Servantesde Marie, notre vocation nous l'exprimons par notre nom : la Vierge Marie est notre mère et notre guide de vie spirituelle. Lieu source de la Congrégation, Notre Dame du Refuge, avec le Monastère de St Bernard, demeure un pôle d'accueil, spirituel, social et éducatif. Présentes sur 4 continents, nos communautés.
Avant l'existence des fameux tests de grossesse , nos grand-mères ou arrière-grand-mères avaient déjà leurs "astuces" à elles pour se mettre sur la piste d'une grossesse éventuelle en cas de symptômes précurseurs. Aujourd'hui, ces méthodes "naturelles" reviennent à la mode ! Toutes sont basées sur les urines, pour une raison très claire l' hormone de grossesse HCG pourhormone gonadotrophine chorionique n'est présente que dans les urines et le sang des femmes enceintes. Pourquoi ne pas essayer ? Test du sucre un remède de grand-mère incontournable pour savoir si vous êtes enceinte Ce remède de grand-mère est incontestablement le plus populaire. Pour obtenir le précieux résultat, il faut, dès le réveil, uriner dans un verre. Dans un autre récipient, mettez l’équivalent d’une cuillère à soupe de sucre puis versez-y une cuillère à soupe d’urine. Patientez quelques minutes. Vous constatez que le sucre s’est aggloméré dans l’urine? Vous êtes certainement enceinte! Si au contraire le sucre s’est totalement dissout dans l’urine, le test est négatif. Remède de grand-mère n° 2 le nuage de filaments Pour faire ce test de grossesse maison, il vous suffit d'uriner dans un verre transparent que vous fermerez hermétiquement et que vous placerez au réfrigérateur durant environ 1 heure. Lorsque vous sortez le verre, observez-le attentivement à la lumière. Si vous constatez qu’un nuage de filaments blancs s’est formé dans la partie basse du verre, le test est négatif. Si au contraire, le nuage est en haut du verre, le test s’avère positif. Enceinte ou pas enceinte? Le gros sel utilisé comme remède de grand-mère Ce remède de grand-mère est tout particulièrement apprécié pour sa simplicité. Pour le réaliser, il suffit d’uriner dans un verre transparent puis d’y ajouter 1 ou 2 pincées de gros sel. Il vous faudra attendre environ 2 heures pour connaitre le résultat. Si le gros sel s’est visiblement dissout, il y a de fortes chances pour que vous soyez enceinte. Test de grossesse maison l’eau de Javel comme remède de grand-mère L’avantage de ce remède de grand-mère pour savoir si l’on attend un bébé? Sa rapidité! Pour le réaliser, il vous faudra uriner dans un verre transparent. Plongez-y sans attendre un bouchon d’eau de Javel. Le résultat est immédiat si vous voyez de la mousse apparaître et si vous constatez un changement de couleur de vos urines de jaune clair, elles passent à orange foncé, alors le test est concluant. Karine Ancelet © Attention toutefois, ces remèdes de grand-mère ne sont pas infaillibles! De manière générale, les tests urinaires ne sont pas totalement fiables. Il arrive d’ailleurs parfois, même si c'est très rare, que certains tests vendus en pharmacies annoncent un résultat erroné. Aussi, si vous avez recours à un test de grossesse maison directement inspiré d’un remède de grand-mère et que le verdict n’est pas celui que vous espériez, pas d’inquiétude. Seuls un bilan sanguin et un rendez-vous chez votre gynécologue ou chez votre médecin traitant pourront vous confirmer avec certitude si oui ou non vous attendez un heureux événement.Moi-même j’ai rencontré sur le chemin des femmes vraiment importantes. C’est une grande traversée, un grand voyage ce métier. J’ai vu à quel point les conseils techniques étaient Jeune retraitée de 64 ans, Sylvie a mené une carrière bien remplie dans l’univers du marketing, de la communication et des nouvelles technologies. Sa vie a néanmoins pris un tournant en 2013, après qu’elle a fait un malaise en allant voir un client. Alors qu’elle est plongée dans le coma à l’hôpital, elle vit ce que l’on appelle une expérience de mort imminente… et en ressort profondément changée. Pour Medisite, elle raconte son fin 2013. “En marchant dans la rue, pour aller retrouver un client, je me suis sentie assez mal. Comme j’étais un peu en avance, je suis entrée dans un café et j’ai appelé les pompiers”, raconte l’ex-consultante en marketing. Alors que les secours lui conseillent de rentrer à son domicile, elle préfère se rendre aux urgences…Une décision salvatrice, puisqu’elle découvre, sur place, qu’elle souffre d’une perforation de l’intestin - survenue sans aucun signe précurseur. “J’ai été opérée dans la journée… et je suis réapparue huit jours plus tard”, plaisante-t-elle, en faisant référence aux huit jours durant lesquels elle est plongée dans le coma.“Je n’ai pas eu le tunnel de lumière qui est souvent décrit”, raconte Sylvie. “J’ai ressenti beaucoup de bienveillance, de douceur, mais je n’ai pas non plus vu d’êtres de lumière. En fait, ce que j’ai vécu principalement, c’est une rencontre avec deux proches décédés un an auparavant un ami qui s’est suicidé et mon père. Ce dernier avait l’air plus jeune que lorsqu’il nous a quittés, il avait le même visage qu’à 50-60 ans. Tous deux étaient assis en face de moi, comme dans un salon”.Les deux hommes la rassurent, lui disent que tout va bien. “À la fin de notre discussion, je leur ai donc simplement dit écoutez, maintenant que je suis rassurée, il faut que je rentre, j’ai des choses à faire dans ma vie’. Et je suis revenue à la vie”.N’ayant ni mari, ni enfant, les paroles qu’elle se souvient d'avoir prononcé l’interrogent “qu’est-ce que je pouvais bien avoir à faire ? C’était très interpellant”. Pour autant, lorsqu’elle en discute avec sa maman, après son réveil, la sexagénaire a la certitude que ce dialogue n’était pas un simple évoque la qualité et la richesse des sensations perçues à ce moment-là , la subtilité des couleurs… “Il y avait beaucoup plus de perceptions que d’habitude”. Mais ce qui la frappe immédiatement, c’est sa capacité à restituer l’intégralité de leur conversation, à la virgule près. “On est incapable de faire ça dans la vie, on peut restituer l’idée d’un dialogue, mais pas tout retranscrire comme un scénario de cinéma”.À ce moment-là , elle ne sait pas encore ce qu’est une expérience de mort imminente. “J’étais à des années lumières de tout ça et si je l’avais su, immédiatement j’aurais pris un papier et un crayon et j’aurais écrit le dialogue”. Pourtant, elle n’a pas tout de suite l’occasion de se pencher sur ce qu’elle a vécu, en raison d’une prise en charge hospitalière qui laisse à désirer…“Les médecins m’ont caché mes 8 jours de coma”À son réveil, les médecins qui la prennent en charge ne lui disent rien au sujet des huit jours de coma qu’elle a vécu. “Je pensais avoir été endormie quelques heures, une journée tout au plus. C’est en discutant avec ma famille que j’ai découvert, par hasard, que j’avais fait un coma”. Évidemment, la patiente cherche à avoir quelques explications - ou tout au moins, des informations - de la part du personnel médical.“Je n’ai pas pu en avoir”, déplore la sexagénaire. “J’ai été rabrouée sévèrement par la chirurgienne, qui m’a dit ce n’est pas votre métier, occupez-vous de ce que vous savez faire !’ N’étant pas, à ce moment-là , dans une forme olympique, je n’ai pas discuté et me suis plutôt occupée de mon rétablissement”.“Même si j’ai été très bien opérée, humainement, c’était catastrophique”C’est aussi par hasard que Sylvie découvre qu’on lui a posé une poche intestinale et qu’elle devra être réopérée six mois plus tard pour qu’on la lui retire. “Je l’ai su car le grand ponte de l’hôpital est venu faire une étude de cas dans ma chambre avec ses étudiants”. Suite à cette expérience déplorable, elle décide de changer d’établissement pour cette fameuse intervention.“Même si j’ai été très bien opérée, humainement, c’était catastrophique. J’ai donc choisi d’être réopérée ailleurs. Pourtant, quand vous êtes extrêmement fatiguée à cause de la convalescence, et qu’il faut gérer ce type de détails administratifs, c’est dur…”Réopérée en juin 2014 pour le retrait de la poche, puis un an plus tard à cause d’une éventration, sa vie commence à revenir à la normale en juillet 2015. Une fois ses problèmes de santé résolus, Sylvie peut enfin reprendre le cours de son existence… Mais rien ne se passe comme prévu. Découvrez la suite de son histoire à la page suivante.“Tout ce qui m’intéressait avant ne me plaisait plus”“C’était la panique. Tout ce qui m’intéressait avant ne me plaisait plus. À ce moment-là , j’étais dans une confusion absolue, complètement perdue”. L’ex-consultante en marketing a la chance de parler avec un ami et collègue de travail, qui met enfin des mots sur ce qu’elle a vécu une expérience de mort l’automne 2015, elle croise Fabrice Midal à L'École de Méditation, où elle se rend régulièrement, qui lui conseille de se rendre à l’INREES Institut de recherche sur les expériences extraordinaires pour trouver de la documentation sur les EMI. “Conférences, colloques, bouquins… j’ai tout dévoré !”Elle n’a d’ailleurs pas oublié cette certitude qu’elle a eue, juste avant de revenir à la vie celle qu’elle avait encore des choses à faire. “Dès que j’ai été sur pieds, je me suis dirigée vers des activités beaucoup plus désintéressées, sociales, qui faisaient sens, même si ce n’était pas totalement conscient au début”. L’une de ses missions accompagner 3 proches en fin de vieL’une des raisons pour lesquelles elle est revenue, en revanche, lui apparaît tout de suite “il y avait trois personnes dans mon environnement immédiat, ma mère et mes deux tantes, que je devais accompagner jusqu’à leur fin de vie”. Si mener cette mission lui apparaît assez facile, au départ, car son EMI a complètement fait disparaître ses peurs par rapport à la mort, elle réalise qu’elle doit néanmoins se préparer à une autre épreuve le de sa maman, en novembre 2019, lui fait réaliser que, si elle n’a plus peur de mourir, la peur de perdre un proche est toujours présente. “C’est toute une partie affective qui entre en jeu. J’ai donc commencé à travailler là -dessus et, en mars 2020, j’ai participé à une formation sur l’accompagnement de fin de vie”. À la fin de ce même mois, la mère de Sylvie décède de la Covid-19. “Grâce à tout mon travail préparatoire, j’ai pu l’accompagner de la meilleure des manières, alors que nous étions en plein pic épidémique”.Depuis, Sylvie travaille sur les états de conscience modifiéeSi la sexagénaire a la conviction d’être revenue sur Terre pour s’occuper de ses trois parentes, elle sait toutefois que son chemin de vie ne s’arrête pas là . “Mais le après’ est encore flou”, confie-t-elle. Dans les années qui ont suivi son EMI, elle qui avait un esprit très cartésien s’est employée à “développer son cerveau droit”, et notamment son intuition, grâce à la formation en remote viewing dispensée par L’École de l’intuition. Actuellement, elle poursuit le travail de compréhension de la transformation profonde qui a démarré ce jour-là , par la pratique quotidienne de la méditation. “Parallèlement, je suis en train de me former aux soins énergétiques. Depuis deux ans, je fais aussi des expériences accompagnées de protocoles scientifiques TCH TransCommunication Hypnotique, Transe cognitive ; et continue à me former sur des sujets en lien avec les neurosciences et la conscience”.Au départ, elle cherchait surtout à se remettre dans un état de conscience modifiée, afin de mieux comprendre son expérience de mort imminente. “Et cela m’a conduit à travailler sur ces états de conscience. Travailler au quotidien pour apprendre à les développer, ça change la vie. Et même si cela peut être très déstabilisant à certains moments, ce cheminement est toujours très joyeux”, sur le fonds médecine et états de conscienceSylvie a également fait le choix de collaborer bénévolement avec le Fonds Médecine et États de Conscience, qui a pour vocation d’améliorer les conditions psychiques de fin de vie et de sortie de coma, l’intégration des EMI dans le suivi médical et le développement d’approches thérapeutiques intégratives. Tout cela en explorant et en utilisant les états de conscience fonds s'engage également pour développer la recherche scientifique et clinique, les contenus pédagogiques les plus pertinents tant pour les soignants que pour les familles et les intégrer au cœur de nos systèmes de santé.
jai rencontré Sandy et je suis tombée amoureuse de sa liberté, de son insoumission et de sa désinvolture. Je suis entrée dans sa vie et j’y ai trouvé ma place, j’ai rencontré ses amis et ils sont devenus les miens. Et puis j’ai rencontré Danny, cette femme insouciante, imprudente et impertinente, avec une fêlure aussi grande que son âme, qui fait d’elle une femme-enfant
Page 30 - Les chansons du Super5 P. 30 Somaire Le grand saint que les hommes... Portent la tête en bas. bis Quand ils la portent en l’air... Ils inondent les draps. " bis LE GRAND VICAIRE Chez nous le méchoui, c’est une coutume Mon papa fait l’barbecue, Ma maman fait le mouton, Et le curé l’embroche... Et le grand vicaire, toujours par derrière N’a jamais pu l’embrocher. Chez nous le jardinage, c’est une coutume Mon papa fait la charrue, Ma maman elle fait les boeufs, Et le curé laboure la bourre... Et le grand vicaire, toujours par derrière, N’a jamais pu la bourrer. MA MERE M’A DONNE CENT SOUS Ma mère m'a donné cent sous pour m'acheter des bretelles J'ai gardé mes cent sous pour aller au bordel Chemin faisant, j'ai rencontré grand-mère Où vas-tu mon enfant, je m'en vais au bordel Garde donc tes cent sous, je ferai bien l'affaire J'ai gardé mes cent sous et j'ai baisé grand-mère Chemin rentrant j'ai rencontré mon père D'où viens-tu mon enfant, je viens de baiser grand-mère Enfant de salaud, tu viens de baiser ma mère Enfant de salaud toi même, tu baises bien la mienne 30
242views, 2 likes, 0 loves, 0 comments, 3 shares, Facebook Watch Videos from Prim'Art: L'art chemin faisant a rencontré Frida kahlo, Clark Marks, Gainsbourg, et l AfriqueCulture Cinéma Le nouveau volet de la saga de Marie Dumora s’attache à Nicolas, devenu adolescent, entre son foyer de Schirmeck et ses retours auprès de sa mère. Article réservé aux abonnés L’AVIS DU MONDE » – À NE PAS MANQUER A quiconque voudrait en savoir plus sur la famille, ses ressources, ses atavismes, sa tectonique interne, on conseillera deux sagas tout aussi indispensables la première, évidente, est la trilogie du Parrain 1972-1990 réalisée par Francis Ford Coppola, qui rejouait les Atrides entre la Sicile et les Etats-Unis ; la seconde, plus secrète, est la série de documentaires que tourne sans relâche Marie Dumora depuis vingt ans Avec ou sans toi, 2002 autour d’une même fratrie yéniche de l’Est de la France. Loin de vous j’ai grandi est le dernier volet de ce cycle au long cours qui, à force d’épouser l’arborescence d’une même lignée, finit par prendre des formes romanesques. On connaissait les sœurs Sabrina et Belinda, qui ont grandi en foyer ; c’est désormais au tour de Nicolas, le fils de la première, qu’on a aperçu tout petit dans les épisodes précédents, et dont le dernier poursuit le fil de l’adolescence. Lire aussi Article réservé à nos abonnés La cinéaste Marie Dumora et sa merveilleuse famille yéniche Nicolas a 13 ans et c’est déjà un grand gaillard effilé à la mine songeuse. A son tour, il vit en foyer à Schirmeck Bas-Rhin, dans la vallée de la Bruche, et retourne parfois le week-end auprès de sa mère, réinstallée avec un ferrailleur, et de sa demi-sœur, dans une petite maison où retentissent gaiement les airs de schlager. Il leur rapporte des bonnes notes, c’est un garçon sérieux, un bon élève, un bon fils qui ne fait pas trop de conneries ». Pris dans ces allers-retours, quelque chose en lui tente de résorber la distance entre ces deux foyers » irréconciliables. La semaine, à ses heures libres, il lit L’Odyssée et L’Appel de la forêt, puis part dans le bois voisin construire des cabanes avec son copain Saef, émigré tunisien ayant traversé la Méditerranée et laissé sa famille derrière lui. Puis un relâchement, des fugues, des crises se signalent dans son comportement qui font craindre à ses parents, déjà passés par la case prison, qu’il ne prenne le même chemin qu’eux. Puissant désir d’identification Attentif, sensible, amoureux de ses protagonistes, le cinéma de Marie Dumora se double d’un privilège être ancré dans le temps long, ce qui lui confère une ampleur proprement biographique. Les films précédents ne constituent pas seulement des étapes, mais une mémoire active qui innerve les suivants en profondeur. Ainsi Loin de vous j’ai grandi ne s’en tient-il pas au simple portrait d’adolescent, motif rebattu qui a trop tendance à s’identifier avec son sujet. Il se nourrit des archives emmagasinées par la documentariste, faisant régulièrement refluer le passé enregistré des protagonistes, qui apparaissent à différents âges et sous différentes facettes. De ce passé qui ne cesse de faire retour, la scène primitive est ici celle du baptême de Nicolas autre rapport avec Le Parrain, dont les images proviennent de Je voudrais aimer personne 2010. A chaque fois, une distance est interrogée entre les promesses d’hier et le donné du présent. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Publiéaux Presses Universitaires de Rennes en 2007, La Grèce d’à côté. Réel et imaginaire en miroir en Grèce antique rassemble vingt articles écrits par Pierre Brulé depuis le début des années 1990, et lui donne l’occasion, dans une préface d’une dizaine de pages, de s’arrêter un instant sur son propre parcours d’historien, sur ce que sont, aujourd’hui comme hier, ses Par Rowena Slusser de SaveThe1 - Traduit par Campagne Québec-Vie Je partage mon histoire pour chaque fille qui vit dans le silence, et afin que toute personne comprenne que chaque vie a une valeur et mérite d’être protégée. J’ai été conçue d’un viol incestueux entre un père et sa fille. Ma mère, Becca, a été battue et abusée sexuellement par son père tout au long de son enfance, et elle avait 15 ans quand je suis née. Un médecin lui a proposé un avortement, et lui a demandé si elle avait été une mauvaise fille », ce à quoi elle a répondu par la négative elle ne comprenait vraiment pas ce que son père lui avait fait. Ce médecin n’a pas su l’aider à se libérer de sa situation d’enfant battue. De même, les services de protection de l’enfance n’ont pas su protéger ma mère, malgré qu’ils aient été appelés par les autorités scolaires, alors que ma mère leur avait dit à l’école ce qu’elle subissait. L'article continue ci-dessous... Consultez quotidiennement Culture de Vie, un site de nouvelles sur la foi, la famille et la vie, de Campagne Québec-Vie Cliquez J'aime » si vous êtes pro-vie ! Abonnez-vous à notre chaîne Youtube ! Ils l’ont envers et contre tout renvoyée chez elle ; son père continua ensuite à abuser d’elle pendant quelques années. En dépit de la pression à avorter qu’elle subissait, dès qu’elle a su qu’elle était enceinte, elle comprit qu’une vie était bien présente en elle, une vie qu’elle ne pouvait pas tuer, elle refusa donc l’avortement, et choisit de me donner la vie. Au moment de ma naissance, ma mère disait qu’elle m’aimait comme on aime une poupée, mais elle ne savait pas comment prendre soin de moi. Ce sont finalement ses parents, Ruben et Rosa, qui, seuls, m’ont élevée jusqu’à ce que j’aie environ quatre ans. C’est à ce moment-là que Becca m’a dit qu’elle était ma mère. Comme je ne l’ai pas crue, j’ai demandé à Ruben et Rosa si c’était vrai, et ils m’ont confirmé qu’il s’agissait de la vérité – ils m’ont dit que ce que Becca m’avait dit était vrai, et qu’elle était réellement ma mère. Je me rappelle de ce sentiment de confusion intense qui m’habita alors, et pour m’aider à m’y faire, je décidai d’appeler Rosa Maman » ou Mamma », et Becca Becky » ou mère ». Je me souviens d’avoir été mal à l’aise en public Becca était, pour tout le monde, ma sœur. En fait, il est vrai que je voyais toujours Becca comme une sœur et une amie, alors que je savais bien qu’elle était ma mère. Mon plus vieux souvenir de maltraitance remonte à l’âge où j’étais encore un bébé. Mon père, Ruben, a commencé à abuser physiquement et sexuellement de moi aux alentours de l’âge d’un an, et a continué jusqu’à mes 10 ans. Une fois, même, ma grand-mère Rosa l’a surpris, et l’a menacé de divorcer s’il recommençait, mais j’avais bien trop peur de lui dire ce qui se passait. Je savais que ce qu’il faisait était mal, bien que je n'étais pas encore capable de mettre des mots sur ses agissements. Ce que je savais, c’est que ce qu’il me faisait me dérangeait, et que je n’aimais pas ça. Il était physiquement impressionnant il pesait plus de 150 kg, et violent ; il me terrifiait. Je me sentais salie, dégoutante, et honteuse. J’ai énormément de souvenirs d’abus sexuel en tête, et l’évocation de chacun d’entre eux s’accompagne d’une très grande souffrance. Ma jeune mère n’a pas fait de son mieux pour me protéger. Je me rappelle de l'une des fois où elle me protégea, à l’âge de huit ou neuf ans. Mon père était en colère contre moi parce que je n’avais pas correctement fait une tâche ménagère, et ma mère Becca m’avait dit de me cacher sous l’évier et d’être la plus silencieuse possible. Je l’ai écoutée, mais je me suis sentie coupable, car je savais ce qu’il allait lui faire. Évidemment, il l’a battue à ma place. J’ai pu l’entendre et le voir à travers un petit trou. A certains moments, elle aurait pu me demander s’il me dérangeait ». Je sais que j'aurais répondu à la fois oui et non. Elle m'aurait demandé si je voulais rester si jamais elle partait, et je lui aurais dit que je voulais définitivement qu’elle parte ! Finalement le 16 novembre 1988, elle m’a fait quitter l’école avec l’aide de notre sœur aînée, Rachel. Ma mère et moi partîmes avec des amis de la famille à Plainview, Texas, et il s’est depuis passé sept ans avant que je revoie mon père ou ma grand-mère. Dans les mois qui ont suivi mon déménagement, ma mère m’a dit la vérité – mon père avait également abusé d’elle sexuellement, et j’étais le fruit de ce viol. Cela ne m’a pas choquée, parce que j’ai toujours eu le sentiment qu’il lui avait infligé la même chose qu’à moi, mais je me suis sentie terriblement confuse, dégoutante, honteuse, et bonne à rien, et je me demandais comment ma mère pouvait réellement m’aimer. Plainview devait être pour moi un nouveau départ, mais malheureusement, nous nous sommes retrouvées à nouveau dans la spirale de maltraitance. Ma mère a rencontré mon beau-père à l’église, c’était un séducteur. Ma mère est tombée folle amoureuse de lui. Je ne me rappelle plus exactement quels étaient mes sentiments à son égard, mais je me souviens que je n’appréciais pas qu’il s’accapare ma mère. Peu de temps après mes 11 ans, il demanda à ma mère de me laisser passer une nuit avec lui et ses filles, et elle prit son plus jeune fils. Cette nuit-là , mon futur beau-père abusa sexuellement de moi. J’ai essayé de le dire à ma mère, mais l’église à laquelle nous allions la conseillait mal, et m’accusait. Suite à cela, je me sentie seule et piégée, la maltraitance sexuelle perdurant cinq années durant. A l’âge de 13 ans, je suis tombée enceinte de mon beau-père, mais je ne réalisais alors pas que je l'étais, car je ne comprenais pas ce qui arrivait à mon corps, et maintenant que j’ai vécu quatre fausses couches dans ma vie, je sais que j’étais enceinte de lui, et que ça s’était terminé en fausse couche pour le bébé. Il m’avait dit que si je tombais enceinte, il me forcerait à avorter. Jusqu’à mes seize ans, j’ai été piégée dans une relation très destructrice avec mon beau-père. Il avait l’esprit vicieux et me disait des choses très étranges il voulait se marier avec moi et il voulait que j’élève mes jeunes sœurs et mon frère. J’ai prié pour que cela se termine ! Je me disais que j’allais étouffer de l’intérieur. Ma libération approchait, mais à ce moment-là , je l’ignorais. Ma famille a commencé à fréquenter une nouvelle église. Cette église fut ce chemin de liberté que Dieu avait tracé pour me libérer de ces abus. Un jour, en juin 1994, ma mère surprit mon beau-père en train de me violer. La sensation d’abattement était si intense que j’en suffoquais. J’étais persuadée que ma mère allait me mettre à la porte, mais le jour suivant, elle vint avec notre pasteur et lui raconta ce qui s’était passé. A ce moment-là , le pasteur appela la police. La porte de ma cellule était ouverte ! Il fut accusé et arrêté, mon beau-père et ma mètre divorcèrent, et les jurés le déclarèrent coupable, mais le procureur négocia un aménagement de peine, et il passa donc 10 ans en que certains dirent que c’était justice, je me rappelle à cette période avoir été vraiment en colère je n’avais pas eu mon mot à dire durant le procès, je voulais que ma voix soit entendue. Finalement, après toutes ces années, j’ai l’opportunité d’être entendue ! J’ai survécu aux assauts sexuels et aux viols de mon père biologique, de mon oncle, de mon demi-frère, de mon beau-frère, et d’autres hommes. La guérison a commencé à venir quand j’ai cherché conseil. A l’âge de 19 ans, j’ai rencontré mon futur mari. Il fut le premier homme à me traiter avec respect et dignité. Nous avons été en couple pendant deux ans avant notre mariage en octobre 1999, et il a été mon plus grand soutien. Tandis que mon mari était à l’extérieur pour une mission dans la marine, j’avais 22 ans, j’ai été violée par un étranger ayant pénétré par effraction à mon domicile alors que je dormais. J’ai tout fait dans les règles de l’art – je me suis rendue à l’hôpital où nous avons signalé les faits à la police, et les tests scientifiques conseillés en cas de viol ont été réalisés. On m’a proposé la pilule du lendemain, que j’ai refusée, connaissant les risques encourus. Le coupable n’a jamais été retrouvé. Mon mari est rentré à la maison dans les 48 heures qui ont suivi le viol, et nous avons déménagé pour les raisons que vous devinez. Un mois après, un test de dépistage de grossesse revenait positif. J’avais peur, et je me sentais seule. Mon mari était à nouveau à un entrainement. Je me suis rendue à une clinique obstétrique, ne sachant pas bien la différence entre une structure d’accompagnement à la grossesse pro-vie, et une clinique prônant et promouvant l’avortement. Dans cette clinique, on m’a fortement encouragée à avoir recours à l’avortement – particulièrement parce que j’étais tombée enceinte suite à un viol. J’étais terriblement choquée et horrifiée. Je leur ai dit que je ne voulais pas avorter, et j’ai rapidement quitté la structure. J’ai dit à mon mari que j’étais enceinte, et je lui ai demandé s’il était d’accord pour élever l’enfant avec moi. J’avais tellement peur qu’il me dise non ! Il m’a dit que j’étais moi-même le fruit d’un miracle, et que cet enfant était aussi un miracle, et qu’il aimerait cet enfant comme s’il s’agissait de son propre enfant. C’est à ce moment-là que je me suis sentie en sécurité et protégée, mais en même temps, j’avais l’impression de ne pas mériter cet amour si inconditionnel. Le mois suivant, j’ai commencé à avoir des saignements, il s’agissait soit d’une fausse couche, soit d’un test de grossesse faussement positif. J’avais accepté le fait de porter cet enfant, et je me sentais triste à l’idée que la vie de cet enfant s’était envolée. J’ai eu quatre fausses couches, et les médecins m’ont dit que mon patrimoine génétique perturbé par ma conception particulière me rendait plus susceptible aux fausses couches. Heureusement, mon mari et moi avons eu deux enfants en bonne santé. Mon chemin de guérison m’a demandé énormément de travail, mais cela valait le coût. Dieu m’a fait le don de beaucoup de grâces ! Je me suis réconciliée avec mon père biologique avant qu’il ne meure, et je lui ai pardonné. J’ai travaillé avec ma mère pour reconstruire notre relation brisée. Je suis une chrétienne et je trouve mon Espérance en Jésus Christ. Je suis parvenue à trouver la paix au sujet de ma conception et je peux à présent dire qui je suis par Celui qui m’a créée. J’ai partagé mon histoire en tant que témoin pro-vie dans des groupes d’églises, des groupes de jeunes, des groupes d’étudiants, dans les médias, et j’ai témoigné devant l’assemblée législative de l’État. J’ai le désir de parler de la valeur de la vie – et même de de ces vies qui, comme la mienne, ont été conçues de manière incestueuse, ou pendant un viol. Puisque je vois maintenant ma vie comme un cadeau précieux qui m’a été donné, je souhaite que toutes les vies qui ne sont pas encore venues au monde puissent être préservées de l’avortement, et je veux que chaque enfant puisse être protégé des agressions sexuelles. Cela fait 16 ans que mon mari Casey et moi sommes mariés. Nous avons deux beaux enfants – un fils et une fille. Ma famille et moi faisons partie d’une association de croyants en Christ. Cet automne, je serai à la Liberty University et j’aurai mon diplôme universitaire en politique – Western Legal Traditions, ce qui me permettra de poursuivre des études de Droit. Mon objectif est de devenir une avocate spécialisée dans les questions constitutionnelles afin de défendre les droits des enfants à naître, ainsi que ceux conçus de manière incestueuse ou au cours d’un viol. J’ai le projet d’être plus active dans le groupe de support Yahoo dédié aux personnes conçues ou tombées enceintes de cette manière. Je sais que Dieu m’appelle à utiliser mon histoire afin de donner un message d’espérance et de guérison à d’autres, et pour témoigner de Sa bonté dans ma vie ! Biographie Rowena Slusser est une femme et mère au foyer de deux enfants. Elle est disponible pour témoigner et est une bloggeuse pro-vie pour le site SaveThe 1, duquel cet article est tiré. Elle est joignable à [email protected], et tient également à jour un blog Consultez Culture de Vie, un site de nouvelles sur la foi, la famille et la vie, de Campagne Québec-Vie .