16 août 2008Le ministre de l’Agriculture affirme que plus de 25 % des 9 403 établissements de restauration contrôlés cet été sur les lieux touristiques sont sous le coup de mesures administratives.“Outre les 119 avertissements et les 306 procès-verbaux d’infractions adressés, on a ordonné 37 fermetures d’établissements et 563 saisies de denrées, portant en tout sur 30 tonnes”, a détaillé Michel la majorité des cas, les infractions ne mettent pas en danger directement la santé du consommateur, a estimé Monique Eloit, soulignant qu “il s’agit plutôt de défauts mineurs d’hygiène”. Source complète
Quin'a pas succombé une fois à cette pate molle qui durcie et s'allonge à la seule vue du client. Quel plaisir de le voir muter et se transformer dans son liquide chaud, quel délice de le voir se faire badigeonner de sucre,nutella ou autre chantilly, et quelle extase enfin de le sortir de son étui afin de le porter à sa bouche pour un moment magique hors du temps.En plein cœur de la forêt, pas un bruit, pas de voitures, et beaucoup de temps pour de longues promenades. Un changement de vie radical pour cette famille. Il y a 3 ans, ils vivaient à Luxembourg-Ville. Jusqu'au jour où Elvire Bonfils décide de tout plaquer "Le matin, je me dis que je rêve les yeux ouverts. Pour la vie de famille, c’est beaucoup mieux. C’est le jour et la nuit. Je grandi avec mon fils". Elvire travaillait dans le secteur financier. D'abord manager puis gestionnaire de projets pour une grande banque installée au Luxembourg. Aujourd'hui, c'en est fini des rencontres avec les banquiers en costume-cravate. Son quotidien, c'est à la ferme, avec des enfants "Je pense que dois faire le plus beau métier du monde. C’est un vrai plaisir d’accueillir les enfants et d’être à la ferme avec des animaux". Les revenus de la famille ont considérablement baissé depuis ce changement de vie. La décision a été difficile à prendre, mais c'est aujourd'hui sans aucun regret "Les circonstances ont fait que j’en avais besoins. J’étouffais, je n’étais plus en phase avec moi-même. J’ai fait quelque chose que tout le monde rêve, réaliser son projet. Je reçois régulièrement des emails de personnes qui me demandent comment je m’y suis pris pour changer de vie. Ma réponse est simple, il faut oser". Dans ses armoires, il ne reste plus qu'une seule tenue pour le travail de bureau. Des vêtements qu'elle n'a plus mis depuis plus de 3 ans. C’est donc un changement de vie radical pour cette Elvire mais aussi pour sa famille qui aujourd’hui continuer à se lancer dans d’autres projet, désormais tous liés à leur vie à la ferme. Valentin Boigelot Vous aussi, vous avez changé de vie et vous accepteriez de nous rencontrer pour nous en parler ? Contactez-nous par mail à l’adresse suivante vbo
publiéedans le JO Sénat du 20/10/2016 – page 4560. M. Jean Louis Masson attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur le cas d’une commune qui a confié à une régie dotée de l’autonomie financière, la gestion d’un domaine skiable. Il lui demande si c’est la commune ou la régie qui est compétente pour délivrer Distributeur Automatique de Frites 2022Pourquoi des frites ?Délicieuse transformation de la pomme de terre, elles sont bien souvent présentes en toute circonstance. Qu’il s’agisse d’en consommer à la fête foraine, au marché, à la baraque à frite, à la brocante, celles que vous prenez pendant une soirée entre amis, ou quand vous allez voir un match de foot, elle est la star des plats du jour et la meilleure amie du de la pomme de terre, idéalement la Bintje, pour son côté farineux, on estime la consommation de frite en France par an et par habitant de 55 kg. En 2009 et 2010 sur un million de tonnes de pomme de terre, deux-tiers de ces tubercules ont été transformés en est leur origine ?Bien que la pomme de terre trouve son origine au Chili et au Pérou et fut rendu célèbre en France par Parmentier, vous ne le croirez peut-être pas, mais la frite est originaire de…PARIS ! C’est dans les années 1780, que des vendeurs de beignets se sont installés sur le Pont Neuf à Paris. Ils auraient innové la plonge de tranches de pommes de terre dans une friture et en proposent essentiellement aux alentours des théâtres. Un demi-siècle plus tard, la pomme de terre devient le symbole de la cuisine populaire, surtout parisienne. Elle se trouve dans toutes les pièces de théâtres, les livres, les chansons, et tout ce qui se rapporte au peuple de Paris. La forme du bâton apparaitra à la capitale une dizaine d’années plus tard, vers Krieger, immigré bavarois, apprend à confectionner ce met délicieux à Montmartre deux ans plus tard. Puis, fort de son expérience, il s’installe comme forain en Belgique et ouvre la première authentique baraque à frites du pays. Il aura fallu presque 100 ans pour qu’elle se popularise, notamment grâce à la Belgique qui en forgera sa culture avec la création de la moule-frite, la baraque à frites, et l’accompagnement de la premier Distributeur automatique est né en BelgiqueC’est donc sans surprise que le premier distributeur automatique de frite a été installé en Belgique. En 2015, une université des Pays-Bas a également installé son distributeur pour ses but de ce distributeur automatique est de répondre aux besoins des étudiants dans les universités mais pas seulement la machine, permet aux salariés de se ravitailler rapidement, aux amis de s’arrêter prendre une barquette dans la rue avant leur match de foot, ou après, etc…Conçue pour être peu bruyante et contrairement aux idées reçues, sans odeur, la machine peut être installée à l’extérieur comme à l’intérieur, à disposition des passants ou des choisir un Distributeur automatique de frites ?Le distributeur automatique de frites est un produit unique en son peut donc facilement l’imaginer rejoindre les espaces restauration dans les hôtels, les bars, voir même les espaces publics comme les gares pour faciliter la petite restauration. La distribution automatique est un moyen d’augmenter le plaisir du client en répondant à son envie quasi professionnels de la restauration et de l’hôtellerie voient la machine comme un moyen de conserver ou d’augmenter leur rendement puisque la machine est disponible H24 et 7j/ professionnels voient le distributeur comme un moyen de rendre le temps d’attente moins une également une offre 24h/24 quand d’autres point de restauration sont ça marche ?Les frites sont entreposées congelées dans le distributeur, à que le paiement est effectué, une portion d’environ 100 grammes passe au four pendant 2 minutes environ. Le moteur va alors renverser le bac à frites dans une caisse, puis le tout est ensuite servie dans un bowl recyclable. La machine met à disposition sauce et mayonnaise, sel et niveau entretien, il faut juste vérifier que des frites ne se coincent pas dans la vis sans fin qui part du congélateur au four. Une manipulation très simple réalisable en quelques minutes. Commentdire « chaud comme une baraque à frites » en serbe?Voici quelques traductions. Source Basta Recyclage Comment faire le plein moins cher sans polluer, grâce à l’huile de friture recyclée par Fabien Ginisty L’Âge de faire 16 novembre 2018 Recyclée, d’origine végétale, bien moins polluante que le diesel tout en étant beaucoup moins cher... l’huile de récup’ n’a que des avantages. C’est ce qu’a bien compris l’association Roule ma frite sur l’île d’Oléron, qui collecte auprès des restaurateurs du coin des dizaines de milliers de litres d’huiles. Ceux-ci serviront ensuite à alimenter les réservoirs ou les chaudières des personnes en précarité énergétique. Tolérée par les autorités, cette raffinerie » de proximité ne s’en heurte pas moins à un verrou fiscal. L’utilité des collecteurs de proximité sera-t-elle un jour officiellement reconnue ? Un reportage réalisé par notre partenaire L’âge de faire. Le vieux Renault Master s’engage sur le pont qui relie le continent à l’île d’Oléron. Au volant, Aymeric, tout sourire, apprécie la vue. Fenêtres ouvertes, soleil matinal qui brille… Un cadre sympa pour bosser ! » Et la collecte qu’il a effectuée hier a été particulièrement bonne dans le coffre, il y a suffisamment de bidons d’huile pour faire rouler la camionnette jusqu’à Vladivostok… 1200 litres, c’est une tournée record ! » Aymeric Dominique travaille à Roule ma frite 17 RMF17, une association qui collecte les huiles alimentaires usagées pour leur donner une seconde vie. Le Master bleu prend la direction de l’écopôle de Dolus d’Oléron, où l’association traite les huiles collectées. 92 000 litres l’an dernier. Sauf exceptions, rouler à l’huile est interdit, surtout pour des raisons fiscales [1]. Voilà pourtant onze ans qu’à l’île d’Oléron, des rhuileux » ont décidé non seulement de sortir de l’ombre, mais de revendiquer la légitimité de leur action et d’en faire une activité économique à part entière, quitte à agir dans l’illégalité. Dans l’absolu, on vend de l’huile filtrée, et il n’y a rien d’illégal à vendre de l’huile filtrée. Mais cela serait vraiment absurde de notre part de nier l’usage qu’en font nos adhérents, explique Elsa Dujourdy, coordinatrice de l’association. Par contre, on n’est pas une station service. Dès le début, on a affirmé notre volonté d’être un acteur du territoire en matière de recyclage, pour répondre à la fois aux enjeux environnementaux et à la précarité en terme de mobilité. » Une activité illégale mais totalement revendiquée On peut rouler 100 % à l’huile, mais il faut adapter son moteur pour le préchauffage à cause de la viscosité de l’huile froide, prévient Aymeric. Sans adaptation, tu peux quand même mettre jusqu’à 50 % d’huile en été dans ton réservoir, en complément du gazole. En hiver, il vaut mieux s’en tenir à un tiers. » [2]. Dans le hangar de l’écopôle, Aymeric décharge sa cargaison. Il empoigne un des bidons et verse le liquide jaunâtre dans une grande cuve, à travers un panier en métal qui fait office de premier filtre. Dans les bidons, on trouve du graillon, des restes de frites, voire des fourchettes ou des canettes. Mais les huiles sont plus propres maintenant. Depuis le début, on a fait un gros travail de sensibilisation auprès des restaurateurs. » En 2007, donc, les militants ne sont pas entrés en désobéissance civile pour devenir pompistes, mais bien pour créer un cycle de l’huile territorialisé, inclus dans les politiques publiques. Dès la publication des statuts de l’association, on a prévenu les Douanes et l’Ademe [Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie] de notre existence », se souvient Grégory Gendre, un des initiateurs de l’aventure [3]. La fine équipe prend les élus et l’administration de vitesse, et va revendiquer sa désobéissance jusque dans les cabinets ministériels. Quel élu va dire "Je suis contre le recyclage et la valorisation des déchets, et contre la création d’emplois non délocalisables" ? » Un bilan carbone quasi-nul à l’utilisation RMF17 fait le plus de bruit médiatique possible. La stratégie fonctionne l’activité de l’association est tolérée par l’administration. Mais c’est bien la reconnaissance de la filière, et non la simple tolérance de l’activité à laquelle prétendent les militants. Le cap est franchi localement en 2010. Cette année-là , les collecteurs récupèrent 17 000 litres d’huile auprès de 71 restaurateurs. Les élus locaux constatent le travail, et débloquent une subvention pour l’association. L’activité de RMF17 devient officiellement d’utilité publique, pleinement intégrée à l’Agenda21 de la Communauté des communes de l’île d’Oléron. En effet, l’huile de friture n’est pas seulement un carburant pas cher – s’il n’est pas taxé. C’est aussi un biocarburant, c’est à -dire qu’il ne nécessite pas d’extraction de pétrole. Il a un bilan carbone quasi-nul à l’utilisation, et ses émissions polluantes sont moindres que le gazole. Qui plus est, sa production ne nécessite pas directement l’utilisation de terres agricoles, à l’inverse du biodiesel produit à partir de plantations de colza ou de palmiers à huile par exemple. Tout cela provient d’un déchet ! Notre travail allège aussi celui des stations d’épuration » Un réseau en circuit court permet donc, avec un investissement minime, de traiter la problématique huile-déchet, de créer de l’emploi, et de fournir un combustible bio-sourcé pour tous les types d’usages, à commencer par du carburant. Roule ma frite ne rend pas service qu’à l’environnement Les restaurateurs sont contents de nous voir, ça leur enlève une épine du pied ! » Avec le bon d’enlèvement » que leur signent Aymeric et ses collègues, ils peuvent en effet justifier du recyclage de leur huile usagée, comme la loi le leur impose. Le service proposé par RMF17 étant gratuit ou presque, les cuisiniers préfèrent éviter l’aller-retour à la déchetterie, ou de se mettre hors-la-loi en jetant l’huile dans l’évier… L’activité de RMF17 a ainsi provoqué des effets inattendus sur l’île les interventions pour déboucher les canalisations bloquées par les graisses ont été divisées par deux ! D’après l’association, cela représente une économie d’environ 5000 euros par an pour la collectivité. Et dans les stations d’épuration, les graisses tuent les bactéries qui traitent l’eau. Notre travail allège donc aussi celui des stations d’épuration », ajoute Aymeric. Alimenter véhicules gazole et chaudières à 0,75 euro le litre Dans le hangar, la première cuve de filtration est maintenant pleine. Aymeric soulève les 1000 litres à l’aide d’un trans-palette, et verse le contenu dans une deuxième cuve, où l’huile décantera au moins un mois. Elle sera ensuite filtrée à 20 microns, puis à 1 micron, pour être vendue aux adhérents de l’association 0,75 euro le litre. Elle alimentera ainsi des réservoirs et des chaudières. Parmi les utilisateurs, on trouve aussi la commune de Dolus d’Oléron, qui fait rouler sa flotte de véhicules à l’huile. Certes, les élus du territoire n’ont pas encore mis en place le Comité local de gestion des huiles alimentaires usagées », comme le leur propose l’association, mais RMF17 devient de plus en plus indispensable, et étend son activité en Charente-Maritime [4]. Elle a d’ailleurs récemment signé une nouvelle convention avec la communauté d’agglomération de Rochefort Océan. Aujourd’hui, l’équipe collecte l’huile auprès de 350 cuisiniers. Avec seulement 2,5 emplois équivalent temps plein, elle est obligée de refuser les demandes des restaurants trop éloignés, comme à la Rochelle ou à Niort. Priorité aux victimes de précarité énergétique ou de difficultés de mobilité Il n’y a pas que le regard sur l’huile de friture qui a changé. Il y a aussi les motorisations des véhicules en circulation les injections sur les diesels construits depuis les années 2000 sont devenues trop fragiles pour supporter l’huile non raffinée, même en faible proportion. La flotte des véhicules pouvant rouler à l’huile végétale pure » se réduit donc inexorablement, à Oléron comme ailleurs. La demande en huile baisse, alors que les volumes des collectes sont plus importants d’année en année. Résultat l’association, en excédent d’huile, se voit contrainte de vendre son huile décantée hors du territoire, huile qui finira en biodiesel, dans une pompe espagnole, italienne, peut-être française, qui sait... C’est un exutoire qui ne nous satisfait pas, mais il vaut mieux cela que rien », justifie Aymeric. Pour relocaliser la consommation d’huile, l’association travaille à la mise au point d’un biodiesel respectueux de l’environnement qui pourrait être utilisé par toutes les motorisations, même les plus récentes. La boucle serait ainsi bouclée l’huile collectée localement serait utilisée localement, sans but lucratif, avec l’objectif de la destiner en priorité aux publics qui en ont le plus besoin, à savoir ceux victimes de précarité énergétique ou de difficultés de mobilité. Reconnaître l’utilité sociale et environnementale des collecteurs de proximité Mais il y a un hic » pour que ce modèle se généralise. Pour que l’activité, même sans but lucratif, soit viable, il faut qu’elle soit exonérée des taxes sur les carburants. Les collecteurs réalisent en effet un travail de fond sur les petits gisements d’huile – 20 litres par-ci, 50 litres par là – que ne collecteront jamais les camions-citernes de Suez, destinés aux bioraffineries industrielles. Ce travail de proximité rend les économies d’échelle impossibles et nécessite du temps il ne peut pas être rentable, comme l’est pour Total le biocarburant vendu à la pompe à essence. Or, si aujourd’hui les Douanes ferment les yeux sur les taxes liées aux carburants distribués par RMF, nul doute qu’elles les ouvriront si l’activité de l’association et des autres collecteurs de proximité se développe. La solution existe reconnaître l’utilité sociale et environnementale des collecteurs de proximité, qui pourrait leur ouvrir un droit à exonération de taxes. On se prend alors à rêver d’un Roule ma frite dans chaque village, un cabanon avec une petite baraque à frite à côté, où l’on trouverait les horaires des bus et des trains, des vélos à disposition, des annonces de covoiturage… En dernier recours, on ferait le plein. On saurait à qui va l’argent, et d’où vient le carburant. Fabien Ginisty / L’âge de faire Photos © RMF17 et © L’âge de faire. Plus d’infos sur l’association Voir le numéro de L’Âge de faire artisans, ils roulent pour l’écologie Baraquesà frites, pizzas et resto-routes épinglés . Posted By: Admin 150 Views 0 Comment épinglé, baraque a frites, pizza, resto-routes. Le ministre de l’Agriculture affirme que plus de 25 % des 9 403 établissements de restauration contrôlés cet été sur les lieux touristiques sont sous le coup de mesures administratives. “Outre les 119 avertissements et les 306 procès Les frites font désormais l'objet de conférences culturelles. Getty Images/iStockphoto Enfin quelqu'un ose briser l'omerta et poser les questions qui fâchent, quitte à jeter de l'huile sur le feu "La frite est-elle de gauche? ", "Est-elle belge ou française? ", "Fautil légaliser les frites au four?". L'homme qui dynamite le bâtonnet doré se nomme Luc-Jérôme Bailleul. Dans le civil, ce garçon de 36 ans est responsable de projet à Paris Musées. Son boulot consiste à préparer les expositions des musées de la ville de Paris. La frite, c'est juste une passion dévorante. Son "vice sans faim". "Pour moi, la frite est comme une friandise, au même titre que les gaufres, la barbe à papa ou les churros", lance ce natif de Lille, partisan de la recette traditionnelle patate fraîche et double cuisson à la graisse de boeuf. La pomme frite est à Luc-Jérôme Bailleul ce que la madeleine est à Proust. Intarissable sur le sujet, le fritophile a décidé d'en faire le thème d'une conférence d'un nouveau genre. Le titre "Peut-on frire de tout? Le défi culinaire et esthétique des baraques à frites". Ou comment se cultiver le tubercule sans s'éplucher les méninges. Mercredi 20 novembre, Luc-Jérôme Bailleul donne au Phénix, la Scène nationale de Valenciennes, sa cinquième conf' de l'année. La première a eu lieu en janvier à la Gaîté-Lyrique, à Paris. Depuis, son "frite tour" est passé par Nantes, Lille et Charleville-Mézières. "Peut-on frire de tout?" fait partie de la dizaine de conférences inscrites au catalogue de SuperTalk, organisme qui se situe, selon son cofondateur Stéphane Malfettes, "entre le cours du Collège de France, la keynote d'Apple et la réunion Tupperware". Pour le plaisir, un des intitulés de ces prochains symposiums "La série Z sur le gâteau. Le cinéma vu du dernier rang". La frite est rassembleuse, populaireA l'entrée de la salle, les 70 spectateurs venus se friter se voient remettre un bon pour une portion gratuite à la sortie. L'équipe du Phénix a mis les petites barquettes dans les grandes. Une véritable baraque à frites stationne sur le parvis. Car les frites, en parler c'est bien, en manger c'est mieux, surtout quand on est sur leur terre de prédilection, le ch'Nord. Dans l'assistance, il y a des étudiants des Beaux-Arts, des enseignants, des femmes, des hommes. La frite est rassembleuse, populaire. Pour donner le ton, l'intervention débute en vidéo avec le clip karaoké du chanteur Simon Colliez, gloire locale avec Ch'est toudisdes frites "Lundi ch'est des frites/ Mardi ch'est des frites/Bien sur el'mercredi/Ch'est des frites aussi/[...]/ El'dimanche pour changer/Ch't'einne assiette d'purée". Luc-Jérôme Bailleul et Christophe Jacquemot, patron de la Friterie des pavés, à Flogny/L'ExpressOffre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Vêtu d'un tablier orné du dessin d'une baraque à frites et d'une cravate en peau de torchon, Luc-Jérôme Bailleul arrive sur scène. Sans notes, télécommande à la main, il fait défiler les visuels sur un écran géant façon Steve Jobs. D'entrée, il soumet son auditoire à un "gros QCM" afin de tester ses connaissances sur l'arrivée de la pomme de terre en Europe ou sur le choix de la meilleure variété pour faire des frites... Ceux qui ont répondu "au XVIIIe siècle grâce à Parmentier" et "la bintje" ont gagné. Pour les autres, allez hop, corvée de patates. Le facétieux conférencier commente ensuite une série de photos de famille détournées Luc-Jérôme à 5 ans en compagnie d'un sandwich-frites, Luc-Jérôme en jeune communiant avec des frites sur le missel... Si l'enseignement à la fac ressemblait à ça, les amphis refuseraient du monde. Et à la fameuse provocation "Faut-il légaliser les frites au four?", le public doit choisir entre trois propositions A. "Pas de ça chez nous", B. "En situation d'extrême urgence", ou C. "Par référendum". Va pour la B. Apprendre en s'amusantLe discours, bien huilé et richement illustré, oscille entre traits d'humour et informations sérieuses. Bailleul passe de la vidéo d'un prototype de "friteuse-aquarium" -idéal pour le fish & chips- à une citation de Roland Barthes "La frite est nostalgique et patriote comme le bifteck." C'est un cours magistral en mode stand-up. Apprendre en s'amusant, c'est vieux comme le monde. Saviez-vous que le géant McCain avait implanté la plus grosse unité de production de frites surgelées au monde à Matougues, dans la Marne? L'usine en débite 700 tonnes... par jour! La prochaine fois que vous irez chez McDonald's, vous ne regarderez plus vos frites de la même manière. Des fois que naîtraient des vocations pendant son exposé, Luc-Jérôme Bailleul s'intéresse aussi au fritier. La deuxième partie de l'exposé, baptisée "Exigences du métier et recette du succès", dévoile donc, images à l'appui, les ficelles du métier se manucurer les ongles, choisir une bonne signalétique pour se faire repérer, ne pas lésiner sur les portions, avoir une bonne coordination des membres dans un espace exigu... Bref, beaucoup de bon sens et pas mal d'huile de coude. L'Internationale phrituationnisteBon, si on résume, la frite, c'est de la pomme de terre et un bonhomme. Manque tout de même quelque chose un environnement. C'est l'objet de la dernière partie "Tuning alimentaire et typologie architecturale". Notre M. Patate ouvre alors le grand album des baraques à frites, à l'origine des caravanes customisées en cuisines mobiles installées au bord des routes, près des gares ou des usines. Cabane de chantier à colombages, roulotte de guignol, Algeco, mobile home, conteneur, chalet, véranda... L'architecture de la friterie ne connaît aucune limite. Mais comment ne pas ressentir une certaine sympathie pour ces lieux de convivialité, ancêtres du food truck, cousins du camion pizza ? "La tendance actuelle est à la sédentarisation pour des raisons d'hygiène et d'obligations fiscales", constate Luc-Jérôme Bailleul. Ce patrimoine du nord de la France est en train de disparaître. Mais que fait l'Unesco? On l'aura compris, les French fries, c'est un art, une science, voire une philosophie. "La frite est le sujet auquel je pense quand je crois ne penser à rien", confie Luc-Jérôme Bailleul. Cette obsession l'a conduit en 2001 à fonder avec une bande d'étudiants potaches l'Amicale de la frite. Au menu, productions de cartes postales, de tee-shirts et de posters. "On a même fabriqué en nombre très limité des sapins odorants pour voitures", se souvient-il. Ces étonnantes créations étaient offertes gratuitement lors de vernissages ou de divers événements que l'amicale se proposait d'animer. Avec le départ de ses membres actifs à l'étranger, l'organisation s'est effritée. "Du coup, on a monté l'Internationale phrituationniste, une belle endormie que l'on réactive si nécessaire et dont j'occupe la fonction honorifique de haut-commissaire aux sauces, condiments et dégustations", déclare-t-il avec fierté. On n'est pas loin de l'OuLiPo et du collège de patate physique. 20h10. La conférence se termine sur un extrait de 2001 l'odyssée de l'espace. Le parallélépipède jaune a désormais remplacé le monolithe noir. Bilan de la soirée le public sait désormais comment cuisiner, vendre et servir des frites. Reste maintenant à les déguster. Direction la friterie sur le parvis. Malgré le froid et la pluie, les spectateurs font la queue. Plutôt bon signe. Habituellement, la Friterie des pavés est installée sur la commune de Wallers, près de la tranchée d'Arenberg, haut lieu de la course Paris-Roubaix. Il y a neuf mois, le patron, Christophe Jacquemot, travaillait encore à l'usine. On a presque envie de lui recommander d'aller voir "Peut-on frire de tout?" en streaming sur Internet. Luc-Jérôme Bailleul commande un "américain brochette de boeuf sans sauce". La meilleure frite? "Si j'étais démago, je dirais la prochaine. Les frites, c'est comme une langue qui doit être pratiquée pour ne pas disparaître. L'important c'est de continuer à en consommer, qu'elles soient fraîches ou congelées, à l'huile végétale ou à la graisse animale. La frite réchauffe les coeurs et les corps." Et donne la patate. Prochaines conférences SupertalkAmerican Rock Trip. Les Etats-Unis à travers leurs musées du rock, par Stéphane Malfettes. Les 27 et 28 novembre, au Théâtre, Saint-Nazaire Loire-Atlantique. Le 25 mars au Phénix, Valenciennes Nord. Un siècle de hip-hop. De Toulouse-Lautrec à 50 Cents, par Emmanuel Parent. Le 5 décembre, à la Gaîté-Lyrique, Paris IIIe. Connaître son vélo. De Marcel Duchamp à Andy Schleck, par Marc Even. Le 18 avril au Phénix, Valenciennes Nord. Julien Bordier Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent CasselyPDGd'une entreprise de baraque à frites qui a aussi fait la friterie Momo du film Bienvenue chez les Ch'tis), François Béguin, Jacques Finot et Dominique Dupont, dont on peut lire les portraits abondamment documentés sur le site officiel. Bien sûr, Luc Alphand et Stéphane Peterhansel ne vont pas voir cette friterie les concurrencer aux avant-postes. Plus lourd,
Si ce nom vous dit déjà quelque chose, ce n’est pas pour rien Patatak a déjà pris possession du Parvis de Saint-Gilles depuis deux ans déjà et au vu du succès de ce fritkot artisanal, c’est tout naturellement qu’une deuxième enseigne vient de voir le jour. Car, plus qu’une simple friterie, Patatak a à cœur de faire des frites comme le faisaient nos grand-mères, pour retrouver le véritable goût des frites belges qu’on aime tant et qui font la fierté de notre plat pays. Le secret de ces frites qui séduisent tant les Bruxellois ? Des frites artisanales, des sauces maisons, des produits préparés à la graisse de boeuf ou à la l'huile végétale, mais surtout, des pommes de terres provenant d’un producteur local de Genappes, qui sont pelées et coupées à la main. Preuve de la qualité de ses produits, il s’agit du seul snack de la région bruxelloise à porter le label GoodFood, un label qui met en avant des restaurateurs et des cuisines de collectivité qui s’inscrivent dans un circuit durable et local. Locale et durable En plus des classiques frites, Patatak propose également un tas de produit vegan et veggie et quelques spécialités de notre plat pays tel que des croquettes au fromage de Herve ou aux champignons, des nuggets de poulet, des carbonnades ou des boulettes sauce tomate… le tout, au prix du fritkot ! Cette nouvelle enseigne a pris place dans le centre, en plein cœur du quartier de la bourse. Pour Adrien Dewez, le patron de l’établissement, cet emplacement est plus que stratégique La Grand-Place et la Bourse sont des joyaux architecturaux et les places environnantes des aimants de sortie et de fête. Nous voulons contribuer à développer la signature du centre- ville qualité, circuits courts et inventivité culinaire ». Les touristes de passage mais aussi les Bruxellois pourront donc désormais se réjouir de déguster de véritables frites qui n’ont rien à envier aux baraques à frites à succès de Wallonie. Mugsavec motif Comme Une Baraque À Frites Pour toi ou en cadeau original Plusieurs tailles et couleurs Impressions de qualité · Achète en ligne dès maintenant ! Très peu de gens sirotent leur café du matin dans une tasse qui fait partie encore du beau service de grand mère. Non, au matin il faut que ce soit un mug avec une histoire, comme notre mug en céramique que tu Société Les maisons closes prospèrent outre-Rhin depuis la légalisation de la prostitution. Un business juteux, mais les dérives criminelles ne sont jamais loin. Quartier des bordels » et des bars à Hambourg. © AXEL HEIMKEN / DPA / dpa Picture-Alliance/AFP 3 500. C'est le nombre de maisons closes légales éparpillées en Allemagne. Parmi elles, 500 rien qu'à Berlin, selon les estimations de l'association Erotik Gewerbe Deutschland UEGD, l'association qui représente les intérêts du secteur. En une quinzaine d'années, l'Allemagne est devenue le plus grand bordel et marché prostitutionnel d'Europe. Ce secteur » générait en 2013 un chiffre d'affaires annuel de 14,5 milliards d'euros, soit trois ou quatre fois plus qu'avant l'entrée en vigueur, en 2002, de la loi légalisant la prostitution. Quelque 400 000 prostituées – et un million de clients – sont recensées dans l'ensemble du pays. C'est dix fois plus qu'en France, et quinze fois plus qu'aux Pays-Bas. Outre-Rhin, les travailleuses du sexe sont majoritairement des migrantes, sans papiers et fraîchement arrivées d'Europe de l'Est Roumanie, Bulgarie, Albanie et du Nigeria. Une large majorité d'entre elles sont victimes de la traite des êtres humains, aussi bien dans les salons que dans la rue où sévit le crime organisé. Entrepreneur du sexe » Du sexe avec toutes nos femmes, aussi longtemps que vous le voulez, aussi souvent que vous le voulez et de toutes les façons que vous le voulez. Du sexe. Du sexe anal. Du sexe oral sans préservatif. Du sexe de trois façons. Des gang bangs » c'était la promesse du Pussy Club quand il a ouvert ses portes en 2009 près de Stuttgart, à une centaine de kilomètres de la frontière strasbourgeoise. Un package au prix forfaitaire de 70 euros la journée et 100 euros le soir. Quelque 1 700 personnes s'y étaient pressées lors du week-end d' LIRE AUSSIFaut-il rouvrir les maisons closes ?Ces Eros Centers » – des maisons closes –, ainsi que la prostitution et le commerce du sexe sont légaux en Allemagne depuis la loi sur la prostitution de 2002 portée par les sociaux-démocrates et les Verts. Censée apporter sécurité, protection et autonomie aux travailleuses du sexe, cette législation leur permet de bénéficier de droits sociaux et d'intenter des poursuites contre leur employeur, par exemple en cas de non-versement de leur salaire. La loi a ainsi donné aux prostituées un véritable statut professionnel. Mais elle a aussi dépénalisé le proxénétisme en créant un statut d' entrepreneur du sexe » pour les gérants de bordel. Dix-sept ans plus tard, le résultat est alarmant le marché de la prostitution a explosé, les groupes internationaux du crime organisé se sont multipliés et le nombre de prostituées victimes de la traite a fortement Grégoire Théry, porte-parole du Mouvement du nid et directeur de CAP International Coalition pour l'abolition de la prostitution, la libéralisation des bordels va de pair avec une augmentation de l'exploitation et impacte également la société. En Allemagne, la demande des clients et les offres dans les bordels, devenues complètement délirantes, mènent à la marchandisation des corps. » Fondatrice de la revue féministe Emma et militante abolitionniste, Alice Schwarzer évoque, elle, un paradis pour les trafiquants d'êtres humains ».FlouLa loi de 2002 a entraîné une diminution du nombre de condamnations pour proxénétisme. En 2000, 151 personnes ont été reconnues coupables de ce délit, contre seulement 32 en 2011. En cause, des policiers qui n'ont plus les moyens d'investigation et de surveillance pour lutter contre la traite et les proxénètes puisque ces derniers ne sont pas dans l'illégalité », selon Grégoire Théry. Le flou de la frontière entre la gestion [légale] des professionnelles du sexe et leur exploitation [illégale] rend très difficile la poursuite en justice des aussi Marthe Richard, la tombeuse des maisons closesLorsque la police se rend dans les Eros Centers de Berlin, il est fréquent que les gérants imposent aux filles de raconter comment elles ont découvert, de manière autonome », tous les avantages économiques qu'il y avait à travailler dans un bordel. Ou encore de faire le récit de leur arrivée sans intermédiaire » à Berlin. Le but de cette fiction ? Dissimuler tout ce qui pourrait trahir un trafic d'êtres humains. Début mars, le patron du Paradise, Jürgen Rudloff, présenté comme le roi des maisons closes à Berlin, a été condamné à cinq ans de prison pour traite des êtres il est plus facile d'ouvrir un bordel qu'une baraque à frites. En juillet 2016, le Bundestag fait adopter une nouvelle loi en vue de mieux protéger les travailleuses du sexe, encadrant davantage la prostitution tarifée. Le préservatif devient obligatoire, les prostituées doivent déclarer leur activité auprès des autorités sanitaires et les gérants de maison close disposer d'une autorisation de poursuite de leur activité. Ici, il est plus facile d'ouvrir un bordel qu'une baraque à frites », avait pesté à l'époque Manuela Schwesig, ancienne ministre allemande de la Famille. La loi de 2016 avait pour objectif d'interdire les formules all inclusive » et de mettre fin aux soirées gang bangs, pratiques jugées dégradantes pour les travailleuses du sexe. Ce qui ne semble pas avoir changé les habitudes dans les Eros aussi Prostitution Carole raconte l'enfer des bordels belgesAu début du mois, plusieurs militantes Femen ont démonté des portiques qui limitaient l'accès à une rue abritant plusieurs maisons closes dans le quartier chaud du port de Hambourg. Sur le corps de ces femmes étaient inscrits des messages accusateurs, tels que les femmes ne sont pas une marchandise » et pas de frontières, pas de maisons closes pour les femmes ». Nous démolissons ce mur pour dénoncer l'exploitation sexuelle de femmes, la traite humaine et la violence sexuelle qui se cachent derrière les portes de l'industrie du sexe », a expliqué le groupe sur Cinq pays européens et une île ont interdit toute forme de prostitution clients et prostitué-e-s pénalisés l'Albanie, la Croatie, la Lituanie, Malte, la Roumanie et l'Ukraine. En Suède, Norvège, France et Irlande du Nord, la prostitution est légale et non régulée, mais les activités organisées sont prohibées maisons closes, proxénétisme. Les clients sont pénalisés respectivement depuis 1999, 2009, 2016 et 2017. Même législation, mais sans pénalisation des clients en Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie et Slovénie. La prostitution est légale et régulée en Allemagne, Autriche, Grèce, Lettonie, Pays-Bas et Suisse. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement L'Allemagne, plus grand bordel d'Europe 39 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. .