, et travaillez dans l'un des Ă©tablissements suivants Établissement public de santĂ© sauf service et Ă©tablissement social et mĂ©dico-socialGroupement de coopĂ©ration sanitaireÉtablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EhpadHĂŽpital des armĂ©esInstitution nationale des InvalidesDepuis le 1er juin 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous ĂȘtes contractuel hospitalier, territorial ou de l'État, non mĂ©dical et travaillez dans l'un des Ă©tablissements suivants Établissement ou service social et mĂ©dico-social rattachĂ© Ă  un Ă©tablissement public de santĂ© ou relevant d'un Ă©tablissement public gĂ©rant un ou plusieurs Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšreGroupement d'intĂ©rĂȘt public GIP remplissant les 3 critĂšres suivants le groupement exerce principalement une activitĂ© en lien direct avec la prise en charge de patients ou de rĂ©sidents ; au moins l'un des Ă©tablissements membres du GIP est un Ă©tablissement public de santĂ© ou un Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšre ; l'activitĂ© principale du groupement bĂ©nĂ©ficie majoritairement Ă  un Ă©tablissement public de santĂ© ou Ă  un EhpadGroupement de coopĂ©ration sociale et mĂ©dico-sociale GCSMS comprenant un ou plusieurs Ehpad de la fonction publique hospitaliĂšreÉtablissement expĂ©rimental financĂ© par l'Assurance maladie qui accueille des personnes ĂągĂ©esDepuis le 1er octobre 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous exercez les fonctions d'aide-soignant, d'infirmier, de cadre de santĂ© de la filiĂšre infirmiĂšre et de la filiĂšre de rééducation, de masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute, de pĂ©dicure-podologue, d'orthophoniste, d'orthoptiste, d'ergothĂ©rapeute, d'audioprothĂ©siste, de psychomotricien, d'auxiliaire de puĂ©riculture, de diĂ©tĂ©ticien, d'aide mĂ©dico-psychologique, d'auxiliaire de vie sociale, d'accompagnant Ă©ducatif et social dans l'un des Ă©tablissements suivants Service de soins infirmiers Ă  domicile SSIADÉtablissement ou service mĂ©dico-social, non rattachĂ© Ă  un Ă©tablissement de santĂ© ou Ă  un Ehpad, prenant en charge des personnes handicapĂ©es et financĂ© entiĂšrement ou en partie par l'Assurance maladieÉtablissement ou service qui assure l'accueil et l'accompagnement de personnes confrontĂ©es Ă  des addictions, lit halte soins santĂ©, lit d'accueil mĂ©dicalisĂ© ou appartement de coordination le 1er septembre 2021, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un complĂ©ment de traitement indiciaire si vous suivez des Ă©tudes prĂ©parant aux diplĂŽmes ou certificats du secteur sanitaire et est versĂ©e chaque est rĂ©duite dans les mĂȘmes proportions que le traitement indiciaire en cas de temps partiel ou d'absence entraĂźnant une rĂ©duction du traitement indiciaire, par exemple en cas de congĂ© de maladie Ă  demi-traitement..Si vous travaillez dans plusieurs Ă©tablissements, l'indemnitĂ© est calculĂ©e, par chaque Ă©tablissement, en proportion de votre temps de travail dans l'Ă©tablissement n'est pas prise en compte pour le calcul de l'indemnitĂ© de rĂ©sidence et du supplĂ©ment familial de montant de l'indemnitĂ© est fixĂ© Ă  49 points d'indice majorĂ© depuis le 1er dĂ©cembre 2020, soit 237,65 € bruts Ă  partir du 1er juillet montant brut de l'indemnitĂ© est revalorisĂ© dans les mĂȘmes conditions que le traitement indiciaire en fonction de la valeur du point d' est soumise aux mĂȘmes cotisations que le traitement indiciaire.
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